Chapitre 7

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Je n'étais pas dans une position pour négocier ni parlementer. J'avais que ce petit « stop » pour qu'il puisse s'arrêter dans son élan. Il se colla assez à moi pour sentir une chose dure contre mes fesses. Je savais que c'était sa queue, que c'était son membre, il était contre moi, je le sentais grossir. Rien qu'à penser à ce contact, rien que visualiser sa chose, imaginer son truc hors de son pantalon, je paniquais. Maintenant, c'était le froid sur mon corps, mais je sentais une chaleur à un endroit bien p=requis. Il y faisait chaud jusqu'à en suer. Je me sentais humide à cet endroit.

Il monta ma petite jupe, toujours coller contre moi, toujours ses yeux fixés sur moi. Je gémissais d'hésitation, je ne pouvais plus me retenir. Rien qu'à être dans cette position, je mourais d'excitation. Pour une fois et depuis jamais, j'eus envie d'une personne, et cette personne était mon professeur de philosophie qui se collait à moi dans les toilettes d'un cinéma. Si quelqu'un entrait maintenant, ce serait foutu pour moi, surtout pour lui.

J'écoutais mon cœur qui hésitait à battre, j'essayais de me convaincre une énième fois que c'était encore l'un de mes foutus rêves, mais son second geste me fit perdre toute notion du temps et de l'espace. Je pouvais être dans la rue en ce moment, au milieu d'une plage, sur la terre sur la lune, Mars, Vénus ou Jupiter. Descendre ma culotte et me sentir exposer cul nu a lui me donnait l'impression que le nord et le sud, le chaud et le froid n'étaient une question de concept. J'étais désorientée et d'un coup j'avais chaud, d'un coup j'avais froid. J'étais yeux fermés bouche ouverte, je ne savais pas ce que j'attendais, mais j'attendais. (Respire Darla !) ma conscience me rappela que j'attendais le souffle coupé, alors rapidement je me remis à respirer, mais ce qui suivit me coupa le souffle à nouveau.

- C'est quoi ça ? demandai-je un peu paniquée par cette chose épaisse qui était posée sur ma fesse droite.

- Shuuuu... dit-il en glissant sa main entre ma cuisse.

Je sentis sa main remonter jusqu'à ma chatte, et mon corps conquis par cette douce caresse se cambra pour s'offrir à son contact. Il n'y avait pas de doute à cela, j'avais sa queue sur mon cul et sa main prête à aller joindre mon intimité. Je voulais lui dire non, mais on dirait que ses caresses m'ordonnaient de me taire ; comme s'il avait ses doigts sur mes lèvres.

- Non... S'il te plait non Davis, dis-je sentant ses doigts à quelques mètres de ma moiteur.

- Tu vois... tu me tutoies déjà... me chuchota-t-il.

- Arrête... Stop...

- Et pourquoi ?

- Je suis vierge, avouai-je.

Je coupai son élan avec la phrase magique qui faisait débander les mecs comme me le répétait souvent Kei : << aucun mec n'aime les filles vierges... ça les fait débander direct>>. Et pour une formule magique, c'en était une bonne. Il cessa sa monté, retira sa queue chaude sur mon cul, et écoutant le son de sa braguette, il la remit dans son pantalon. Je ne l'avais pas vu, mais je pouvais dire que ce monstre était maintenant loin de moi. Pourtant j'avais envie de ce mec, je le désirais comme jamais je n'ai désiré personne, mais du plus profond de moi, je savais que j'étais sur une pente vers un abime, mon corps le voulait, mais ma petite voix intérieure me disait non.

Il me tourna face à lui, me regardant avec son regard aphrodisiaque. Ma jupe toujours au-dessus de ma taille ainsi que ma culotte encore sur mes genoux. Il me souriait et moi je ne savais pas quoi dire en cette position où je ressemblais à une fillette paniquée devant le méchant loup.

- Je peux... partir ? demandai-je d'une voix tremblante.

Son sourire était encore plus large. Je comprenais tout de suite qu'il n'allait pas me lâcher de sitôt. J'essayai de me dégager de lui pour remonter ma culotte, car je me sentais gênée d'être aussi exposée à lui. Je me sentais gênée d'être à sa merci. Je n'ai jamais connu une situation pareille. Mais on dirait que je ma curiosité et mon désir de savoir ce que ce diable au beau regard pouvait procurer à mon corps. Il attrapa ma main au moment même où je touchai ma culotte. Je levai la tête pour affronter son regard. J'avais peut-être perdu la voix, mais je savais que du regard je pouvais toujours l'implorer d'arrêter.

Obsession: Baise-moi STPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant