Obsession: Baise-moi STP

Chapitre 4

Je ne nierai pas avoir connaissance de ce qui était un « Sex-toy », mais jamais de ma vie je n'en ai vu et touché. Alors j'étais choquée tenant ce petit jouet en main, et encore plus choquée de le recevoir comme cadeau d'anniversaire (Pas étonnée de recevoir ça de Keisha). Et avec cette réponse sortie de nulle part (C'est pour t'occuper de ta chatte avant de rencontrer une vraie queue qui te fera jouir).

- Euh... hum...

- Il ne va pas te mordre ma chérie.

Je n'avais rien dit de pareil, mais je ne m'étais jamais aventurée sur un chemin aussi glissant. J'appuyai sur le petit bouton noir pour arrêter l'engin. Je fixais ce petit objet, je me demandais ce que j'allais faire de lui.

- Je ne te dis pas d'aller te faire défleurir illico presto, mais il faut te préparer à l'idée, tu connais les théories, commence à pratiquer seule pour mieux le faire à deux, si tu vois ce que je dire, dit-elle en me faisant un clin d'œil.

- Euh... je ne vois pas ce que tu veux dire... un peu, mais... pas vraiment.

- Je te parle de te faire sauter ! de te faire prendre ! de te faire bai...

- Okay ! je vois ce que tu veux dire !

(Je te proclame REINE DE LA FOLIE Keisha.) Emy et elle, étaient très loin d'être des saintes en la matière. Sandra et moi étions les vielles comme disait Kei. Sandra pensait faire carrière auprès de Dieu en suivant les pas de la sœur Germinal. J'étais penchée sur le sujet, mais par pure curiosité. Déjà, je n'ai eu qu'un seul baiser dans ma vie, c'était de Eddy, mon amourette de CM1, il avait tourné sa langue tellement de fois dans ma bouche que ça m'avait donné le tournis. Après ce baiser, je m'étais lavé la bouche avec du savon. Les mecs me couraient après, mais c'était plus une question de peur que d'envie, car des bouffées de chaleur m'envahissaient quand je regardais des gens se trémousser devant moi, dans une vidéo ou une prestation live, comme la prestation de mon voisin avec sa bonne l'an dernier.

Alors, oui. J'étais différente d'Emy qui s'était fait renvoyer de son ancien collège pour avoir été surpris en pleine action dans les toilettes. Différente de Kei qui nous avait montré avec une banane, comment il suçait son ex-petit ami nommé Santos, pendant ses vacances de l'an dernier à Madrid. Et surtout très différente de Sandra qui avait pleuré en entrant par erreur sur un site porno quand elle avait douze ans. J'étais... vierge et curieuse.

- Merci pour le cadeau Kei.

- Ce n'est rien ma chérie, les amies sont faites pour ça.

(Pour donner des objets sexuels ?)

Je ne dis rien, je hochai la tête pour un grand oui de : « je suis d'accord ».

- Je pourrais t'aider si tu ne savais pas comment ça marche...

- NON ! non... T'inquiètes, m'empressai-je de dire. Je saurai comment faire...

- Te faire jouir, gloussa-t-elle

C'était le genre de conversation à laquelle je n'aimais qu'assister, et la preuve en était bien grande. Il ne fallait que d'un « 'vibromachintruc » et une proposition de Kei me montrant m'en servir pour me déstabiliser.

- Puis... tiens... la sœur Godzilla m'avait donné ce paquet après les cours quand t'avais « dis-Pa-ru », c'est de ton oncle.

Elle me tendit une boite rectangulaire, je la pris. Cette fois, je l'ouvris directement. Déchiquetant le papier cadeau lavande qui le couvrait. J'étais excitée comme une puce. Après m'avoir prise sous ses ailes, mon oncle s'occupait de moi comme la prunelle de ses yeux. Il ne me refusait rien. Je l'aimais énormément, pas seulement pour les beaux baskets que je m'achetais avec l'argent qu'il me donnait, mais surtout parce qu'il prenait soin de moi. Ce que mes propres parents n'avaient pas vraiment fait. Il était ma seule famille. Mon cher petit Oncle Sam.