CHAPITRE XVIII*

2.2K 76 87
                                    

Nous partons nous coucher puisque demain a lieu les derniers essais libres mais également les qualifications. Lando et Lewis discutent tous les deux alors que j'allais passer le pas de ma porte Lando m'appelle.

-Lewis : Nous avons décidé que l'on dormirait un jour sur deux avec toi, enfin si tu veux bien ?

-Moi : Je veux bien... merci

Ils sourient, Lewis nous souhaite une bonne nuit et Lando me rejoint donc dans ma chambre après avoir récupérer quelques affaires. Il va se changer dans la salle de bain et quand il revient je vais à mon tour me laver. Sous l'eau, j'aperçois le rasoir de Lewis qu'il a dû oublier ce matin, sa lame m'appelle mais je réussis à ne pas craquer, je ne touche pas à son rasoir et retourne dans mon lit, un sourire victorieux sur les lèvres, fière de moi

-Moi : Je n'ai pas craquée Lando, j'ai vu son rasoir mais je ne l'ai pas touché !

Il me sourit et me félicite, il faut se satisfaire de petites victoires comme celle-ci. Nous nous endormons rapidement, je ne suis pas une seule fois réveillée ce qui était devenu très rare chez moi. Nous partons prendre le petit déjeuner avec les garçons. Max nous rejoint en pyjama et c'est hilarant, on dirait qu'il n'a pas dormi et son vieux short marron est bien trop petit pour lui. Nous avons appris hier soir que les deux pilotes Red Bull logeaient dans le même hôtel que nous, c'est une belle coïncidence.

-Max : Je ne veux rien entendre, c'est le matin.

Nous rigolons puis avec mes deux pilotes Mercedes nous nous rendons sur le paddock. Je les fais travailler leurs reflex et leur rapidité. Je montre à Lando 2 ou 3 petits exercices d'échauffement que je trouve primordiaux avant de monter dans une monoplace. Tout se passe pour le mieux et les derniers essais prennent fin.

George, Max, Charles et Pierre nous rejoignent et nous partons manger tous ensemble, l'ambiance et les rires sont aux rendez-vous. Tout le monde rigole, si bien que personne n'a remarqué que je ne touchais pas à mon assiette que je suis allée débarrasser le plus rapidement possible. Daniel nous rejoint en cours de route en râlant, visiblement les ingénieurs McLaren ne l'ont pas lâché, le pauvre. Les deux francophones n'arrêtent pas de se chercher depuis tout à l'heure, l'explosion va bientôt avoir lieu.

-Pierre : Charles, si tu ne poses pas cette bouteille d'eau, je t'explose !

Charles arrose le petit Gasly et il se met à courir après le monégasque, pendant ce temps, Max vole le portable du pilote Ferrari et le cache dans la veste de Lewis qui était parti se resservir. Après que Pierre est attrapé Charles, ils se rassoient et commencent à manger.

-Charles : Les gars, personne n'a vu mon portable ?

-Moi : Les gars ?

-Charles : Et notre princesse bien entendue ! Pardonnez-moi votre altesse.

-Moi : Je préfère. Mais non pas vu, tu l'as peut-être fait tomber quand tu courrais comme un mongolien.

-Charles : Je ne te permets pas ! Mais je vais voir...

Max me fait un clin d'œil discret et Charles tourne en rond dans la cafétéria, le nez par terre, c'est super drôle comme situation.

-Max : Tu trouves Charles ?

-Charles : Putain non ! Il n'a pas disparu quand même ! Pierre, tu peux m'appeler ?

Notre plan échoue à ce moment précis, le téléphone vibre dans la veste de Lewis et Charles vient le récupérer en courant

-Charles : Espèce de traitre ! Je croyais que tu étais mature moi !

-Lewis : Mais, je n'y suis pour rien ! Je ne savais même pas qu'il était dans ma veste !

Fuck, SirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant