Chapitre 40 : en fuite

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J'attrape le sac que j'ai ramené de l'hôpital et le pose sur mon lit. J'y mets tous les vêtements que j'ai, je cours dans la salle de bain pour rattrouper toutes mes affaires. Je me change et enfile des habits noirs et une casquette. Je me glisse discrètement dans la chambre de Steve et y trouve un flingue que je cache dans ma poche. Je retourne dans ma chambre et ferme mon bagage.

Je descends les escaliers avec précaution pour voir où se trouvent les héros. Ils sont toujours le salon ce qui me laisse la possibilité de prendre la porte d'entrée juste en face. Je remonte récupérer mes affaires et quitte la maison sans un bruit.

J'avoue que je ne sais pas où je suis ni où je vais mais ça m'est égal. Je ne peux pas rester avec eux. Je vais simplement changer de vie. Même si la plupart était gentille avec moi, je ne peux pas.

Je m'enfonce dans une forêt. Merde, j'ai oublié un détail. Je n'ai pas de téléphone. Alors ça pour être pratique, c'est très pratique. Je n'ai ni l'heure ni de moyen de communication. J'ai seulement besoin de rejoindre la ville la plus proche. Mais en attendant, je ne peux pas courir trop longtemps.

Je marche pendant à peu près quelques heures et je commence à avoir faim. Je cherche donc un village et en trouve enfin un. Je mets ma capuche et évite le regard des gens. Car oui, vivre et faire partie des Avengers ne vous laissent pas passer incognito. Je rentre dans une supérette et enlève mes lunettes de soleil. Je prends une bouteille d'eau, des sandwich et des bandages. Parce que évidemment, j'ai réussi à me faire quelques égratignures. Je pose mes emplettes sur le comptoir et sors un porte feuille. Je donne l'argent que je dois au vendeur qui doit avoir mon âge. J'en avais pas pris beaucoup donc il me reste à peine 20 euros.

Vendeur : Vous ferez gaffe vous saignez sur la joue.

Moi : Ah oui merci !

J'essuie ma joue avec ma manche.

Vendeur : Vous avez besoin d'aide ?

Moi : Si vous pouviez m'indiquer les toilettes, ce serait super.

Vendeur : Pas de souci, c'est la porte juste à votre gauche.

Moi : Merci. Je lui souris.

Je ressors des toilettes quelques minutes plus tard, soulagée et le visage propre.

Vendeur : Vous venez d'où comme ça ?

Moi : J'avais un appart à New York.

Vendeur : Et qu'est-ce que vous faîtes là ?

Moi : Une envie de changer.

Vendeur : Problèmes familiaux ?

Moi : On va dire ça.

Vendeur : Je peux vous demander votre nom ?

Moi : Katherine. Et vous ?

Vendeur : Anthony.

Nous nous serrons la main et discutons encore un peu.

Anthony : Je vais bientôt fermer.

Moi : Dacc.

Anthony : Tu vas où là ?

Moi : Excellente question. J'ai pas assez d'argent pour me payer un hôtel donc aucune idée.

J'avais pas pensé à ça. Décidement, je suis pas faite pour fuguer.

Anthony : Bah viens chez moi.

Pour le meilleur et pour le pireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant