Tu seras un homme ( Vanitas no carte )

Chapitre 28

Bonjour/bonsoir ! 
Une petite note avant de vous laisser lire ce chapitre ( je pense que vous l'attendiez avec impatience ! ) pour m'excuser de cette absence. Je ne peux pas l'expliquer, mis à part le fait que je ne fais pas qu'écrire mais je dessine également avec ma petite âme d'artiste ! J'ai donc passé mes derniers mois sur ma tablette graphique plutôt que sur openoffice, et j'en suis vraiment désolée ! J'ai pour règle de ne jamais me forcer à écrire ; si je dois sortir un chapitre, ce ne sera jamais sous la contrainte. Et puis, je finis toujours par revenir à l'écriture, et ça fait teeellement du bien !  Je n'ai pas les mots, je suis super contente de m'être remise à écrire et de sortir un nouveau chapitre. ♥♥♥
Merci à tous les commentaires que vous m'avez laissé pendant cette absence, ils me font droit au coeur ! Depuis la sortie de l'animé de Vanitas, j'ai remarqué qu'une foule de nouveaux lecteurs est arrivé : bienvenue à eux ! Quand aux autres ( les anciens ), merci pour votre fidélité. ♥ 

Sans plus attendre, voici la suite de "Tu seras un homme" ! ★

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Noé 

Vanitas m'avait bien expliqué que ma rupture avec Dominique ne changerait rien entre nous. Pourtant, les semaines suivantes, j'ai l'impression que tout est différent.

C'est comme si la faille qui se creusait lentement sur le masque de Vanitas depuis déjà quelques temps venait de subir de nouvelles fêlures. J'entrevois qui il est réellement chaque jour un peu plus, même si je pensais déjà bien le connaître. Lorsque je le regarde réviser ses cours et que ses yeux s'empreignent de doutes, je me rends compte qu'il n'est pas le garçon si froid et sûr de lui qu'il laisse paraître. Lorsqu'il vient se blottir dans mes bras de lui même sans un mot, je comprends qu'après avoir tant repoussé les autres autour de lui il a en vérité besoin d'aide plus que tout autre chose. Et chaque fois que je discerne sur ses lèvres un sourire moqueur, je sais qu'elles veulent dire « je t'aime ».

Notre quotidien est à présent rythmé de câlins, de caresses et de chamailleries. Lorsque je suis à l'université nous cherchons à nous croiser dans les couloirs le plus souvent possible ( même si d'après lui il s'agit d'un hasard si il se trouve toujours pile devant ma classe d'amphithéâtre à l'heure de mon cours ), comme si nous passer l'un de l'autre même pendant quelques heures étaient trop difficiles. Nous passons beaucoup moins de temps avec Dante et le reste de la bande, préférant largement rester dans notre appartement et profiter de l'absence de Roland pour nous retrouver seul à seul. Peut-être l'ont-ils remarqués, mais je m'en fiche.

Après avoir tant rêvé devant des films à l'eau de rose regardés tard le soir à la télé en compagnie d'une tasse de thé, d'un plaid et de Murr, j'ai l'impression de vivre un véritable conte de fée à mon tour. D'ailleurs, Vanitas se désespère chaque jour un peu plus de me voir m'extasier devant des films de Noël à la guimauve qui passe en boucle à la télévision en ce moment.. Mais il finit toujours par me rejoindre à la fin du film – sans oser avouer que le dénouement de l'histoire l'intéresse, finalement. A ce moment là, je le prend dans mes bras et me fait la promesse de ne plus jamais le lâcher.

Et je suis intimement persuadé que, tant que nous resterons là l'un pour l'autre, rien ne pourra nous arriver.