Chapitre 15 : Vie de dealer

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7h30 le lendemain matin, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
Je me réveillais en sursaut. Non ce n'était pas mes cauchemars cette fois. Ces derniers n'avaient pas refait surface depuis la visite surprise de ma mère. Ce qui m'avait réveillé, c'était une notification. Un message sur Instagram. Un nouveau client... Il va falloir que je me bouge pour être à l'heure aux conteneurs.
- Rendez-vous, dans une demie-heure. Au port, au niveau des conteneurs. L'échange sera bref, et non-verbale.
Simple, clair et net. Comme toujours.
J'ai glissé par ma fenêtre, pour sortir en toute discrétion.
J'avais pris mon scooter cette fois. Je ne comprends pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt. C'est beaucoup moins fatiguant que de courir.
Arrivée au port, je me dirigeais comme toujours, la ou mon client est sensé m'attendre.
Mon sang n'a fait qu'un tour quand j'ai vu de qui il s'agissait. JJ... J'allais vendre de la cocaïne à JJ. Et s'il reconnaissait mes yeux ? Ou bien ma silhouette ? Je ne dois pas paniquer. Je ne paniquais déjà.
J'ai enfilé et je me suis approché. J'étais très hésitante. Mais je savais que je n'avais pas le choix. J'ai baissé la tête, dans l'espoir qu'il ne reconnaisse pas mon regard.
- Alors, c'est toi la vendeuse. J'espère qu'elle est bonne au moins ?
Quel crétin. Pourquoi essayait-il de me faire parler alors que mon message avait été très clair.
Je lui ai tendue le sachet sans répondre. Il ne faut pas qu'il entende ma voix.
- Ah oui, c'est vrai. Pas d'échange verbale. Pour préserver l'anonymat je paris.
Mais oui imbécile ! Pour préserver mon anonymat !
- Tu as peur que je reconnaisse ta voix ? On se connait si ça se trouve.
J'avais juste envie de m'enfuir au courant. Pourquoi ne me donne-t-il pas son argent tout simplement ?!
Il me l'a finalement tendu. Et l'entrevue s'était enfin achevé. Qu'elle soulagement. J'ai enfourché mon scooter mais je me suis éloignée du port. J'ai retiré ma cagoule en cours de route.

***

8h30, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
J'étais rentrée chez moi. Par la porte d'entrée. Mon père avait déjà du remarquer mon absence.
Une alléchante odeur venant de la cuisine, embaumait toute la maison.
- Ou étais-tu ?
- Bonjour papa.
- Bonjour chérie. Réponds à ma question s'il-te-plaît.
- J'étais partie... Courir! Voilà ! C'est ce que je faisais ! Un petit jogging matinal!
Il m'a relooké de haut en bas. Comme pour vérifier que m'a tenue allait avec mon histoire. Leggins et sweat noir, il s'est vite rendu compte que ce que je disais était crédible.
Nous nous sommes attablés pour petit-déjeuner.
Et Topper à frappé à la porte de la cuisine.
- Tu ne peux pas frapper la porte comme tout le monde ?
Je lui ouvrait la porte fenêtre du jardin.
- J'ai frappé mais personne ne m'a répondu.
- Ah bah, désolée.
- Bonjour Topper!
- Bonjour Monsieur Gaeben.
- Qu'est-ce que tu viens faire chez nous de bon matin ?
- Je suis venu parler à votre fille.
- Je vous laisse dans ce cas. De toute façon il faut que je me prépare pour le travail.
Mon père avait quitté la cuisine. Je m'y retrouvais seule avec Topper. Je sentais déjà le sermonage arriver quand à mon choix de camp de la veille.
- Bon, je suis toute ouïe.
Je m'adossais à l'îlot central de la cuisine.
- La nouvelle Princesse Kook qui se barre avec les Pogues au lieu de défendre son groupe. Tu trouve ça normal ?!
- Absolument. Tu sais que je t'apprécie Topper. Mais les Pogues sont mes amis aussi que tu le veuille ou non. Et hier c'est toi qui les as cherché en premier. Tout cela ne serait pas arrivé si tu n'avais pas insulté gratuitement John B. J'ai pris la défense de ceux qui le méritaient. Et en l'occurrence, tu ne le méritais pas.
- Tu sais quoi ? Je me contre-fiche de ton avis. Ne nous refait jamais ça.
Ce blaireau est repassé par la porte-fenêtre. Alors que j'aurais pu lui ouvrir la porte d'entrée. Quel idiot. Nan mais franchement. Et après il s'étonne que je choisisse les Pogues.

***

10h, Plage de Outerbanks.
Je m'étais décidé à surfer se matin. Le temps était clément et parfait pour.
Après une bonne douche, j'avais enfilé mon maillot de bain deux pièces. Puis ma combinaison. Le bas seulement. Je laissais les manches tomber comme toujours.
Le soleil tapait un peu. J'avais apporté ma crème solaire. Heureusement.
Après m'être bien tartiné, j'avais enfilé le haut de ma combinaison, avant plonger dans l'eau. Ma planche de surf flotter sur l'eau tandis que je faisais quelques mouvements de crawl pour l'échauffement.
Puis vint le moment de se mettre sur la planche.
Les vagues arrivaient les unes après les autres. J'avais la sensation de voler. Je criais de joie.
Durant se simple moment de surf, tout mes problèmes avaient disparus. Pour laisser place à de ma joie. Beaucoup de joie. Et du bien-être. Beaucoup de bien-être.
Et soudain j'apprécue Barry sur la plage. En instant, tout le bien-être monté en moi, s'était évaporé. Évanoui dans l'eau. Que me voulait-il ?
Il m'a fait signe de sortir de l'eau. J'ai obéi. Je ne veux pas de problèmes.
- Qu'est-ce que tu me veux ?
- Mon blé il est où ?
- Chez moi. Pourquoi ?
- Parce que j'en ai besoin maintenant. Tu va me donner de ce que tu as. Et tout de suite.
- Très bien. Laisse-moi le temps de faire l'aller retour jusqu'à chez moi. Et n'oublie pas ma part des revenu.
- Oui, oui. 25%, je sais. Retrouvez-moi à ma caravane dans une heure. Avec le blé. Sois à l'heure.
- Je serais à l'heure. Peut-être même en avance. Mais en retard, aucun risque.
- Excellente réponse. À plus.

***

11h, Quartier de La Plaie, Outerbanks.
J'arrivais chez Barry. Pile une heure c'était écoulée. J'étais pile à l'heure.
Barry m'a ouvert.
- T'a mon fric ?
- Affirmatif. Mais je te préviens il n'y a pas grand chose.
- Comment ça pas grand chose ? Pourquoi ?
- Parce que je n'ai vendu que trois sachets.
- Tu te fou de moi ? Trois c'est tout !
- Désolée que personne ne se bouscule pour acheter ta merde.
- Arrange-toi pour vendre plus.
- Ah oui et comment ?
- Démerde toi. Je suis persuadé qu'il y a un cerveau assez gros la dedans (il tapota le haut de mon crâne avec son pistolet.) pour trouver la meilleure des solutions.
Sur ce, je me suis barrée.

New Life : He And I [Fanfiction Outerbanks]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant