Mon caporal

Episode 66 : Une ou deux semaines d'enfer

On dit que c'est lorsqu'on vit avec quelqu'un qu'on en apprend le plus sur lui ou elle.

Une semaine, cent-soixante-huit-heures, six cent quatre mille huit cent seconde. Que j'étais au près de Livaï, constamment vingt quatre heures sur vingt-quatre. Il mesurait à la milliseconde près mon temps de travail et mon temps de visite. En vingt cinq en de vie, je n'avais jamais vue une maison aussi propre de toute ma vie. Il n'y avait pas une poussière sur le sol, pas une miette. Chaque chose que je touchai devait être désinfectée à l'avance pour, je cite " Que le mioche n'attrape pas une merde ". Je n'avais hâte que d'une chose... Travailler.

Alors quel fût mon bonheur lorsque je me levais ce matin et qu'un soldat m'emmena tout mon travail de la semaine, avec une lettre signé Daris Zackley, me disant de prendre une semaine de plus parce que mon travail était plus efficace chez moi. Bien évidemment, Livaï ayant lu la lettre avant moi, décida de m'envoyer un soldat pour me surveiller, moi et le bébé. Et quel ne fût pas ma surprise lorsque je vis Floch face à moi. Le gamin le plus sanguin et le plus obéissant que je connaissais, tout ça pour qu'il se face bien voir. Si Livaï souhaitait que je face une fausse couche, c'était réussi.

- Floch ? Tu ne veux donc pas t'assoir ? ça fait une heure que tu es debout comme un piquet.

- Non, le caporal à bien insister sur le fait que je ne devais cédé à aucun de vos caprices et ne pas me mêlé de votre vie privé sauf lorsque c'était quelque chose d'ordre grave.

- Je vais le tuer. Soufflais-je. Il t'a aussi demandé de reporter tout mes faits et gestes, n'est-ce pas ?

- En effet. Je dois envoyé un rapport toute les heures, à un soldat.

- Très bien, alors Floch, écoute-moi bien. Ecrit mots pour mots dans ton prochain rapport, que si le caporal-chef Livaï continu à faire de tel chose, je le quitte et retourne dans mon ancienne maison. C'est noté ?

- Oui

- Très bien, je vais aller faire une sieste, tu peux aussi le noter. Ah et si tu peux rajouter, ma demande de voir Armin, Mikasa et Eren.

- Très bien

- C'est étrange, tu es beaucoup plus docile que d'habitude. Tu vas bien ? Demandais-je en me retournant et en regardant le regardant de la moitié des escaliers.

- Ma mère m'a dit qu'il ne fallait jamais énervé les femmes enceintes et je ne veux pas avoir les foudres du caporal.

- Je comprends, il peut-être cruel par moment. Dis-je avec un léger sourire avant de monter à l'étage.

Je ne savais pas combien de temps j'avais dormis, mais la seule chose que j'espérais c'était que Floch était partit remplacer par mes neveux et ma nièce. Lorsque je descendis, je sentis une douce odeur de nourriture et des bribes de discutions.

- Arya ! Tu es réveillé ? Me demanda Armin léger sourire aux lèvres.

- Complètement ! Je suis contente que vous soyez-là.

- Le caporal nous a dit que tu avais besoin de nous a la maison, alors on est là ! On était en train de faire ton plat préféré.

- Avec amour ? Dis-je en faisant la moue

- Avec amour. Dit-il en souriant avant que je le prenne dans mes bras.

Je me dirigeai vers la cuisine avec un grand sourire aux lèvres, je vis Mikasa et Eren à la tâche. Ils étaient tout les deux concentrés.

- Ca sent vachement bon ! M'exclamais-je

- Tante Arya ! Dit Mikasa avant de me sauter dans mes bras

- Coucou ma grande.

- Comment va le bébé ? Je peux ? Demanda-t-elle en rougissant et en posant son regard sur mon ventre

J'hochai la tête pour lui répondre positivement et lorsqu'elle posa sa main sur mon ventre. Le bébé lui donna un coup et elle me regarda émerveillé. Je n'avais pas vu ce regard depuis des années. Quant à Eren, il m'avait l'air un peu moins grincheux que d'habitude à mon plus grand bonheur.

- On a bientôt terminé, commença Eren. Armin, Mikasa ? Vous pouvez préparez la table.

- Je vais vous aidez.

- Non, ne t'inquiète pas on s'occupe de tout.

- D'accord, soufflais-je. Je vais m'assoir sur le canapé et ne rien faire dans ce cas. Mais je tiens à vous rappelez que je suis enceinte, pas handicapé. Dis-je en partant m'installer.

J'entendis la porte s'ouvrir et deux voix, c'était Hansi et Livaï. Je m'empressais d'aller devant la porte d'entrer pour accueillir mon amie comme il se doit. Elle était toujours aussi causante que d'habitude. ce qui me fit afficher un sourire encore plus grand.

- Hansi ! M'exclamais-je en la serrant dans mes bras.

- Arya, ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu. Livaï t'as séquestré où quoi ?

- Si tu savais... Soupirais-je. Viens t'installer.

- J'espère que je ne gène pas trop Livaï m'a proposé de venir et.

- Oi, je t'ai dit que tu dérangeais pas quat 'yeux

- Livaï à raison, tu es toujours la bienvenue ! Donne moi ta veste.

- Attend, attend. Dit-elle en se mettant à genoux pour être face à mon ventre. Coucou toi ! C'est Hansi t'as future marraine, tu m'as l'air d'être très grand ! Tu sais quand tu seras née je t'exposerais toute mes connaissances ! Tu seras mon successeur ! Dit-elle en caressant mon ventre.

- Ni compte pas trop la binoclarde.

Après les paroles de Livaï, je laissais Hansi s'installer et lançais un regard à Livaï avant de poser le manteau de mon amie.

- Oi, c'est quoi le problème.

- On parlera de ça avant de dormir, mais pour résumé, je n'aime pas être séquestré comme ça.

- Tch...

- Allons mangé, et merci de m'avoir emmené tout ce monde, ça me rend vraiment heureuse.

Une fois tout le monde installé et le repas servis, nous nous mirent tous à parler ensemble ou du moins Hansi meublait toute la conversation. Ce genre de repas m'avait manqué, voir tout les gens que j'aimais réunis c'était génial.

- Donc je disais, il nous reste à peu près une centaine de titan partout. La plupart sont concentré dans l'enceinte du mur Maria et

- Hansi ? L'appelais-je. Pourrais-tu juste le temps d'une soirée ne pas parler travail et titan ?

- C'est vrai, pardon. Vous avez trouvé un nom pour le bébé ? Parce que j'ai réfléchis, je me suis dit, pourquoi ne pas prendre un nom mixte ? Et là, révélation ! Hansi, vous pouvez appelez votre enfant Hansi.

- Dans tes rêves la binoclarde

- Non mais quand on y pense Hansi c'est le prénom parfait, je suis le major et

Et c'est comme ça que s'en est suivis en long débat sur pourquoi notre bébé devrait s'appeler Hansi.

--------------------------------------------------------

Prochain épisode : Journée en famille