New Life : He And I [Fanfiction Outerbanks]

Chapitre 5 : Culpabiliser

9h15 le lendemain, Quatier de Figure Eight, Outerbanks.
Je descendais lentement les escaliers après une nuit difficile. Je culpabilisais toujours. Je me demandais comment allait débuter la journée, en tête avec mon père.
Étonnamment, ce dernier était souriant, dans la cuisine (comme toujours me direz-vous). Il avait préparé deux bonnes assiettes d'œufs au plat et bacon. Nous nous sommes régalé.
- Encore désolé pour hier.
- C'est déjà oublié. Je n'ais rien contre ces Pogues. Tiens juste tes promesses la prochaine fois.
- Je te le promets.
Nous riâmes. Il déposa un baiser sur mon front avant de quitter la cuisine. Il partait faire des courses. Je me retrouvais seule chez moi.

***

10h, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
Trois quarts d'heure de solitudes plus tard, on frappa violamment et en continu la porte. Je ne cessais de dire que j'arrivais mais la personne ne se calma pas. Cela m'enerva fortement. Quand j'ouvris la porte, je tomba sur un JJ particulièrement énervé.
- Ça t'amuse de nous snober ?!
Il pénétra dans le hall sans y être invité.
Que devrais-je répondre à ça ? Il avait raison. Non cela ne m'amuse pas. Mais oui, je les aient snober volontairement.
- Ça ne m'amuse pas. Pas du tout même.
- Tu ne nie pas que tu nous évite par contre. Je rêve ! Princesse Kook à les chevilles qui enflent ça y est ?!
- Ne soit pas idiot. Je n'est que faire de mon statut de Kook. Mais je n'ai pas le choix. J'en suis une. Et c'est tout.
- C'est tout ?! Donc quoi ? Les Pogues c'est finit pour toi ? Tu t'amuse trois jours avec nous et tu nous jette comme de la merde ensuite !
- Ne le prends pas comme ça, je t'en pris.
J'étais triste l'avoir blessé. Mais que puis-je faire contre ce qui m'est imposé. Je n'ai rien choisi. Je dois simplement suivre sans râler. Me taire. C'est ce que je suis condamné à faire pour le restant de mes jours. Mais combien de temps pourrais-je supporter cela ?
- Tu sais quoi ? Tu as tors. Tu es bien une Kook. Tu leur ressemble à 100%. T'es qu'une putain de Kook. Nous reparle jamais.
Il était très remonté contre moi. Ce que je pouvais comprendre. Je réalisais qu'il avait raison. Je ne voulais pas être une Kook. Je me croyais tellement différente d'eux. Mais je me comporte exactement comme tel. De manière blessante et maiprisante. En ne pensant qu'à sauver les apparences sans me préoccuper du reste.
JJ à quitté la maison en furi. Je n'ais pas essayé de le rattraper. Je savais d'avance que ça ne servirais à rien. Il était complètement énervé contre moi.

***

11h, plage de Outerbanks.
J'arrivais sur la plage. J'en avais gros sur le cœur. Je m'en voulais d'être aussi blessante que j'ai pu l'être. Moi qui ne voulais pas me mettre les Pogues à dos, c'est raté. Ils doivent tous me détester à présent. Que puis-je faire contre ça ? Rien. Je ne peux rien faire. À part laisser le temps faire. Peut-etre que j'arriverais a me faire pardonner un jour.
Je haussais les épaules, comme pour tenter de supprimer tout ça de mon esprit. Je suis venu surfer pour oublier, me vider la tête. Espérons que cela marche.
Je me suis précipité vers la mer. Elle ne semblait pas très agitée. Les vagues ne montaient pas très haut. Je ne vais probablement pas réussir à surfer. Je pourrais essayer de me noyer ? Au moins je ne serais plus confronter à la rivalité entre Pogues et Kooks.
Mais qu'est-ce que je raconte. Je ne vais pas me noyer. Je ne vais pas laisser mon père seul. Et j'aurais encore plus la culpabilité d'avoir abandonné les Pogues.
Je me suis simplement jetée à l'eau. Essayant de surfer sur quelques vagues. Mais sans grands succès. Comme je l'avais prédi, les vagues sont trop petites aujourd'hui. J'ai simplement nagé. Sous l'eau je me sentais tellement bien. J'avais l'impression d'être une sirène. Respiration en moins. Je suis ressorti au bout de quelques minutes. Et j'ai continué à nager. Encore et encore. Toujours plus loin. Jusqu'à me rendre compte que j'étais drôlement loin de la rive. J'ai essayé de revenir. Mais le courant n'aidait pas. La panique m'envahissais. Je ne réussissais pas à revenir. Peut-être que ma dernière heure était arrivée. J'allais mourir. Je le sentais. Je le savais. Pourtant, alors que j'allais me laisser tomber au fond de l'eau, j'ai entendu un bateau s'approcher. Les Pogues... Génial... Que vais-je bien pouvoir leur dire ? Encore faut-il qu'ils décident de me sauver.
Ils l'ont fait. Kiara et Pope m'ont aidé à remonter tandis que John B, au volant, stabilisait le bateau. JJ n'a pas aidé. Aurait-il préféré que je me meurs ? Visiblement, oui.
- Tu va bien ? Commença Kiara.
- Frigorifié mais toujours vivante. Merci.
Je me redressais. J'étais gênée de me retrouvé au milieu d'une bande qui était censé me détester.
- On va finir par demander rémunération s'il faut te sauver la vie dès que tu mets un pied dans l'eau.
John B s'essaya à l'ironie tout en restant froid. La rancœur se faisait ressentir sur ce petit bateau.
- Je suis désolée. Je me suis mal comporté avec vous.
- C'est le moins que l'on puisse dire. Marmona JJ sans me jeter le moindre regard.
J'ai baissé le regard et me suis tue. Jusqu'à notre arrivé sur la rive.
Je les aient remercié une nouvelle fois pour ce sauvetage.
- Inutile de nous remercier. Maintenant, rentre chez toi. Lança froidement Kiara.
JJ la regarda souriant. Il n'aurait pas mieux dit.
Je suis partie.

***

11h30, Quartier de Figure Eight, Outerbanks.
Je rentrais chez moi, encore secouée par les évènements survenus dans la mer. Visiblement, j'avais raison, la bande de John B me déteste bel et bien.
Je pénètre dans le hall de ma maison. Personne. J'appellais mon père. Pas de réponses. Ou pouvait-il bien être ? J'entrais dans la cuisine ou j'aurais pensé le trouve s'il avait répondu à mes appels. Je ne trouva qu'une lettre posée sur la table.
«Je suis chez les Cameroun. Rejoins-moi là-bas si tu rentre pour le déjeuner. Sinon, préviens-moi que l'on ne t'attende pas. Je t'aime.»
Je me suis douchée et changée. Pourquoi les Pogues ne veulent pas sortir de ma tête ?! J'ai attrapé ma veste restée sur le sol du hall. Et je suis sortie.
Je me suis directement rendue chez les Cameroun. Je ne savais comment serais l'ambiance avec Sarah. Elle est plus Pogue que Kook maintenant. Et elle m'en veut un peu. Étant anciennement Kook aussi, j'espérais qu'elle comprenne mes agissements. J'avais peu d'espoirs pour être franche.
Je suis arrivée chez les Cameroun hésitante. J'avais encore le temps de faire demi-tour.
J'ai frappé à la porte, plus aucun retour en arrière possible.
La porte s'est ouverte devant moi.