Une nuit paisible depuis bien longtemps, mais un réveil trop mouvementé pour mon pauvre cerveau ; dès mon levé, je prends mon portable, trois messages et d'appels manqués de Thomas. J'ai pâli comme si j'allais tomber malade. Heureusement qu'il ne disait rien d'alertant sachant que Kei s'était levée avant moi ce matin. Il m'avait laissé un message pour me donner des détails sur son chez lui. Pour finir, il savait que c'était moi qui l'avais appelé la dernière fois. Pas très bavards non plus. Trois petits messages juste pour dire qu'il n'allait pas venir en cours aujourd'hui et qu'on se voyait toujours cet après-midi. Ça lui ressemblait assez bien ; clair, net, concis. Et comme il le disait dans ses messages, c'était une journée, sans Thomas.
Nos cours se succédèrent, des cours d'un ennui mortel. Les élèves se plaignaient de l'absence de Thomas, je savais qu'il n'allait pas venir, mais je ne pouvais rien dire. D'ailleurs, je ne savais même pas pourquoi il ne venait pas.
Une fois à nos dortoirs, me préparant pour sortir, Kei me regardait avec un large sourire.
- Quoi ? demandais-je debout devant le miroir.
Elle se leva de son lit pour se mettre derrière moi. Elle réajusta mon t-shirt large qu'elle plaça sur mon épaule gauche, faisant paraitre ma peau mate. Elle remonta ma jupe qui était déjà assez courte, je lui faisais signe que non, mais elle s'en foutait.
- Maintenant, t'es super sexy. Prête à faire baver ce pauvre Carl ?
Ce pauvre Carl... Je ne restai pas sans rien dire, je ne fis que sourire. En pensant à cet après-midi, je savais que mon objectif était autre Carl. Il occupait chaque partielle de mes pensées. Qu'est-ce qui allait se produire ? Allais-je trouver des réponses à mes questions ? Tout allait se jouer cet après-midi.
Après avoir reçu mon permis de sortir, je me retrouvai au carrefour du pensionnat attendant mon alibi du jour. Quelques minutes passèrent quand soudain quelqu'un me toucha l'épaule.
- T'es très jolie mademoiselle Darla.
- Merci, répondis-je avec un joli sourire.
Il aurait beau être con, mais je ne pouvais pas nier qu'il était beau et mignon comme tout.
- Je vois que monsieur a compris que « ma jolie » n'était pas une appellation que je lui accordais.
- Pour le moment Darla... juste pour le moment.
- Monsieur le con est sûr de lui on dirait.
- Je suis venue me faire pardonner, mes conneries...
- Tes conneries, poursuivis-je pour lui.
- Oui... on peut dire ça.
- Alors monsieur le génie, dis-je regardant les alentours en quête de bus. Je n'ai pas vraiment beaucoup de temps à t'accorder, on va en ville ? On prend le bus, l'avion ? On fait quoi ?
Il fixait l'autre côté de la rue, il y avait une voiture bleue, une Porsche bleue, il semblait sortir tout droit d'une publicité.
- Quoi ? C'est ta voiture ? demandai-je avec désinvolture connaissant déjà la réponse.
- Bien sûr que oui, dit-il avec l'arrogance d'un demi-dieu
Il fallait dire que je n'avais pas besoin d'être la plus grande défective du monde pour vite conclure que cette caisse était la sienne. Ce n'est pas qu'elle n'était pas impressionnante, mais tout simplement que je sentais que monsieur le con m'exposait sa jolie voiture visiblement neuve pour m'impressionner.
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Obsession: Baise-moi STP
Любовные романыTout commença à fleur de son adolescence, à ses quinze ans, l'âge où l'on cherche à se connaître, l'âge des expériences, l'âge où les interdits se magnétisent entre le cœur, l'esprit et le corps, mais surtout le corps. L'âge de braver les dangers...