New Life : He And I [Fanfiction Outerbanks]

Chapitre 12 : Les déboires d'un trafiquant de drogue en devenir

17h15, Plage de Outerbanks.
- Alors, poussin!
JJ se moquait de moi. Les Pogues riaient. C'est bien malin.
- Ça va poussin ? Continua John B.
- Vous vous trouvez drôle ? Parce que je vous le dit tout de suite, vous ne l'êtes pas.
- Oh, il est vexée, le poussin à sa maman!
JJ continuait de rire. Je lui ai lancé un regard noir avant de me lever pour partir.
- Belle gaffe, bravo. Reprit John B.
- Bien joué JJ. Renchéri Pope.
Conscient de ce qu'il venait de dire, JJ s'est à son tour levé et a couru vers moi pour tenter d'arranger les choses.
- Désolé. Je suis le roi des gaffes.
- Oui, c'est le moins que l'on puisse dire.
- Tu compte faire la gueule pour ça ? Après toutes les horreurs que tu nous as balancé ?
- Touché. Pourquoi vous êtes aussi sympa avec moi, d'ailleurs.
- Dans le fond on t'apprécie toujours. Et puis, tu n'est pas une vraie princesse Kook, ça se voit à des kilomètres. Prends-le comme un compliment.
- Comme un compliment, d'accord... Topper et Rafe sont sympa mais j'avoue que j'ai un peu de mal avec leur façon de voir les choses. On ne partage pas les mêmes valeurs.
- C'est des blaireaux tout simplement.
- Tout simplement.
On a souri. Limite rigolé.
J'accepte de le suivre pour retrouver les autres.
Nous nous sommes rassis.
- Ravis de voir que JJ t'a convaincu de revenir. Commença Kiara.
J'ai affichée un large sourire.
- Il a ramé !
Nous étions mortes de rire avec Kiara. Tandis que JJ faisait mine de bouder. John B et Pope le soutenaient ironiquement. Ils approuvaient et adoraient ma vanne.
Le temps de plusieurs dizaines de minutes, j'avais oublié mes problèmes familiaux. Grâce aux bons délires des Pogues. Il n'y a qu'avec eux que je me sentais aussi bien.
J'avais aussi presque oublié mon pacte avec Barry.
J'ai du trouver une excuse fiable pour m'extirper à contre cœur de cette bonne ambiance.
- Moi je vous laisse, j'ai des problèmes familiaux à gérer.
Je me suis levée et est commencé à partir. JJ m'a lancé un "courage!" qui m'a fait sourire.

***

18h30, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
Je ne rentrais pas chez moi.
Je m'étais dirigé vers chez les Cameroun. Je devais voir Rafe. Il avait intérêt d'avoir une bonne explication pour avoir donné mon numéro de téléphone, sans mon autorisation, à un inconnu.
J'ai frappé. C'est Rose qui m'a ouvert.
- Bonjour ma chérie. Si tu viens pour Sarah elle vient juste de partir.
- Bonjour. Ce n'est pas pour Sarah que je suis venue, je voudrais parler à Rafe.
- Bien-sûr, entre. Il est dans sa chambre, je vais le chercher.
- Ne t'embête pas. Je vais monter, je connais le chemin.
Elle à accepté. Et j'ai rejoins Rafe dans sa chambre.
J'ai frappé à la porte de la chambre de l'aîné des Cameroun. Ce dernier m'a ouvert et laissé entrer.
- Qu'est-ce que tu fiche ici ?
- Bonjour Rafe. Je suis venue te poser une toute petite question.
Il s'est laissé tomber sur son lit, portable à la main.
- Mes oreilles t'écoute.
Il lança un jeu vidéo sur son téléphone en même temps.
- Je peux savoir ce qui t'a pris de donner mon numéro de téléphone à un mec que je connais à peine, et sans mon autorisation qui plus est.
Rafe s'est redressé d'un coup.
- Il t'a fait du mal ?
Pourquoi cet idiot se comportait-il comme un grand frère protecteur avec moi ?
- Absolument pas. Répond à ma question.
- Il me l'a demandé, je lui ai donné. C'est tout.
- Arrête de te foutre de moi. Il y a trois jours tu ne voulais que je l'approche parce qu'il est dangereux et maintenant tu lui donne mon numéro de téléphone parce qu'il te le demande. C'est logique. Et tu crois que je vais gober ça. Pour qui est-ce que tu me prends ?!
- Tu m'a posé une question, je t'ai répondu. Je n'ai rien à te dire de plus. Maintenant, casse-toi.
C'est mains tremblait. Je suis persuadé que ce Barry l'a menacé de quelque manière que se soit.
Je suis sorti sans plus insister. Je voyais à son regard que je n'en tirerais rien de plus.

***

Dix minutes plus tard, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
J'arrivais chez moi comme une voleuse. Pour ne pas me faire prendre, j'avais pénétré dans le jardin par derrière. J'allais entrer dans ma chambre en montant sur le balcon. Grâce à l'échelle que papa laissé toujours trainer dans l'herbe.
Mission infiltration, réussie ! J'étais à présent dans ma chambre. J'ai attrapé mon ordinateur portable et je me suis crée un nouveau compte Instagram. J'ai fais en sorte qu'on ne sache pas que se soit moi.
Se compte ne me sera utile que pour les affaires. La vente de cocaïne pour Barry.
Quel stress! J'expose mon nouveau business aux yeux de tous. Et surtout aux yeux des forces de l'ordre. J'ai peur qu'on remonte jusqu'à moi rapidement.
Je crois que le pire c'est que maintenant que je viens de renouer avec les Pogues, j'ai peur de les perdre de nouveau s'ils apprennent ce que je fais.
J'ai rapidement éteins mon ordinateur. Je l'ai reposé là où il était pour ne pas que mon père et l'autre là, remarque qu'il à bougé. Je suis ressorti par le balcon.
J'ai marché jusqu'à une boutique de vêtements. Ou j'ai acheté des vêtements et une cagoule noir. Histoire d'être une dealeuse anonyme. Mes futurs clients ne seront rien de moi. Ils n'entendront même pas le son de ma voix.

***

21h, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
- Intéressé par ta coc. On se voit quand pour la vente ?
Je recevais un premier message d'un client qui souhaitais acheter de la cocaïne. La pression montait. Je ne savais pas comment répondre. Je devais rester soft. Peut-être un peu froide ?
J'ai donc répondu.
- Rdv au port, au niveau des conteneurs, dans une demie-heure. Je rappel que l'échange se fera extrêmement rapidement et sans échange verbale.
- Ça marche. À toute à l'heure.
Je m'étais changée derrière un arbre. La nuit commençait à tomber. Je commençais à sentir la peur monter en plus du stress et de la pression. Je ne savais pas sur qui j'allais tomber.
Je suis arrivée, toute vêtu de noir, au port. J'ai baissé ma cagoule et je suis entré dans le petit labyrinthe involontairement formé par la position des conteneurs.
Il était là. Adossé à l'un d'entre eux. Mon premier client. Il avait un look et une tête d'adolescent. J'ai hésité un instant avant de m'approcher.
Il m'a vu. Il a sorti l'argent. Moi le petit sachet que je devais lui donner.
L'échange s'est fait en à peine quelques seconde.
Nous sommes repartis chacun de notre côté.
J'ai marché quelques minutes avant de retirer ma cagoule. J'ai passé mes doigts dans mes cheveux pour me recoiffer correctement.