Chapitre 25

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Une semaine était passée depuis mon choix de devenir une slut. C'était une semaine bénéfique pour moi. Affronter Sandra était le médicament qu'il me fallait. J'ai retrouvé mon lit, mes cauchemars ont cessé, j'ai retrouvé le sommeil. Mais mes nuits étaient redevenues trempées, car Thomas était revenu les hanter. Je ne savais pas si c'était mon désir de devenir une salope qui réveillait mes envies et mes souvenirs torrides.

Quand j'étais en cours, je le sentais souffler à mon coup. Dès que j'étais, je ne me retenais pas de me masturber dans toutes les positions possibles. Chelsea m'avait dit de ne pas avoir peur de mes envies, de les assumer, alors je me laissais aller, je les laissais me consumer. Mais je fus vite arrêtée dans élan de Slutérien.

« Une slut ne se laisse pas dominer par ses envies, c'est elle qui les domine »

Chelsea me balança cette phrase la semaine qui suivit mes longues séances de masturbation. J'étais déjà partie sur de mauvaises bases pour être une slut. D'ailleurs, le chemin menant aux sluts était plutôt compliqué.

« Pour devenir une slut, il faut jouer au jeu des sluts. C'est un jeu que même nous les fondatrices ont joué. Ce jeu requiert maitrise de soi et patience ; la base pour être une slut ». Monica semblait citer les paroles d'une bible.

Moi qui pensais qu'être une slut allait se faire l'instant d'un battement de cil, mais non. Et c'était quand Lisa avait commencé à m'expliquer les règles que je commençais vraiment à me dire que ça allait être compliqué.

« Il faut d'abord trouver un puceau... » Le puceau était le nom que donnait une slut à un mec tout simplement, pour le côté naïf et prêt à tout pour baiser. « Le puceau droit être plutôt canon, on n'a rien contre les laiderons, mais il faut toujours un puceau craquant à faire mouiller facilement une culotte pour mettre à l'épreuve la maitrise de soi du la future slut, car... pendant les deux prochains mois, tu ne devras pas coucher avec le super puceau ultra canon... » Et c'était là mon petit problème : dominer mes envies. Il y avait déjà un thomas qui était revenu perturber mes nuits, voilà qu'il fallait que j'ajoute un mec beau comme un apollon, et ceci pendant « deux mois, il va te falloir deux mois pour dresser ce mec qui va vouloir te baiser à tout prix. Et quand on te dit que tu devras le dresser, on dit : lui faire tomber amoureux. »

En gros, c'était ça le jeu des sluts ; rendre un mec amoureux l'espace de deux mois et le larguer sans jamais coucher avec, même les préliminaires comptaient comme disqualification. J'étais curieuse de savoir que beaucoup de choses. Comment faisait-on pour savoir quand un mec était amoureux de nous ? Quand est-ce qu'un je t'aime était vrai ? L'amour et moi et s'était toisé du regard il y a longtemps. L'idée de le comprendre m'était farfelue, intense et agréable étaient les deux qualificatifs que je connaissais de lui, et pour moi, Thomas était celui qui l'avait inventé pour me rendre obsédée de lui. Bref, je n'en savais pas grand-chose et la seule réponse des filles : « Quand il sera amoureux, on le saura, s'il ne fait pas semblant, on le saura et quand tu seras une slut, tu sauras tout ça ». Alors j'allais m'aventurer dans un jeu à l'aveugle. Mais je voulais réussir non seulement pour faire partie de cette nouvelle famille, mais surtout pour savoir tout ça.

Pour la première fois depuis jamais, Carl me manquait, car oui, il était le puceau de la citation. On était lundi et les filles rejetaient un par un mes choix des beaux gosses pour le jeu. On était sur la terrasse du fameux restau ou en était les premières fois. Et aujourd'hui, j'étais honorée de la présence de la blonde Cassie avec qui ce n'est pas l'entente parfaite. Mais bon. Elle ne disait rien pendant que les autres éliminaient chaque non que je proposais. Elle ne faisait que regarder l'heure sans se mêler à cette discussion qui semblait l'ennuyer.

Obsession: Baise-moi STPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant