Chapitre 50

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Une brise froide se glissa le long de mon dos, ce qui me sortit doucement de mon sommeil. J'essayai de bouger, mais je ne pouvais pas. Entendant un grincement de porte se faire à quelques mètres de moi, j'ouvris les yeux. Constatant que j'étais nue et les poignets attachés au-dessus de ma tête ont une poutre, je tentai de crier, mais il y avait sur ma bouche un bâillon. J'étais effrayée et désorientée. Il n'y avait qu'une lumière blanche qui était fixée sur moi. Tout autour de moi c'était l'obscurité. J'essayais de me défaire de mes liens, mais la position dans laquelle ou je me trouvais m'empêchais toute grande manœuvre. Je tournais sur la pointe des pieds sur la mosaïque froide cherchant s'il y avait une table ou quoi que ce soit sur lequel je pouvais monter pour au moins me liber, mais rien. J'essayais de garder mon calme, mais je sursautais à chaque petit bruit autour de moi. Mes yeux s'écarquillèrent de peur au moment où un homme masqué complètement à poil sortit de l'ombre pour se mettre juste devant moi.

- Elle est jolie tu ne trouves pas ? Dit-il en commençant à explorer mon corps du regard,

- pas mal, répondit une autre voix qui venait de derrière moi.

Toujours dans l'effroi total, je sursautai en me tournant le plus rapide que je pouvais, mais je ne vis personne.

- Un beau petit cul, dit une autre voix au fond de la pièce.

Ne pouvant crier ni fuir, je commençai à pleurer. J'entendis un rire, puis un autre jusqu'à une pluie de rires dans toute la pièce. Je ne pouvais pas deviner combien ils étaient, mais j'étais sûre qu'ils étaient nombreux. Je me tournai vers l'homme qui avait fait son apparition essayant de lui demander libération malgré mon bâillon. Il s'approcha et retira de ma bouche la corde qui servait de bâillon.

- Laissez-moi partir, suppliai-je avec ma voix cassée par la trouille de la suite des évènements.

- Vous en dites quoi les gars, dit-il à haute voix en touchant son menton.

Tous répétèrent non, comme des élèves à la maternelle. Pendue comme un bœuf chez le boucher, je regardais des hommes sortir de l'obscurité petit à petit. Ils étaient de couleurs et de corpulences différentes. Certains s'astiquaient déjà la queue en me regardant, tous portaient un masque. Je suppliai du regard l'homme qui était le premier à venir me parler.

- Tu partiras, dit-il en s'approchant plus près de moi. Tu pâtiras après avoir fait jouir tout le monde.

Rien de tout ça ne me semblait logique, je fermai les yeux pour ensuite les rouvrir afin de me réveiller de cet affreux rêve, mais tout ça semblait être bien réel.

- C'est du viol, criai-je au contact d'une main sur mes fesses.

- Il n'y a pas de viol quand il y a consentement ma chérie.

- Je ne veux pas, je ne veux pas ! criai-je en sentant d'autres mains s'ajouter aux caresses.

Je hurlai, mais c'était comme si je les encourageais de continuer. Et entre ses attouchements, il me piqua le cou avec une seringue qu'il avait sortie de nulle part.

- Qu'est-ce que c'est que ça ? paniquai-je au moment de l'injection.

- Du consentement... Darla.

Médusé par l'injection ainsi que la réplique familière qu'il venait de sortir, je parcourais de mes yeux tout son corps pour voir s'il y avait une similitude entre lui et Thomas, mais il était totalement différent. Ses abdos étaient saillants, il semblait avoir lubrifié chacun de ses membres de son torse jusqu'aux orteils. Je me tardai sur son sexe déjà raide, il était épais et semblait me fixer.

Obsession: Baise-moi STPOù les histoires vivent. Découvrez maintenant