New Life : He And I [Fanfiction Outerbanks]

Chapitre 27 : Entre culpabilité et excitation

Ellipse de 3 semaines...

18h, Sacramento, Californie.
Archibald Wilson, le mari de Marylin, m'avait accepté dans son foyer. Il connaissait à présent mon histoire et je connaissais celle de sa famille. Nous avions beaucoup discuté. Et nous avions beaucoup de points communs. En lui, j'avais trouvé un véritable ami, un allié de confiance à qui je pouvait tout raconter sans avoir la crainte d'être jugé.
Cela faisait trois semaines que je vivait à Sacramento. Je n'avais pas donné de nouvelles à mon père, Rose et aux Pogues. J'avais fais le deuil de cette vie de rêve prêt de la plage. Je ne voulais pas retourner à Outerbanks. Je me sentais tellement bien à Sacramento. Mais j'avais toujours JJ en tête. Je pensais souvent à lui. Je n'arrivais pas à oublier son sourire, son regard, tout...

***

19h, Sacramento, Californie.
Marylin venait de quitter le domicile familiale. Elle devait participer à un séminaire important avec ses collègues de bureaux. Elle ne sera de retour que dans deux jours. En attendant, elle me confiait la garde de ses enfants pendant que son mari travaillera. Elle a confiance en moi.

***

21h30, Sacramento, Californie.
Après le dîner, Thérésa et Georges étaient partis se coucher. J'avais choisi de lire un livre pour faire passer plus vite les dernières heures de la journée.
Quelqu'un à frappé à la porte de ma chambre. J'ai d'abord pensé à l'un des enfants des Wilson. J'ai ouvert la porte, Archibald se tenait devant moi. Cela fait trois semaines que tout les soirs, lorsque Marylin part travailler, nous nous voyons secrètement pour des nuits torrides. Jamais il ne m'avait regardé avec autant d'intensité que se soir-là. Je plongeais mon regard dans le sien.
- Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
- Fais-moi l'amour.
- Avec plaisir.
Je léchais mes lèvres, animalement.
Il m'a attrapé est embrassé. Je n'ai pas résisté. Je n'en ai pas eu envie. Il m'a allongé sur mon lit, nous nous embrassions toujours. Langoureusement. Aussi fougueusement que possible. J'avais conscience de briser la confiance que Marylin avait en moi. Mais j'avais envie de ce qui était en train de se passer.
J'ai retiré mon tee-shirt. Archibald avait enlevé le siens. Puis nos pantalons et sous-vêtements. Nous étions nus l'un face à la l'autre, cachés sous les draps de mon lit. La pénétration a commencé après que nous nous soyons mutuellement protégés. Il était sur moi, j'étais sous lui. Je me forçais à ne pas crier pour ne pas réveiller les enfants. J'avais envie d'hurler tant Archibald me faisait jouir. Nos corps bougeaient et remuaient en rythme, c'était si bon et relaxant à la fois. Un plaisir coupable.
La cadence s'est finalement ralentit quand nous sommes arrivés à l'apogée de notre bien-être. Nous étions haletant. Des émotions intenses nous explosaient à la figure. Cet homme marié dont je m'étais éprise malgré moi, caressait chaque parcelle de mon corps, embrassant ma poitrine, mon ventre puis descendant petit à petit sur mon appareil génital. Le plaisir revint subitement. Je jouissais à nouveau, grâce à lui. J'espérais qu'il avait ressenti autant de satisfaction que moi..
Nous nous sommes ensuite allongé, l'un à côté de l'autre. Nos cœurs, sur un même rythme, battait la chamade.
- C'était...
- Merveilleux. Dis-je, souriante, en me tournant vers Archibald.
Il souriait à son tour. Puis il m'a embrassé.
- J'avais peur que tu n'ai pas apprécié ou que tu n'es rien ressenti.
- Je te jure que c'était incroyable.
- Tant mieux. J'espère pouvoir remettre ça bientôt.
- C'est quand tu veux. Même si je me sens mal vis à vis de Marylin. Elle m'a ouvert les portes de chez elle et voilà comment je la remercie.
- Elle n'est pas obligé de l'apprendre. Se serait la faire souffrir inutilement.
- Tu as raison.
Je me suis blotti dans ses bras, mélangeant excitation et culpabilité. Nous nous sommes endormis ainsi.

***

7h30, Sacramento, Californie.
J'avais passé l'une des plus belles nuits de ma vie. J'étais tellement bien. Dans les bras d'un homme admirable et terriblement doué au lit.
Il s'était rapidement levé pour se préparer pour le travail. Mais il avait eu du mal à se défaire de notre bulle. Il avait glissé un "tu m'excites" à mon oreille avant de disparaitre dans une autre pièce de la maison.
J'avais finis par me séparer de mon lit une dizaine de minutes plus tard. Je voulais voir Archibald une dernière fois avant qu'il ne quitte la maison pour la journée.
Je savais que je n'étais pas amoureuse. Une relation avec un homme marié n'avait aucun sens pour moi. Mais son allure... Je m'étais éprise de son corps, de sa musculature. La nuits que nous avions passé avait été magique. Mais cela ne devait que rester nocturne. Il avait vingt ans de plus que moi... Lui et moi, ce n'était qu'une aventure sans lendemain.

***

16h, Sacramento, Californie.
La journée avait été joyeuse. J'avais fais plusieurs activés avec Thérésa et Georges. Ils étaient adorables ces deux petits anges. Et tellement bien élevés.
Dans l'après-midi, JJ m'avait appelé. J'hésitais à répondre. Devais-je ou non, prendre le risque de vouloir revenir à Outerbanks. De toute manière, mon doigt avait accidentellement glissé sur le téléphone vert alors qu'il se dirigeait vers le rouge.
Ce que j'avais ressenti en entendant la voix de JJ... Un simple "Allô ?" qui avait fait vibrer l'ensemble de mon corps.
- JJ ?
- Je suis tellement heureux d'entendre ta voix.
- Je suis heureuse de t'entendre aussi. Tu va bien ?
- Oui. Et toi ?
- Je vais bien. Mieux.
- Tu me manques.
- Toi aussi.
- Rentres.
- Je ne sais pas... Je me sens tellement bien ici...
- Je t'attend. Aussi longtemps qu'il le faudra. Ce que tu ressens, je le ressens aussi. Il faut que tu revienne pour nous. Je t'en pris.
Une larme se laissait couler le long de ma joue. Je savais que répondre à cet appel était une mauvaise idée. Je ne savais plus quoi faire.
- Ton père n'ose pas t'appeler. Mais il est mort d'inquiétude.
- Je suis désolée.... Je suis sincèrement désolée....
J'ai raccroché sans lui laissé le temps de répondre. Je fondais en larme dans la cuisine de cette grande bâtisse dans laquelle j'avais vécu tellement de choses.