Chapitre 3 : aucun avenir

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Rogers m'escorte jusqu'à cette fameuse cellule. Les couloirs sont lumineux et accueillants. Nous passons devant une pièce qui semble être une salle de réunion. Certains des Avengers y sont et me suivent du regard avant de reprendre leur discussion. Je reconnais la rousse contre qui je m'étais battue ce qui me fait sourire. Cette dernière m'a vue elle aussi mais elle, ne sourit pas.

Steve : Arrête de sourire comme ça on dirait une psychopathe.

Moi : Qu'est-ce qui te dit que je ne le suis pas ?

Steve : J'aime ta répartie.

Moi : Moi j'aime quand tu me fiches la paix. Je lui montre mes dents, focus.

Steve : T'es super drôle ma parole. On y est.

Nous sommes devant une porte, sur celle-ci il y a un rectangle qui donne vue sur la salle.

Moi : Ca a l'air génial ! Je dis ironiquement.

Steve : Ouais..

Moi : Captain, tu m'as promis à manger. J'espère que tu tiens tes promesses mon chou.

Steve : T'inquiète pas.

Nous entrons dans mon nouvel habitat. Un lit est placé dans un coin, avec une étagère au-dessus.

Moi : Et si je veux pisser, je fais comment ? Me dis pas que j'ai un pot de chambre quand même.

Steve : Tu appelles quelqu'un et on t'emmène dans une salle de bain.

Moi : Le problème, c'est que ma vessie est une chieuse, comme moi d'ailleurs.

Steve : On se verra plus souvent alors. Il me fait un clin d'oeil et je fais mine de vomir. Bon, je vais détacher tes mains et poser ça là. Il dépose un plateau avec mon repas et un verre d'eau.

Moi : Des couverts en plastique ? Je me moque.

Steve : On sait pas de quoi t'es capable.

Moi : Vous le verrez bien assez tôt. Je souffle.

Steve : J'ai entendu. Et c'est pas rassurant je suppose.

Moi : Tu verras bien. Je relève le menton.

Steve : Bon je te laisse.

Moi : A bientôt mon chou. Je lui envoie un baiser focus de nouveau sachant bien que j'use de mon charme.

Je tourne mes poignets marqués par les menottes. J'observe attentivement chaque issue ou solution qui pourraient m'aider à m'évader. A part éclater mon assiette par terre et me trancher la gorge avec les bouts de verre, il n'y a rien. Je mange un petit peu mais la faim a disparu. J'essaie également de dormir un peu mais comme à mon habitude je n'y parviens pas. Je me retourne une vingtaine de fois dans le lit. On frappe soudainement à la porte. Je sursaute et m'assieds.

Moi : Yup.

? : Je peux entrer ?

Moi : Est-ce que j'ai le choix ?

? : Pas vraiment. La porte s'ouvre.

Moi : Je me doutais que t'allais me rendre visite, Natasha.

Natasha : Comment tu connais mon nom ?

Moi : J'ai fait mes petites recherches. Je souris avec fierté.

Pour le meilleur et pour le pireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant