—Arrête la...
Un léger murmure résonne dans ma tête, envoyant de l'adrénaline dans mes veines.
J'essaie de m'asseoir, mais mon épaule blessée me gêne.
—Argh...
Je sens des larmes couler de mes yeux et atterrir sur ma jupe tachée de sang.
—Je ... je ne peux pas...
Ma voix a une résonance étrange dans ces couloirs sinistres. Je ferme mes yeux, lentement. La faim tenaille toujours mes entrailles, je me sens de plus en plus faible comme si la vie était en train de se retirer de moi.
Je ne sais même pas si Yebin est toujours vivante ou si elle est déjà morte comme tous les autres. Nous sommes déjà destinés à mourir de toute façon. . . Alors à quoi ça sert de lutter?
Mourir est la meilleure option.
—Lève-toi...
Jusqu'à il y a un instant, ce couloir ne contenait aucun signe de vie, mais maintenant je peux sentir quelqu'un se tenir juste devant moi.
Ouvrant lentement les yeux, j'aperçois une cheville blanche et mince. Choquée, je lève la tête. Je n'arrive pas y croire. C'est elle.
—Y.... Yo... Young ji? balbutié-je.
Une aura terrible se dégage d'elle. Elle m'observe un moment sans rien dire avant de s'accroupir.
—Qu'est-ce que tu fais?
En guise de réponse, elle ferme les yeux et avance vers moi jusqu'à ce que sa silhouette en déclin fusionne complètement avec la mienne. Elle entre dans mon corps et tout à coup, je sens mes forces me revenir. La sensation angoissante de la mort a disparu, la douleur à mon épaule et la faim aussi.
—Son coeur. . .
Je peux entendre sa douce voix parler dans mon esprit. Sans perdre de temps, je me lève et attrape le couteau que j'ai utilisé pour poignarder la fausse Yebin il y a quelques instants.
—Son cœur ? répété-je sans comprendre, alors que je poursuis mon voyage dans le noir absolu qui environne maintenant cette école.
—Sa faiblesse... Poignardez-la dans le cœur.
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La vengeance d'une morte
Horror« Ce n'est pas parce que je suis morte que je ne peux pas me venger... » Sa seule amie l'a trahie. Son petit ami l'a trompée. Ses parents l'ont abandonnée. Ses camarades de classe l'ont maltraitée. Le monde entier lui a tourné le dos. Ne pouvan...