CHAPITRE L

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Nous rentrons dans la maison de ma petite Chloé, je file sous la douche puisque j'avoue n'être pas certaine de la qualité de l'eau dans laquelle j'ai plongé. Pendant ce temps Lewis est allé donner un coup de main au couple pour ranger la table et les verres. Quand j'éteins l'eau et enroule ma serviette autour de mon corps, Lewis revient vers moi avec un immense sourire, à moitié en train de rire.

-Lewis : Si tu ne deviens pas tata dans neuf mois, je ne comprends pas

-Moi : De quoi tu parles ?

-Lewis : On avait même pas fini de ranger qu'ils se sont sautés dessus, Pierre n'avait déjà plus de t-shirt et Chloé lui retirait son pantalon quand je suis parti

-Moi : La passion du début, c'est beau l'amour

-Lewis : La passion du début ? Je ne suis pas d'accord, je brûle encore de désir quand je te vois

-Moi : En parlant de ça, on pourrait peut-être finir ce qu'on a commencé ce matin ?

Je termine ma phrase en détachant ma serviette pour qu'elle tombe au sol, j'attendais un effet un peu plus dramatique et sexy, mais cela lui suffit pour retrouver son sourire en coin. Comme à leurs habitude, ses mains viennent trouver leurs place au creux de mes reins, ses pouces se mouvant en demi-cercle.

-Lewis : Je retombe amoureux à chaque fois que je pose les yeux sur toi

-Moi : Tait-toi et embrasse-moi

Il s'exécute sans broncher, je nous fais reculer pour que je puisse m'assoir sur le rebord du lavabo, j'ouvre les cuisses pour qu'il trouve sa place. Mon cœur est en plein marathon quand ses doigts se déplace d'abord vers mes seins où il joue avec mes tétons. Sa deuxième main descend vers mon clitoris, entamant des petits mouvements à me couper le souffle.

-Lewis : Tu veux que l'on aille sur le lit ?

-Moi : Tu parles beaucoup trop chéri

-Lewis : Fais-moi taire dans ce cas

Un léger clin d'œil me suffit pour comprendre ce qu'il veut, je descends donc de mon perchoir et le pousse contre le mur d'en face, je pose mes lèvres sur son torse, puis sur ses abdos qui se contractent au fur et à mesure de mon passage, pour terminer sur son érection. Je m'amuse de la situation en le faisant languir, mais quand sa respiration devient erratique je le prends en bouche en ne le quittant pas du regard.

Sa main se pose sur ma mâchoire pour me demander de remonter, il en profite pour essuyer ma lèvre avec son pouce que je viens lécher puis le sucer juste pour le prendre par surprise, c'est très efficace puisqu'il lâche sa prise sur ma nuque.

-Moi : J'aime quand tu perds le contrôle

En quelques secondes c'est moi qui me retrouve plaqué contre le mur avec ses lèvres sur ma poitrine et ses doigts en moi. Il veut être maitre de la situation et déteste se retrouver en position où ce n'est pas lui qui domine, alors souvent je m'en amuse. Mais aujourd'hui je le laisse faire.

Ma respiration devient un chaos total au fur et à mesure des coups de reins, j'ai l'impression de mourir de bonheur et d'extase. Je sais qu'il est proche de la fin quand il vient mordiller mon sein gauche, je suis moi-même au maximum de ce que mon corps peut supporter. En 30 secondes, nous avons tous les deux atteint l'apogée de notre plaisir.

Sa tête est posée sur mon épaule le temps que nous retrouvions notre souffle, nos deux corps remplis de sueur sont enlacés, se complétant l'un et l'autre dans une osmose qui ne provient que de deux personnes éperdument amoureuses l'un de l'autre. Parfois je me dis qu'il n'y a que ses bras qui me font sentir vivante.

Fuck, SirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant