Chapitre 2 : arrogante, avec du caractère et vulgaire

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Camille : Bonne chance ma belle !

Moi: Je t'ai dit de ne pas m'appeler comme ça ! Je lui crie ce qui attire l'attention d'une rousse en combi noire qui court vers moi. 

Je ne presse pas le pas, persuadée que je n'ai pas à m'inquiéter. Elle sort un flingue de sa poche et frôle mon bras. Je me précipite désormais vers elle et commence un duel à main nue avec la femme.

? : T'es qui toi !

Moi : Oh la ferme !

Soit elle est idiote soit elle ruse pour me déstabiliser. Je lui donne un coup de poing dans sa mâchoire. Elle se stoppe et crache du sang.

Moi : Bah alors ! Je lui ris au visage.

Elle m'envoie à son tour son pied dans mon nez. 

? : Pardon tu disais ?

Je n'arrête pas de me battre avec elle pour autant. Je réussis à la toucher derrière le genou et ainsi l'immobiliser au sol.

Moi : Ciao ma belle.

Je change d'adversaire et me retrouve face à un beau blond avec une combinaison aux couleurs de l'Amérique.

Moi : Laisse-moi deviner. Toi, t'es Captain America ! Je le pointe du doigt.

? : Steve Rogers.

Moi : Trêve de présentation !

Je lutte contre l'homme mais je vois bien que sa force est supérieure à la mienne. Je décide alors de prendre mon couteau pour tenter d'équilibrer mes chances de l'éliminer. Soudain, je reçois une balle dans mon épaule. Comment elle a pu traverser ma combinaison et d'où elle provient ? Je hurle de douleur en me la tenant.

Steve : Ca va ?

Moi : T'es con ou quoi !

Je lui lance mon couteau au visage et laisse une coupure sur sa joue. Il la touche et me montre son doigt coloré de rouge.

Steve : Bien joué !

Je soupire d'exaspération et m'enfuis dans la forêt. J'enlève ma capuche et en arrache un bout de tissu pour me faire un garrot. Je craque ma nuque et mords ma lèvre pour ne pas crier.

Camille : Maria ça va ? Il me demande à l'oreillette.

Moi : J'ai été touché mais je vais m'en sortir.

Camille : Fais attention à toi !

Moi : C'est bon Camille je vais bien ! J'y retourne ! Je m'énerve.

Camille : Ok, mais.. Je le mute.

Moi : Insupportable ! Je jure.

Je me redirige vers le lieu de bataille. Un bon nombre de nos soldats sont à terre.

Moi : Merde.

? : Oui, tu peux le dire ! Dit une voix grave derrière moi.

Je me retourne et me prends un poing à la figure. Je perds alors connaissance.

Lorsque je rouvre mes yeux, je suis attachée sur une chaise au centre d'un pièce vide avec une caméra dans un coin. Soudain, une douleur me prend à l'épaule.

Moi : Aaaah, putain de merde !

Je relève ma tête et remarque une silhouette de l'autre côté de la vitre qui sépare les deux salles. L'homme a une drôle de manière de tailler sa barbe.

Pour le meilleur et pour le pireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant