Episode 75 : Le tribunal

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Cette après-midi après de longue heure de shopping et un repas au restaurant beaucoup trop cher. Mary m'avait demander de bien m'habiller pour aller je ne sais où. Mais étant donnée que celle-ci avait oublié que mes nouveaux vêtements venaient d'être lavé et qu'il ne me restait plus rien à me mettre. Je restais en sous-vêtement dans la salle de bain, je criais son nom et lorsqu'elle arriva elle me regarda de haut en bas avant de me sourire.

- Oui ?! Oh, je vois, j'avais oublié tu as de la chance que j'ai conservé mes robes de grossesse !

Lorsqu'elle revint, elle me donna une robe avec de fleurie. Une fois la enfilé, je sentis le bébé bouger ce qui m'arracha un léger sourire.

- Oh, qu'est-ce qu'il y a ? Tu sais, si c'est ton papa qui te manque, il me manque aussi. Flocon.

Flocon était un surnom ridicule que j'avais donnée au bébé, après la découverte de ma grossesse.

Assise dans la charrette avec Mary, je me demandais ce que nous allions faire. Lorsque je regardais vers l'extérieur, je réalisai que l'on nous emmenait au niveau de Mitras.

- Daris t'as demandé de me faire venir ? Mes cafés lui manque ? Riais-je

- Oh non, ne me parle pas de cet homme ! Qu'est-ce qu'il peut être aigris et psychopathe ! Je n'ai jamais compris comment tu faisais pour ne serais que travailler avec lui.

- Alors où allons-nous ? Demandais-je en haussant un sourcil.

- A Mitras ! Et plus précisément au tribunal !

- Oh mon Dieu, qu'est-ce qu'Eren a encore fait ? M'inquiétais-je

- Rien qui ne devrait t'inquiété, je suis sûre et certaine que la juge se réconciliera avec ton neveu.

- La juge ? Depuis quand il y a des femmes juges ? Dis-je en haussant le sourcil

- Oh, une nouveauté surement. Tu devrais tenter ta chance ! Je te vois bien juge !

- Sans façon.

- Nous sommes arrivés mesdames. Nous dit le cochet pendant que j'angoissais de plus en plus.

Eren avait le don de faire d'atroce bêtise, et ce n'était pas la première fois. Même si la première fois, nous ne pouvions pas vraiment dire que c'était de sa faute.

Lorsque nous arrivâmes devant la porte où Eren s'était fait jugé la première fois. Mary me faussa compagnie pour aller aux toilettes. Apparemment elle était dans la mauvaise période.

Au moment où j'ouvris les deux grandes portes, je réalisai que la salle de tribunal était complètement vide. Nous avions dû nous trompé de salle, mais au moment où je m'apprêtais à partir, j'entendis des bruit de pas. Ma conscience me soufflait de partir, mais mon corps voulait connaître l'origine du bruit. Lorsque j'arrivais au centre de la pièce, je posai mon regard partout pour voir s'il y avais l'ombre d'une personne, mais rien. J'entendis de léger bruit de pas, ce qui me faisait frissonné, c'était une blague de mauvais goût.

- Il y a quelqu'un ? Demandais-je la voix tremblante tout en priant pour que ce ne soit pas la fin.

- La première fois que je t'ai vu, c'était ici, dans ce tribunal. Dit une voix que je ne connaissais que trop bien. Tu étais à cet emplacement. Continua cette voix, lorsque je me retournais je fis face à Livaï qui pointait l'emplacement des témoins.

C'est à ce moment-là que je compris qu'il n'y avait en réalité, aucune urgence toilette. Juste un coup-monté, ridicule. Je reportais mon attention sur Livaï pour écouter ce qu'il avait à dire.

- Tu portais une robe bleue ciel et tes longs cheveux étaient détachés, il retombait en cascade sur ton corps frêle. Dit-il en descendant pour se mettre face à moi, son visage me paraissait soudainement beaucoup plus marqué par l'âge, il avait l'air de ne pas avoir dormis durant des jours.

Je le regardais avec des grands yeux, comment pouvait-il se souvenir ne serait-ce que de ma tenue ce jour-là. C'était simple pour moi de me souvenir des siennes puisque qu'il était un soldat, mais avec tout les vêtements que j'avais porté en je ne sais combien d'année depuis notre rencontre. Il s'en souvenait.

- Lorsque tu es rentré, tu as illuminé la pièce. Tu ne t'ai s'en doute pas rendue compte mais tout les regard était poser sur toi. Même avec ce léger air énervé et perturbé que tu affichais, tu étais à coupé le souffle de plus d'un.

Je le regardais les yeux brillant, un Ackerman qui utilisait des aussi belle parole, ça n'arrivai même pas à Noël.

- Et au moment où tu as répliquer face à cet idiot de marchant, j'ai compris que tu étais la bonne. Arya, ton prénom a ranimé tout ce que je croyais disparu chez moi. Arya, je suis désolé. Me dit-il dans le blanc des yeux.

- Si tu crois que des excuses vont suffire, dis-je en commençant à partir même si j'étais affreusement touché par ses paroles.

- Je n'aurais jamais dû te faire un interrogatoire et surtout, te laisser autant seule. C'est pour ça que j'ai pauser un congé jusqu'à la naissance du bébé.

Je me retournais vivement les yeux écarquillé.

- Je... Tu n'as pas fais ça ?!

- Oi, écoute, je sais que j'ai pas été très présent ses derniers temps. Mais je veux être présent pour toi et le mioche, pas comme mon géniteur l'a fait avant moi.

- Livaï... Dis-je en sentant les larmes venir

- Avant d'être un soldat, je suis aussi avant tout l'homme qui est tombé amoureux de toi et tu es la femme qui passe mes intérêts avant les tiens, alors laisse moi le faire pour toi.

- Qui me dit que tu va faire comme avant ? Me laisser pour tes soldats ?

- Parce que je t'aime Arya Lewis, et que je veux passé toute ma vie avec toi. Jusqu'à ce que la mort nous sépare.

- Jusqu'à ce que l'amour nous sépare... Répétais-je mot par mot avant de l'embrasser. Je-Je veux me marier avec toi maintenant.

- Oi, oi, j'ai déjà un projet en cours. Tu as fait la demande, je m'occupe du reste, attend juste la fin du printemps.

- J'attendrais. Comment tu te souviens du moindre détail ?

- Parce que je te vois Arya, et je vois aussi cette nouvelle coiffure. J'aime beaucoup tes cheveux comme ça.

- Merci, tu sais, je crois que tu ne m'as jamais dit autant de chose adorable depuis que je te connais, dis-je doucement en le prenant dans mes bras.

- Parce que je ne me rendais pas encore compte de la chance que j'avais.

- En tout cas, c'est très réussi. Par contre, je te préviens Ackerman, je sais que tu préfères les actes au parole. Alors c'est ta dernière chance. Le menaçais-je le regard noir.

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Prochain épisode : Beaucoup trop de prénom !

Bon, apparemment la rentré ce passe soit jeudi, soit vendredi, donc j'ai décidé de vous postez un chapitre par jour jusqu'à dimanche !

Mon caporalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant