New Life : He And I [Fanfiction Outerbanks]

Chapitre 32 : Barry dans toute sa splendeur

15h, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
J'ouvrais délicatement la porte.
J'eus la désagréable surprise de voir Barry à la porte de chez moi.
Il était en colère, je pouvais le voir dans son regard.
- Salut Barry.
- Faut qu'on cause la lâcheuse.
- Allons dehors, mon père travaille. Je ne veux pas le déranger.
- Qu'est-ce que j'en ai à foutre de ton père ?
J'avais refermé la porte derrière moi. Et j'avais convaincu Barry de discuter en marchant dans le quartier.
- Avant que tu ne t'énerve...
- Je le suis déjà.
Il m'avait coupé la parole. J'ai préféré ne rien dire à ce sujet. J'ai continué sur ma lancée.
- Je n'ai pas arrêté de vendre.
- Quoi ?
- Je te le jure Barry. J'ai changé de ville mais j'ai continué le business. Je ne t'aurais pas lâché comme ça.
- T'a le fric alors ?
- Un sac pleins. Dans ma chambre.
- T'a deux secondes pour me le ramener.
- J'y cours.
J'étais monté en courant dans ma chambre. Je priais pour que mon père ne sorte pas de sa taverne maintenant. Que devrais-je dire s'il me voyait avec se sac ? Sac qu'il ne connait pas soit dit en passant.
Lorsque j'ai rejoins Barry, il fumait. Un pied sur le trottoir, le deuxième sur la route, le regard pointé vers ma maison. Il ne m'avait probablement pas entendu revenir. Ce qui pourrait expliquer le sursaut qu'il avait eu lorsque je lui avais notifié de mon retour.
- Désolée, je t'ai fais peur ?
- Pas du tout. Tu crois quoi ?
- Tu pourrais arrêter d'être agressif cinq minutes ?
- Le sac, file-le moi.
- Le voilà.
En échange, j'avais récupéré un sac, qu'il m'avait donné. Il était ensuite parti.
Je savais que j'avais à faire avec ce sac vide. Le vider de sa contenance illégale et le remplir de liasses de billets. Jouer à transgresser la légalité était quelque chose qui ne me réjouissait guère. Mais honnêtement, je commençait à prendre goût à la prise de risque, à cette adrénaline que je ressens à chaque fois que je me faufile discrètement entre les conteneurs du port pour vendre la marchandise.

***

19h, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
Une demie-heure plutôt, JJ m'avait envoyé un message pour que nous passions la soirée ensemble. J'étais heureuse d'avoir enfin de ses nouvelles. J'ai accepté son offre. J'avais tellement envie de le voir. Mon père a également accepté. Mais il m'a fait jurer de ne pas rentrer trop tard pour que je puisse me reposer. Je lui en fait la promesse.
Dix-neuf heure pétante venait de sonner à la grande horloge du salon. C'est un héritage familial qui fonctionne toujours très bien. J'étais devant la porte d'entrée de ma maison. Bien apprêtée pour cette sortie, j'attendais impatiemment JJ. Il me manquait.

***

19h15, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
La sonnette retenti. J'étais surexcité. J'avais ouvert la porte rapidement. J'affichais un large sourire. JJ avait ce même sourire qui iluminait nos visages.
- Dans mes bras, ma déesse !
Nous nous sommes embrassé.
- Tu es sublime.
- Merci, toi aussi tu es très beau.
- Avec des fringues trouées et tachée ? Te fou pas de moi.
- Je m'en fiche de tes fringues. Si je pouvais te les retirer immédiatement, je le ferais.
J'ai déposé un petit smac sur ses lèvres immobiles.
Mon père nous a interrompu.
- Bonsoir JJ.
- Bonsoir Monsieur Geaben.
- Prends soin de ma fille.
Je levais les yeux au ciel.
- Papa s'il-te-plaît.
- Je vous en fait la promesse Monsieur. Je ne voudrais pas moi-même qui lui arrive quoi que se soit.
- Bonne réponse. Vous pouvez y aller.

***

20h, Quartier de La Plaie, Outerbanks.
JJ m'avait entraîné chez lui. Son père, comme toujours, était endormis sur le canapé. Il tenait une bouteille de bière vide dans une main pendante dans le vide.
Nous étions dans sa chambre. Assis sur lit. La porte était fermée. À clé. Nous étions libre de faire ce que nous voulions.
Je sentais les mains de JJ caresser mon dos. Un frisson avait traversé mon corps au contact de sa peau contre la mienne.
Ses lèvres se mélangeaient fougueusement aux miennes.
Nos langues dansaient en rythme.