New Life : He And I [Fanfiction Outerbanks]

Chapitre 28 : « Ce n'était qu'une parenthèse qui doit se refermer... »

9h, Sacramento, Californie.
Marylin venait de rentrer de son séminaire. J'étais heureuse de la retrouver. Je m'entendais tellement bien avec elle. Mais j'étais à la fois terriblement coupable de l'avoir trahis à son inssu.
- Comment s'est passé ton séminaire ?
- C'était... Sympathique ma foi. Nous avons apprit beaucoup de choses très intéressantes. Et vous, ça a été à la maison ?
- Oui, oui. Les enfants ont été sages comme des images.
- Mon mari n'a pas fait trop vagues j'espère ?
J'étais mal à l'aise face à sa question. Si elle savait...
- Non, il a été sage lui aussi.
- Tant mieux. Je suis ravis alors.
Elle déposa un baiser sur mon front avant de vaquer a ses occupations de retour de voyage.

***

18h30, Sacramento, Californie.
La voiture d'Archibald se faisait entendre dans la cour. Il rentrait du travail.
Le voir retrouver et embrasser sa femme m'avait fait un pincement au cœur.
Thérésa et Georges sont rentrés du jardin pour saluer leur père qui était ravis de pouvoir les serrer dans ses bras.

***

21h le lendemain, Sacramento, Californie.
Après une bonne nuit de repos et une journée bien remplie a tenir la maison, Marylin s'était préparée pour le travail. Infirmière de nuit, elle travaillait de vingt heures le soir à sept heures le matin.
J'étais coupablement ravis de me retrouver seule avec Archibald. J'espérais qu'il revienne passer la nuit avec moi.
Pour l'occasion j'avais enfilé des sous-vêtements plutôt sexy pour l'exciter, sous une petite nuisette transparente, en dentelle. Je m'étais douchée et épilée pour être parfaite. J'étais fière de ce que je voyais dans le miroir en me regardant.
Je fixais les différents traits de mon visage, je ressemblait à Rose. Maintenant que je savait qu'elle était ma mère biologique, je la voyait sur mon visage.
J'étais surprise d'entendre frapper la porte. Je frissonnais en entendant la voix d'Archibald.
- Entres.
Il avait ouvert la porte. J'étais assise sur le lit, je le fixais. Il me fixait.
- Je peux ?
- Amuses-toi !
Il s'est jeté sur moi. Nos lèvres sont entrés en collision, nos langues se sont entremêlés. Ses mains glissaient le long de mes cuisses pour remonter ma nuisette. Il léchait mon cou et le baiser tendrement. Il s'est agenouillé par terre, devant moi. Il m'a jeté un dernier regard avant de glisser sa tête entre mes cuisses.
J'ai commencé à jouir. Je laissais échapper, malgré moi, des petits cris aiguës. J'ai essayé de me canalisé pour ne pas réveiller les enfants. Mais j'avais du mal à me contenir tant Archibald me faisait du bien.
Sa tête a finalement réapparu après dix minutes. Sa bouche est revenu se coller la mienne, fougueusement. De mes pieds, j'ai retiré son boxer. Il soulevait ma nuisette pour la retirer. Il a dégrafer mon soutien-gorge et j'ai enlevé ma culotte.
- Tu m'excite.... M'a-t-il glissé entre deux baisers. Tu es tellement belle...

***

7h15, Sacramento, Californie.
J'ai été réveillée par un claquement de porte. Marylin venait de rentrer. Et Archibald dormait toujours à côté de moi. Je l'ai réveillé en sursaut.
- Ta femme vient de rentrer !
- Merde!
Archibald à attrapé son boxer et est sorti du lit en un saut. Il s'est précipité à l'extérieur de ma chambre.
- Qu'est-ce que tu faisais en caleçon dans la chambre de Courtney ?!
C'était la voix de Marylin... Nous étions cramé... Elle est entré en furie dans ma chambre. J'étais nu, sous la couette, mes vêtements éparpillés par terre. Elle m'a fixé, le regard noir.
- Espèce de Pute! Coucher avec un homme marié ! Tu devrais avoir honte !
- Je...
- Pas la peine de l'ouvrir, je ne veux rien entendre qui sorte de la bouche d'une sainte nitouche dans ton genre ! Tu as dix minutes pour débarrasser le plancher.
Elle était furieuse. Je ne pouvais rien faire, rien dire. Je ne devais qu'obéir. Tandis que Archibald essayait de faire changer d'avis sa femme, j'ai fais mon sac. Je n'étais que terriblement coupable. Je m'en voulais. Je savais que partir était la meilleure chose à faire. Nous ne pouvions plus continuer à faire ce genre de choses. Je suis mineure, il risque gros.
- Je suis sincèrement désolée... Ais-je glissé en passant par la cuisine pour rejoindre la porte d'entrée.
- Moi qui t'es ouvert ma porte, je suis tellement naïve ! Comment as-tu peu me trahir à se point ?!
- Je suis sincèrement désolée. Je... Je ne sais pas quoi te dire, je n'ai aucune excuse...
- Aucune excuse, c'est exacte. Maintenant, dégage de ma maison, et ne reviens plus jamais. Je ne veux plus avoir à faire à toi. Et ne t'approche plus de mon mari.
Marylin n'a rien voulu entendre. Elle n'a pas changé d'avis. Je suis partie. Archibald m'a rejoins dehors. Il m'a attrapé par le bras pour me retenir.
- On se reverra ?
- Ce n'est pas une bonne idée. Occupes-toi de ton mariage, tu aimes ta femme, je le sais. Alors fais tout pour la retenir ou tu le regrettera. Et surtout, oublie-moi et laisse-moi t'oublier. Je sais que l'amour n'a pas d'âge mais tu as vingt ans de plus que moi, tu es marié et tu as des enfants. Et moi je ne suis qu'une adolescente. Notre histoire ne rime à rien. Ce n'était qu'une parenthèse qui doit se refermer. Adieu Archibald.
De lui-même, il a lâché mon bras. J'avais raison, il le savait. Il m'a regardé partir, tristement.
Moi j'allais retourner sur Outerbanks. J'étais décidée et prête à affronter mon père et Rose et a entendre ce qu'ils avaient à me dire.