CHAPITRE XXXXVIII

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Ses yeux dans les miens, on dirait qu'il s'apprête à faire une demande en mariage. Je ne veux pas qu'il fasse ça, parce que je ne veux pas lui briser le cœur mais jamais je ne lui dirait oui. Je refuserais toujours de me marier, pas après avoir vue le désastre de mes parents. Pas après avoir subi ce divorce.

-Lewis : Anna, je t'aime plus que quiconque sur cette Terre

-Moi : Je suis désolée Lewis... Je ne peux pas

-Lewis : Laisse-moi parler, s'il te plait écoute

Le cœur qui tambourine dans la poitrine, je vais faire une attaque s'il ne se dépêche pas. Cet idiot me fait peur et il prend tout son temps pour s'exprimer, quelquefois j'ai envie de le gifler.

-Lewis : J'aime ce cérémonial, j'aime cette manière d'officialiser ma demande uniquement parce que j'ai l'impression d'être lié pour toujours à toi et c'est qui me rends vivant. Une promesse que je veux tenir plus que tout. Vivre pour soi avant les autres, ce n'est vrai que quand on a pas d'Anna Marilyn Elisabeth Wolff dans sa vie. J'ai la chance de partager ma vie avec toi et j'aimerai que ce soit au quotidien. C'est très officiel mais je ne me voyais pas te le demander autrement. Acceptes-tu de vivre avec moi, peu importe où dans le monde, et me suivre jusqu'à ce que l'éternité nous rattrape ? Je veux te rendre heureux jusqu'à mon dernier souffle.

-Moi : Si tu me supportes jusque-là, j'en serais plus que ravie Sir Lewis Carl Davidson Hamilton

Il se relève pour poser ses lèvres sur les miennes, je m'agrippe sur le bas de sa chemise, le tirant encore un peu plus vers moi. Je ris doucement, sa demande est quelques peu hors du commun mais j'aime sa manière de toujours me surprendre en voyant tout en grand. Peu importe ce qu'il a en tête, il ne le fera jamais à moitié en donnant toujours le meilleur de sa personne et c'est ce qui le rends irrésistible.

Sa douce odeur inonde mes narines, mon sens olfactif est survolté alors que ma langue se mélange à la sienne. Mon corps se réveille, mes mains commencent à se balader sur son torse, avare de son touché. Sa présence est un remède miracle pour tous les maux, je me sens si bien en sa compagnie que je ne m'en lasserais jamais. Chaque être vivant, sauf Ethan et Valtteri, méritent d'avoir un Lewis Hamilton dans sa vie.

-Lewis : Nous devrions rentrer à l'hôtel

-Moi : Oh oui, tu dois être fatigué

-Lewis : Un peu je l'avoue, mais j'ai bien travaillé aujourd'hui

Un léger rictus sur les lèvres nous nous mettons en route pour rejoindre notre lit. Il pose un bras dans mon dos pour me garder près de son corps alors je fais de même. Nous marchons doucement sous les lumières de la capitale, Paris est bien loin d'être aussi belle que dans les films mais elle à un petit charme pour s'y promener en amoureux.

-Lewis : Tu as envie de faire quelques choses de particulier demain ?

-Moi : On pourrait rester au lit toute la journée, le matelas à l'air très confortable

-Lewis : Et après c'est moi le pervers entre nous deux

Il rit et ressert sa prise pour que je sois totalement dans ses bras.

-Moi : C'est bien le soir ton défilé ?

-Lewis : Oui, mais après demain, donc on a toute une journée pour nous

-Moi : Tu aimes danser ?

-Lewis : Tu devrais le savoir depuis le temps

-Moi : Demain soir, nous avons une petite soirée de prévu avec Chloé et Pierre, ça va être sympa il y aura de la musique, tu pourras danser

Fuck, SirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant