Mon caporal

Episode 56 : 13 ans

J'attendais Armin et Conny patiemment devant la porte d'entrée avec un panier en main.

- Bon les garçons, on se dépêche ! La charrette nous attend !

- On arrive ! Répondit Conny qui venait avec plein de patate chaude dans un panier.

- C'est un bon cadeau. Ricanais-je avant de monter dans la charrette en voyant Armin.

Nous attendions tous les trois impatiemment d'arriver à Mitras, tout se passait bien malgré le fait que Conny me fixait étrangement.

- Un problème ? Demandais-je

- Non, rien. C'est juste que je me demandais si-enfin- vous avez un diplôme en ménage ?

Armin le regardait avec les yeux écarquillé tandis que je cherchai dans ses yeux à savoir si sa question était sérieuse ou non, avant d'hurler de rire comme je ne l'avais fait depuis longtemps.

- Pourquoi cette question ? Demandais-je en essuyant mes larmes.

- Le caporal aime le ménage donc je me disais...

- Pour te rassurer Conny, je suis une très mauvaise femme de ménage. Mais j'ai de la chance d'avoir Eren, Armin et Mikasa qui sont très douée là-dedans pour s'occuper de la maison. Donc pour résumé, je suis une des pires bordélique du monde, mais Livaï n'en a aucune idée, et heureusement pour moi. Ricanais-je.

Une fois arrivé à Mitras, nous allions déjà voir tout les trois Sacha qui bavait rien qu'à la vue des patates et des gâteaux.

- Comment tu vas ma grande ? Demandais-je en m'asseyant à ses côtés.

- Ca va, plus de mal que de peur. Dit-elle avant qu'on toque à la porte, c'était Jean.

Nous parlâmes pendant au moins une heure, Armin était partie depuis environ. Lorsque je descendis au cachot, j'entendis une bribes de conversation

- Donc je n'ai plus que treize ans devant moi... Et toi Eren ? Demanda la voix d'Armin.

Treize ans ? C'était quoi cette histoire ? Je détestais écouter au porte mais là, ça me semble important.

- Un peu moins de huit ans.

- Non ! C'est faux.... ça ne se peut pas... Il y a forcément une erreur.

- Lorsqu'on disparaît avant d'avoir légué son pouvoir à quelqu'un... il se transmet de lui-même subitement à un nourrisson issu du peuple d'Ymir, dès sa venue au monde. Ce phénomène se produit indépendamment de la distance géographique et de tout lien de filiation. Quelqu'un a dit avoir vu "un chemin". Comme si les membres du peuple d'Ymir étaient tous connectés entre eux par quelque chose d'invisible. Il arrive aussi que des souvenirs ou les pensées d'autrui empruntent la même voie. C'est par lui que passent le sang et les os qui constituent les titans. Un chemin inobservable à l'oeil nu. Tous les chemins s'organisent autour d'un même axe, qui n'est autre que... "Le titan originel".

- C'est quoi cette histoire Eren ? Treize et huit ans ? Vous- Enfin-Non ! Ymir aurait pu vous transformer en immortel je sais pas moi ! M'exclamais-je. C'est beaucoup trop court. Dis-je en sentant les larmes couler. Vous êtes mes bébés, qu'est-ce qu'on va devenir Mikasa et moi hein ?

- C'est le cycle de la vie Arya.

- Bah c'est un cycle de merde ! M'exclamais-je. On va trouvé une solution. Je remurais ciel et terre pour ça ! Et même s'il faut que j'y laisse la peau, je le ferais ! Parce que vous êtes mes enfants et aucun titan ou je ne sais qu'elle chose ne pourra m'empêcher de me battre pour eux !

- Il n'y a aucune solution pour ça. Dit Eren

- Oh que si, il y a toujours une solution. Si-Si on arrivait à comprendre l'origine des titans, on pourrait probablement supprimé vos pouvoirs à tout jamais. Plus personne ne serait disposer à devenir des titans.

- Ca peut tenir la route. Répondit Armin

- Il nous faut juste plus d'information sur les titan originel et vous deux vous allez devoir faire des efforts. Peut-être que les personnes qui avaient vos titans savaient des choses. Dis-je avec un petit sourire. Après ce n'est plus de mon ressort.

Je décidais de les laisser partir pour qu'il médite la question et Armin et Conny avaient décidé de rester et moi j'étais aller chercher dans mon bureau tout les documents que j'avais à remplir pour aujourd'hui.

Une fois arrivé à la maison, je ne fis pas attention à Livaï et Hansi qui parlaient autour d'un thé. Je m'installais à mon bureau et regardais les documents qui m'attendaient. Il n'y avait que des documents pour confirmé les décès qu'il y avait eu dans le bataillon. Je devais signé et confirmé ce qu'Hansi avait déjà remplit et remplir le formulaire pour que les familles est le droit à une indemnisation. Je soupirais déjà à cette idée. Chaque feuille que je prenais était une torture, je pleurais comme une enfant certain soldat n'avait personne et aucun souhait pour plus tard. Mais d'autre avait une famille, des enfants, ils n'étaient pas seuls. Beaucoup n'était que des enfants.

- Tch, t'es beaucoup trop sensible.

- Excuse-moi de ressentir quelque chose, certain soldats sont très touchant. Dis-je en essuyant mes larmes.

- Tu devrais faire une pause, Conny et Armin sont rentrées et Hansi fait le diné. Si j'étais toi je le mangerais pas, il doit surement être empoisonné. Dit-il se qui me fit rouler des yeux et ricaner.

- Tu as surement raison, je vais aller voir se qu'elle fait. Dis-je en me levant avant de poser un baiser sur ses lèvres.

--------------------------------------

Prochain épisode : Réunion