Cachée par un oreiller, j'étais assise sur le lit assistant à une scène improbable. Monsieur Dumont, les cheveux ébouriffés, son peignoir entre ouverte laissant paraitre son torse poilu et son membre totalement dur sur lequel il exerçait un mouvement d'aller et de retour. Si la présence de Dumont était effrayante, cette queue dépassant les 17 centimètres était l'attraction sur laquelle mes yeux ne pouvaient pas se détacher. Elle était gonflée à bloc, au point d'être rose, le gland quant à lui semblait à une fraise juteux.
- T'aimes ce que tu vois, pas vrai ? Me questionna-t-il en faisant quelques pas qui me firent réagir en excentrant un peu plus sur le lit, sans rien dire et les yeux toujours fixés sur sa belle queue.
Il s'assit sur le lit, laissant tomber son peignoir. Il lâcha sa bite, et je le lâchai enfin du regard. J'étais dans un désert d'abstinence et me voilà aujourd'hui devant un pain et de l'eau pour me nourrir. J'avais faim, extrêmement faim. Il y avait dans ma tête une petite voix qui criait « C'EST LA FIN DE TA FAIM ! ».
- Ferme la bouche au moins, dit-il en ricanant.
Je ne remarquais pas si je bavais autant sur le fruit que me tendait le diable en personne. J'étais prédisposée à être baisée. Il m'avait stoppée dans ma route vers l'orgasme, mais il n'avait pas stoppé mon envie. Mon corps criait famine, je voulais mon nirvana, je mouillais encore. Voilà un cadeau dans ma chambre, un cadeau tombé du ciel ou sorti directement des enfers, mais un cadeau quand même.
- Viens que je te baise petite. On va s'entre aider vite fait et tout restera entre nous, dit-il calmement en s'approchant un peu de moi. Ici, il n'y a cette folle de Marvine Dumont ni Sandra, ajouta-t-il en me touchant la cuisse, un contact qui me déstabilisa complètement. Il n'existe même pas de nous. On est que deux inconnus qui vont se connaitre et qui ensuite vont disparaitre avec nos envies. Pas d'Henry, pas de Darla.
Je déglutis devant cette proposition et cette bite alléchantes. Je regardais cette belle queue, dans ma tête raisonnait ses belles paroles. Je le regardais aussi dans les yeux par moment, il me souriait et ses yeux me disaient d'autres choses qu'il ne me disait pas, mais qu'il pensait surement.
Je posai alors les arguments dans ma tête ; personne n'en saurait rien, et en plus, ce ne serait pas Henry Dumont, le père de ma seule amie, l'homme marié, l'homme trop vieux pour moi. Ce ne serait pas un péché de s'entre aider, d'ailleurs j'avais tenu ma promesse, je ne m'étais pas approchée de lui, c'était lui qui était venu à moi, pénétrant dans ma chambre avec sa queue en main au moment où je me donnais du plaisir. Après avoir tant jeuné, j'avais droit à une petite récompense après tout. Et qui sait, il pourrait être à sa hauteur, il pourrait peut-être mieux faire que lui, que Thomas ? Alors... (Pourquoi pas ?)
Je laissai tomber l'oreiller, je me mordis les lèvres en regardant son érection, je posai mes yeux sur son beau visage, il me regardait comme si ma réponse allait changer sa vie, mais exactement au moment où mon regard rencontra le sien je sus quoi lui répondre.
- Non, dis-je d'une voix peu convaincante.
- Tu n'es pas sérieuse ? Dit-il choquer.
Je l'étais et ça étonnait même moi. Nue devant cette queue tout droit tombée du ciel, je perdais l'envie qui depuis quelques minutes m'envahissait. J'étais peut-être prête à me perdre sous de multitudes d'orgasmes, mais l'évidence me pendait aux nez. J'avais beau essayer de le voir autrement, avec une autre tête ou dans une situation, mon cerveau me le faisait toujours voir comme le père de la seule amie qui me restait, un homme marié, et surtout un homme trop vieux pour moi. Près de moi était assis le père qui risquait blesser sa fille pour baiser une fille du même âge, le père adieux avec sa femme, le père ne faisant point cas des problèmes de sa famille. Et en tout dernier lieu, je voyais mon propre père, cet alcoolique qui ne faisait que boire de ses journées, qui avait trainé ma mère dans sa dérive tout en me négligeant complètement au passage. Je voyais ce père qui se foutait de mon existence et je n'eus aucune envie de coucher avec cet homme ; il me dégoutait.
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Obsession: Baise-moi STP
RomanceTout commença à fleur de son adolescence, à ses quinze ans, l'âge où l'on cherche à se connaître, l'âge des expériences, l'âge où les interdits se magnétisent entre le cœur, l'esprit et le corps, mais surtout le corps. L'âge de braver les dangers...