Episode 46 : Confession

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En voyant les enfants je réalisai que la famille que j'avais choisi avait disparu depuis longtemps. Mon grand-frère Alex, Hannes l'homme que je voyais comme mon père, tous sont mort sans que je puisse faire quoi que ce soit. Maintenant ma seule famille se résumait maintenant à Eren, Armin et Mikasa. Bien évidemment je n'oubliai pas Clarissa et Amalia.

Je pris un cheval et me dirigeai un endroit où Livaï m'avait emmené il a quelque semaine. Une fois arrivé, j'aperçus une silhouette au loin. J'accrochai mon cheval à côté de celui que je reconnaissais très bien. Etoile. Je m'approchai doucement de l'homme que je convoitais, avant de m'assoir à ses côtés.

- Qu'est-ce que tu fou ici ? Me demanda Livaï

- Je peux te poser la même question. Dis-je doucement

- Tch

- Tous les amis des enfants sont à la maison, même Historia. Alors Je me suis dit que je devais les laisser seul. Abdiquais-je

- Je vois

Je posai ma main sur la sienne innocemment et regardais le magnifique paysage qui s'offrait à nous.

- Comment tu as découvert cet endroit ? Demandais-je

- Tch

- Pardon, je n'aurais pas du poser la question

- C'est Erwin.

- Erwin Smith ? Demandais-je en haussant un sourcil

- Ouai, le lendemain de ma première expédition. Je ne répondis rien s'entend qu'il avait besoin de se confier, sa main serra plus fort la mienne. Mes amis sont mort, ce jour-là. Bouffé par un titan. Si je n'étais pas partit, pour aller tuer Erwin, ils ne serraient jamais mort.

- Ou bien tu serais mort avec Livaï.

Je me tournai vers lui et attrapa les joues.

- Livaï Ackerman, vivre sans regret. C'est toi-même qui l'a dit. Ce n'est pas de ta faute. Je ne sais pas comment s'appelaient tes amis mais

- Furlan et Isabel

- Furlan et Isabel, sont fières de ce que tu es devenu. Même si je suis sûr qu'ils apprécieraient fortement de te voir sourire et chanter la vie tout les jours, tout comme moi. Dis-je avant de poser mes lèvres délicatement sur les siennes.

- Tch, je me suis emporter.

- Fallait bien que ça arrive un jour. Dis-je avec un petit sourire.

- Tch.

- Dit moi c'est un tic chez toi, le "tch" ou comment ? Dis-je avec un air rieur

- Tch... Dit-il avant que mon ventre se mette à gargouiller et que je me mirent à rougir.

- Et toi c'est un tic chez toi de rougir pour des choses normales ? Demanda-t-il

- On peut dire ça. Ricanais-je

- On va aller te chercher un truc à te mettre sous la dent dans ce cas. Dit-il en se dirigeant vers Etoile.

Nous nous baladâmes dans la rue avec les chevaux, les gens nous regardaient étrangement. C'est vrai que ce n'est pas tout les jours qu'on voit le caporal accompagné d'une femme et encore moins l'assistante en chef du général de l'armé. Soudain un enfant fonça dans Livaï, et là tout le monde s'arrêta de respirer. Même-moi, j'avais une hésitation sur son comportement. Je savais qu'il n'était pas méchant mais, on ne savait jamais. A ma grande surprise, Livaï aida le petit garçon à se relever et lui chuchota quelque chose dans l'oreille et le petit rigola aux éclats. Ce qui me fit sourire niaisement, finalement le caporal n'était pas si dur que ça avec les enfants. Encore un mythe. Livaï se dirigeait vers moi et s'arrêtait chez un marchand de bonbon. Il en acheta plusieurs et en donna au petit.

- Dit donc, il y a de nombreuse chose que je ne sais pas sur le caporal-chef Livaï. Dis-je avec un sourire malicieux. Et tu sais quoi ? J'ai encore plus envie de les découvrir. Dis-je avant de me diriger vers un marchant qui vendait de la nourriture.

- Tch.

Une fois que nous avions acheté ce qu'il nous fallait nous nous installâmes dans un parc à l'abris des regard. Je posai mon regard sur lui, je me posai plein de question sur lui, sur nous et il me fallait absolument des réponses .

- Parle. M'ordonna-t-il

- Hm, je me disais jusque que nous entretenions une relation sans presque rien savoir de l'autre. Dis-je avec un petit sourire

- Et que propose tu pour y remédié

- Un petit question-réponse. Dis-je en haussant les épaules

- Tch, commence

- Ton anniversaire ?

- 25 décembre, le tient ?

- T'es un vrai cadeau du ciel au fait, moi c'est le 14 mars. Pourquoi avoir rejoint le bataillon d'exploration ?

A ma question je le sentis se tendre

- Tu n'es pas obligé de

- Erwin. C'était sois la prison sois le bataillon. Je l'interrogeai du regard. J'étais une merde des bas-fonds, un mec nous a proposé un contrat à mes amis et moi. On devait tuer Erwin et récupéré des documents en échange de notre liberté. Résuma-t-il avec un air songeur.

J'avais déjà entendu parler de cette affaire, à vrai dire c'était moi-même qui avait livré la lettre à Erwin . A propos de son plan d'évasion.

- C'est à toi de poser une question.

- Tch, ce jeu de question c'est vraiment de la merde.

- T'es pas drôle. Dis-je en le poussant doucement avec la main sans qu'il bouge d'un moindre centimètre. Rassure-moi, tu t'es pas cloué au sol ? Demandais-je avec un air rieur.

- Tch tu va voir ce que c'est être cloué au sol. Dit-il en me poussant et en se mettant au dessus de moi. ce qui me fit ricaner.

- J'aime bien quand t'es autoritaire comme ça, c'est sexy. Dis-je en me mordant la lèvre

- Oi, dit pas des trucs comme ça la chieuse.

- Sinon quoi ? Le provoquais-je.

- Sinon, je pourrais pas me retenir et j'pense pas que t'es envie de te faire prendre devant tout le monde. Me dit-il avant que j'hurle de rire.

Prochain épisode : Le projet d'Historia

Mon caporalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant