Mon caporal

Episode 59 : Légion d'honneur

Spoil saison 4 partie 2. Prévenu comme d'habitude par des *****

J'étais allée dans mon bureau pour prendre ma fameuse veste verte qui représentait les différents corps d'armée.

Mais lorsque je voulu la fermer, ce ne voulu pas passé. J'avais grossis. Je me regardais dans le miroir dépité, il fallait que j'aille demander à Daris une nouvelle veste. Lui qui m'avait dit d'arrêter de me goinfrer au risque de ne plus rentrer dans mes vêtements , avait raison.

C'est en reprenant ma fierté avec difficulté que j'entrai dans le bureau de Daris.

- Un problème ? Arya

- J'aurais besoin d'un nouveau manteau

- Tu l'as déchiré ?

- Non, il est devenu trop petit. Avouais-je d'un air dépité alors qu'il se mit à rire.

- Je t'avais bien dit de continuer le sport et de ne pas manger autant de gâteau. Me dit ça voit graisseuse et moqueuse derrière moi.

- Donne moi cette veste et tait toi. Dis-je vexer.

Il est vrai que j'avais abusé ces derniers temps, mais j'avais mes raisons. Je stressais beaucoup trop, et le seul moyen de ne pas penser était la nourriture. Chacun son truc. Une fois ma veste en main, je me dirigeai rapidement vers la salle où tout le monde attendait patiemment. Je saluai quelque haut placé et membre des différentes brigades, lorsque j'entendis quelqu'un en colère parler. Je tournai mon regard vers le bruit en question et aperçu. C'était Frock, il parlait des nouvelles recrue et autre. Je me dirigeai vers eux.

- Les enfants, on est en publique donc vous me ferez le plaisir de ne pas faire trop de bruit et

- Frock à entièrement raison, c'est le major Erwin qui aurait dû survivre et pas moi. Je n'ai pas le potentiel qu'il faut pour changer les choses, c'est évident.

- Arrête de raconter n'importe quoi Armin. Soufflais-je

- Et comment peut tu en être aussi sûr ? Personnellement j'en sais rien, je sais pas si c'était le bon choix, personne ne peux le dire, personne ne sait ce qu'il va arrivé. Dit moi, est-ce que tu as vu ce qu'il y a de l'autre côté du mur ? Est-ce que tu sais ce qu'il y a au-delà ? Dit Eren.

- La mer

- Oui, c'est ça ! Il y a la mer, et tu ne sais quoi que ce soit finalement, que ce soit sur les lacs de feu sur les terre de glace ou les plaines de sable les possibilités sont infinis de l'autre côté. Je suis sur qu'au-delà du mur la liberté nous att.

- Eh les gamins, c'est l'heure. En rang.

- Arrête de douter de toi. Soufflais-je à Armin avant de partir me mettre en place.

Ils étaient tout les neuf à genoux devant la reine, nous faisions une minute de silence pour les soldats défunt. Eren m'avait toujours l'air songeur depuis qu'il était sortit du cachot. Chacun à son tours baisait la main d'Historia mais lorsque ce fut le tour d'Eren, il resta figé pendant au moins une dizaine de seconde jusqu'à ce qu'Historia l'appelle.

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- C'est ce jour-là que tu as tout compris.... C'est pour ça que tu étais comme ça.

- Oui.

- Pourquoi porté le poid pour toi tout seul ? Tu sais très bien que je t'aurais aidé ?!

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Une fois la cérémonie terminé, Hansi avait décida d'aller au bataillon pour régler de la paperasse avec Livaï tandis que je rentrai avec les enfants en charrette.

- Tout va bien Eren ? Demandais-je.

- Oui pourquoi ?

- Tu m'as l'air... Perturbé en ce moment.

- Est-ce qu'on pourra parler seul à seul après ? Me demanda-t-il

- Oui, mais d'abord je vais faire manger Mikasa, jusqu'à ce qu'elle vomisse. Regarde moi ça ! Quand tu perd du poids, j'en prend ! M'exclamais-je l'air rieur. Et Armin, tu as des théories à me faire partager.

- Et toi tu devras nous parler plus profondément de ta relation avec le caporal ! S'exclama Armin.

- Oui c'était prévu. Riais-je en descendant de la charrette. Non, finalement je vais parler à Eren, on va un peu se balader. Je compte sur vous deux pour faire à manger. Dis-je en souriant à Armin et Mikasa.

- Non finalement je n'ai plus envie de parler. Mais par contre, j'ai une faim de loup ! S'exclama-t-il

- Je suppose qu'on va devoir s'y mettre alors. Dis-je avec un grand sourire

Une fois le repas terminé une douce odeur de nourriture envahissait mes narines. La table était prête, Armin parlait à Eren et moi je rigolais avec Mikasa en me remémorant d'ancien souvenirs.

- C'est vrai que plus jeune Eren était un cas spécial ! M'exclamais-je. Mais jamais je n'oublierai le coup du chocolat ! Riais-je à m'en tordre le ventre

Je pris du pain et le posai sur la table avant de m'installer tranquillement à table. Je servis tout le monde avec un grand sourire, ce genre de moment étaient très rare depuis qu'ils étaient à l'armée.

- Je vous préviens, celui qui ne termine pas son assiette je le nourrirais avec la machine de Daris ! M'exclamais-je en m'emparant de ma fourchette tandis qu'ils me regardaient avec effrois.

Le repas se passait plutôt bien, mais je cherchais une manière de leur annoncer que je voulais vivre avec Livaï.

- Les enfants ? J'ai quelque chose à vous dire. L'attention se concentra vers moi se qui me fit légèrement rougir, je savais que la pire réaction serait celle d'Eren. Mikasa et Armin savaient être raisonnable. Je-vous savez que j'entretiens une relation avec le caporal depuis pas mal de temps et

- Tu es enceinte ?! S'exclama Eren soudainement réveillé.

- Je vais le tuer. Grogna Mikasa.

- Laissez-là finir sa phrase ! S'exclama le jeune Arlet.

- Non ! Pas de bébé prévu, je sais que j'ai grossis mais c'est vachement vexant Jaëger. Je voulais juste vous dire que je souhaitais vivre avec lui ! M'exclamais-je.

- Tu nous laisses tombé ? Demanda Eren

- Non Eren ! Je veux juste vivre avec l'homme que j'aime et ma famille.

- C'est une bonne idée ! S'exclama Armin.

La seule personne qui devait me soutenir à cette table. Mikasa restait silencieuse mais son regard n'en disait pas moins. Elle n'aimait pas le caporal et ça ne changerait pas. Ackerman ou pas.

- Ecoutez... C'est la première relation vraiment sérieuse que j'ai, et Livaï accepte le fait que j'ai à ma charge trois enfants. Si vous croyez que le fait qu'il vive avec moi changera le fait que je m'occupe ou non de vous, vous avez tord. Et Livaï ne vous empêchera jamais de rester chez vous. Bien évidemment, je comprendrais que vous ne souhaitiez pas démanger et garder la maison de votre enfance. Mais je l'aime. Vraiment beaucoup. Dis-je avant de me mordre la lèvre inférieure angoissé.

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Prochain épisode : La maison ?