Chapitre 12

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(SEXY... SEXE... MERDE ! Son SEEEEEEXE)

La queue libre comme l'air il me regardait avec un sourire satisfait, comme s'il se disait que sa proie était arrivée. Le prédateur était nu avec son arme bien tendue, il avait le corps en sueur, mais à l'instant c'était moi qui transpirais à grosse goute. Ce n'était pas non plus un athlète, mais son corps n'était pas négligé. Tout ça accompagné de sa belle gueule.

- T'es vraiment venue ?! Moi qui commençais à désespérer.

J'étais toujours choquée et mes yeux scotchés à son corps ruisselant. Je le voyais bouger les lèvres, je n'entendais aucun son.

- Darla ? M'interpella-t-il ?

- Oui, répondis-je enfin.

D'un regard il me reluqua, non... c'était plus qu'un reluquage. Il me dévorait du regard. Il était surement en train de lire mes envies, j'étais sûre que sous ses yeux j'étais moi aussi nue. J'en étais sûre, car sous mes propres yeux son sexe grandissait, durcissait.

- Euh... euh...

Je devenais moins lucide face à cette scène plus torride qu'effrayante. Et comme si cela ne suffisait pas, il commença à marcher en ma direction.

(Putain courte Darla ! COUUUUUUUUUUUURT !)

Même pas capable d'articuler un mot, même pas capable de me déplacer. Encore une fois, le prédateur avait hypnotisé sa proie. Il était debout devant moi, se penchant pour me dévorer... non... m'embrasser. (Pff) au final, c'était pareil.

- Tu... peux... tu peux... te rhabiller... enfiler ? Et... pourquoi... t'es nu ?

J'en doutais, mais maintenant, j'en étais sûre ; mon cerveau était complètement hors service. Je parlais par réflexe, on dirait un gosse qui essayait de faire sa toute première phrase. Et lui semblait se délecter de ma perturbation.

- Je faisais un peu d'exercice avant d'aller me doucher... et pour ton information, je suis « chez-moi », dit en pesant sur le dernier mot. Alors, je peux m'y balader comme je l'entends.

Il m'avait bien cloué le bec sur ce coup. C'était moi qui m'étais glissée chez lui sans permission, et comme je venais de le constater, c'était à moi de partir ou même de fuir cet homme aussi craquant qu'une pizza XXXXXL. Il me faisait baver comme une gamine faisant la lèche vitrine devant la tenue de ses rêves. J'avais perdu toute lucidité. J'étais venue faire quoi ici ? Il troublait ma mémoire. La petite proie fragile que j'étais voulait prendre la fuite.

- Je vais te laisser... prendre ta douche... et moi...

Il déposa un baiser sur mon cou coupant net ma phrase en me plongeant dans un volcan en éruption. Limite j'allais crier, mais je me retenue pour paraitre neutre face à ce contact plus ardent que mielleux. Je sentis sa queue dure coller à mon ventre.

(Oh non... pas ça !)

- Et toi... dit-il en me posant un baiser sur le front. Tu me suis sous la douche.

(Darla respire ! respire !)

Il coupa ma respiration avec un baiser sec et court. Je n'arrivais déjà plus à respirer. J'allais peut-être même m'évanouir.

(Ne panique pas... arrête de paniquer !)

On dirait que c'était moi d'entre nous deux qui faisions des exercices. Je suais à grosse goute. Je me liquéfiais contre ce corps dur qui venait encore se coller à moi.

Obsession: Baise-moi STPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant