New Life : He And I [Fanfiction Outerbanks]

Chapitre 3 : Fiesta Kook

23h30, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
Je regagnais enfin mon chez moi. Une demie heure de marche à pied et j'étais claquée. C'est un comble pour une surfeuse qui tiens des heures dans l'eau. La maison dans laquelle je venais d'emménager me faisait enfin face. Et je reconnu JJ qui était adossé au muré de mon jardin.
- Il faut qu'on parle. Dit-il sur un ton glacial.
- Ais-je fais quelque chose de mal ?
- Bien sûr que non.
Il leva les yeux au ciel.
- Mais je veux m'assurer que tu n'en fera pas. Reprit-il.
Je me suis adossée au muré à côté de lui. Nos regards se sont croisés avant qu'il ne reprenne.
- Je sais que tu étais dans mon quartier tout à l'heure. Et je sais aussi que tu m'a vu sortir de chez moi, suivi de mon père.
C'était donc son père.
- Tu n'a pas besoin d'en savoir davantage. Je veux juste m'assurer que tu ne diras rien à personne.
Il avait presque un ton menaçant.
- Je n'ais que faire de tes histoires de familles. Je ne dirais rien, c'est promis. Dis-je en ouvrant la barrière de mon jardin.
Sans un remerciement, il s'est enfuit en courant. J'ai levé les yeux au ciel et je suis rentrée. Peut-être aurais-je dû insister pour en savoir davantage. Mais dans ses yeux je voyais qu'il ne voulait pas en parler. Alors j'ai préféré faire semblant de n'en avoir rien à faire de son histoire. Au moins il sera sûr que je n'en parlerais pas.

***

10h le lendemain, Quatier de Figure Eight, Outerbanks.
Mon père m'avait annoncé qu'une cérémonie allait avoir lieu se soir dans le grand jardin des Cameroun. J'ai déjà rencontré Sarah. Je me dis que les autres membres de sa famille devaient être aussi sympa qu'elle. Cela me rassurait un peu. La cérémonie débutera à dix-neuf heure. Mon père m'a alors donné un billet de cent dollars pour que je puisse m'acheter une robe digne de se nom. Je devrais me montrer extrêmement chic pour faire bonne impression lors de cette cérémonie. Ma mère disait que lorsque qu'on fait bonne impression, on met tout le monde dans sa poche. J'aime à dire qu'elle a finit par mettre un peu trop de monde dans sa poche.
- Je vais faire les boutiques du coup.
Peut-être avais-je espoir que mon père décide de m'accompagner. Mais il n'en fut rien.
- Tu devrais demander à Sarah de t'accompagner puisque tu l'a connais.
Il avait les yeux rivés dans les livres de cuisine qu'il rangeait dans la bibliothèque du salon.
- Je ne l'a connais pas suffisamment pour qu'elle accepte de faire une après-midi shopping avec moi. Concluais-je avant de quitter la maison.
Dehors me vent soufflait fort. J'étais en débardeur et j'avais limite froid. Je bravais cette tempête de vent dans l'espoir de trouver la plus belle des robes pour se soir.

***

19h, Quartier de Figure Eight, chez les Cameroun, Outerbanks.
J'avais trouvé la robe parfaite. Elle mettait les formes de mon corps en valeurs, sans paraître vulgaire. Légèrement moulante, elle est rose avec des fines bretelles.
Je me tenais, adossée, sous le porche de la porte du jardin des Cameroun. Je j'étais un œil à chaque personnes, remarquant mon père discuter avec Rose Cameroun. Puis mon regard se porta sur les Pogues. Les trois garçons étaient ici pour assurer le service. Cela me faisait de la peine de voir des êtres humains traité comme de simples serveurs à cause de leur classe social. Nous ne venons pas tous du même milieu, mais au final, nous sommes tous des êtres humains avec les mêmes droits. L'argent ne fait pas tout. Le bonheur apporte plus. Et il serait grand temps que les Kooks s'en rendent compte. Au moment où je me décida enfin à poser un pied sur l'herbe, un jeune homme plutôt charmant vint à ma rencontre.
- Salut toi, tes mignonne dis-moi. C'est quoi ton p'tit non ?
- Dis-moi le tiens et peut-être, je dis bien peut-être que je te donnerais le miens. Répondis-je en haussant les sourcils.
Jamais il n'aura mon nom.
- Rafe Cameroun. Fils aîné du pote de ton père. Dit-il.
Je suis un peu déçu. Moi qui m'étais imaginée que le reste de sa famille serait aussi gentil que Sarah. Je me suis bien plantée.
J'ai tourné le dos à ce Rafe et je suis retourné voir mon père.
- Et ton nom alors ?
Il criait presque.
- Dans tes rêves le Kook.
Je me réjouissais de l'avoir eu à se point.

***

21h, Figure Eight, Outerbanks.
J'étais rentrée chez moi avant la fin de la soirée. Je m'ennuyais profondément après le départ précipité de Sarah qui avait préféré rejoindre en douce John B, son petit-ami.
Je me suis remise en pygama et couchée dans mon grand lit douillé. Je regardais un film lorsque je fut surprise de voir des cailloux voler dans la vitre de ma fenêtre. Ouvrant la porte du balcon je remarquais la présence de JJ dans mon jardin. Ce dernier s'était introduit dans notre propriété sans y avoir été invité. Il faisait presque nuit. Que voulait-il à cette heure-ci ?
- Qu'est-ce que tu fiche ici ?
- Ça te dis une soirée sur la plage ? Demanda-t-il en guise de réponse. On s'est dit que tu pourrais venir toi qui aime tant la mer.
- Hum... Oui, pourquoi pas. Commençais-je en faisant mine de réfléchir. Je me change et j'arrive.
JJ acquiesça et m'attendit dans le jardin.
Je me suis rapidement changée et suis sorti par la porte du jardin. J'avais laissé un mot à mon père pour le mettre au courant. Je pense qu'il n'y verra aucun inconvénient. JJ était toujours là. Nous sommes allé sur la plage ensemble. Le reste de sa bande était assise sur le sable, autour d'un feu de camp.

***

21h30, plage de Outerbanks.
- Bonsoir tout le monde. Dis-je m'asseyant entre John B et Pope.
- Tu va bien ? Demanda John B, son regard venant se plonger dans le miens.
- Ça va merci. Et vous ?
Toute la bande répondit d'un oui. Kiara sorti de son sac, deux sachets de shamalows. Et Pope avait ramené des baguettes. Nous fîmes tous fondre nos shamalows sur le feu. Nous sommes régalés.
- Tu nous a pas dis d'où tu venais ? Repris John B.
- Oui, et pourquoi tu es venu à Outerbanks aussi. Renchéri JJ.
Dire que je suis Californienne d'accord. Mais je n'avais pas vraiment envie de parler de cette histoire. Peut-être Était-ce trop tôt.
- Je suis Californienne, je viens de Sacramento. Répondis-je, fière de mes origines.
- Et qu'est-ce tes venu te perdre sur une île beaucoup moins grande que ta ville natale ? Continua JJ.
- C'est une histoire un peu compliqué.
Certaines images me revinrent en tête. Je fermais les yeux pour tenter de les faires disparaître.
- Bon, on ne va pas insister, ça à l'air assez douloureux comme ça. Dit Kiara pour mettre un point final à cette conversation.
Je la remercia du regard.