Les semaines passèrent et Thomas et moi filaient le parfait amour ou devrai-je dire, les parfaites baises. Depuis ce « Je t'aime », Thomas me possédait entièrement, psychiquement et physiquement. Je l'avais dans la tête et dans ma peau. Dès que je sortais de l'internat, c'était pour aller chez lui. Dès que possible il me prenait dans toutes les positions dans la salle de baise. Je ne pouvais plus me passer de lui. Carl me collait toujours au cul, mais je le bernais en même temps que je bernais les filles qui pensaient qu'on sortait ensemble. Ce qui était le cas finalement, car j'avais fini par accepter d'être son petit ami puisque Thomas m'avait fait promettre de ne rien dire à notre sujet.
J'étais devenue en l'espace d'un mois, quelqu'un d'autre. Plus ouverte à Thomas, moins ouverte aux filles. J'étais une petite cachotière qui mentait comme elle baisait. Car oui, j'étais accro à l'intense et l'agréable que mon professeur m'avait instruit. Lui qui me faisait jouir comme il le désirait. Lui qui connaissait mon corps mieux que moi-même.
Les examens étaient terminés, les résultats connus de tous. On avait réussi sans grand effort. Joyeuse pour notre promotion en classe supérieure, mais triste de savoir que j'allais devoir me séparer de mes sœurs, et malade de savoir que j'allais plus voir thomas pendant deux longs mois. En connaissance de cause, on a prévu de se voir à notre endroit habituel pour se dire au revoir comme il se devait. Cette pensée m'excitait un max, et la relecture du petit message pour me rappeler notre rendez-vous 19 h n'atténuait pas cette brute envie.
J'étais déjà prête pour aller dans notre grand auditorium où allaient performer des élèves, et d'autres gens. C'était ça à la place d'un bal pourri. D'ailleurs bal ou pas, c'était pourri comme programme de fin d'année. Ce qui était bien, c'était le fait que je pouvais filer en douce à tout moment pour aller trouver mon bel amant.
18 h 43, je sortis de l'auditorium pour me rendre au collège. Comme prévu, la porte de derrière cassée par les élèves qui voulaient mettre des œufs dans toute l'école n'était pas encore réparée. Une fois rentrée, je m'empressai de monter pour aller le retrouver. Il faisait pratiquement noir dans l'établissement, la lumière était la seule source de lumière en cet endroit. Je pouvais dire que j'avais un peu peur, mais l'adrénaline procurée par l'excitation me faisait croire que même un monstre surgissant dans le noir était facile à écraser. Je me sentais forte et folle, car je ne portais pas de culotte sous ma robe. C'était une habitude qu'on gardait entre nous, puisqu'il me les confisquait à chaque fois qu'on couchait ensemble.
Alors sans culotte et n'ayant peur de me faire chopper, j'étais assise sur le bureau à l'attendre puisque visiblement il était en retard. Je frissonnais déjà à l'idée de comment il allait me prendre une énième fois sur ce bureau, je mouillais déjà pour son énième regard sur moi sa queue dans ma bouche. Mais le temps à l'attendre devenait insoutenable, j'étais en manque de lui. Même en ayant mes règles je ne pouvais me passer de lui, rien que le voir jouir me procurait des orgasmes, ma bouche était à lui... j'étais à lui.
Il était 19 h 40 et toujours pas de Thomas dans les parages, je l'écrivais, je l'appelais, mais je ne le trouvais pas. La tonalité au bout de la ligne faisait battre fort mon cœur qui commençait à paniquer. Il ne me posait jamais de lapin, je ne pouvais pas me retenir de me dire quelque chose de mal pouvait l'arriver. Je l'appelai une dernière fois puis je partis. Je descendais ces marches avec la peur au ventre. Je n'avais pas peur du noir, pas peur que quelqu'un me surprenne. J'vais maintenant peur que Thomas en avait marre de moi, que ça soit la raison de son absence ce soir. Je ne savais vraiment plus quoi penser.
*Pause*
À connaitre cette partie de ma vie, vous vous dites surement « Putain cette fille est folle » je ne serais pas vraiment contre vous sur ce point. Vous allez même penser que j'étais trop jeune pour me faire sauter, ou même que sauter avec un mec aussi vieux était complètement fou. Ça aussi je ne vais pas être contre. Mais j'ai une réponse ultime à tous vos dires : VOUS N'ÉTIEZ PAS A MA PUTAIN DE PLACE. Ce n'était pas vous devant ce bel étalon aux yeux perçants. Votre cœur ne s'est pas emballé comme le mien en pensant à lui. Vous n'étiez pas la jeune ado naïvement amoureuse de son prof.
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Obsession: Baise-moi STP
Storie d'amoreTout commença à fleur de son adolescence, à ses quinze ans, l'âge où l'on cherche à se connaître, l'âge des expériences, l'âge où les interdits se magnétisent entre le cœur, l'esprit et le corps, mais surtout le corps. L'âge de braver les dangers...