𝐒𝐄𝐗𝐲- 𝐏𝐚𝐲𝐭𝐨𝐧 𝐌𝐨𝐨𝐫𝐦𝐞𝐢𝐞𝐫

part 34

Nous voilâmes à la rentrée, personne n'aime ce jour, je me trompe ? Après avoir passé des vacances de folie personne n'a envie de reprendre le travail. Pourtant, cette fois, si j'étais limite heureuse de pouvoir retrouvée le monde extérieur. Pendant les vacances, sois, j'étais resté dans mon lit à me refaire le fameux marathon Pretty Little Liars, sois à faire du sport dans le parc d'à côté. Les garçons eux de leurs côtés on passer leur journée ensemble et Riley est allé dans sa maison de famille au Mississippi. J'ai donc passer mes vacances toutes seules, heureusement que mon père finissais tôt et travaillait de nuit pour me tenir un peu de compagnie. D'ailleurs, en parlant de mon père, c'est lui qui m'emmène ce matin. Arrivé au lycée, je descends de la voiture après lui avoir embrassé la joue. Au loin, je vois Riley, elle s'avance vers moi puis s'empresse de venir me prendre dans ses bras comme à son habitude.

Riley- Ça va mieux ?
Moi : - Oui ça va, merci de demander. Tes vacances au Mississippi ?
Riley : - C'était cool, mais ma cousine a carrément le béguin pour mon mec depuis que je lui ai envoyé une photo de lui par erreur.
Moi : - Elle a quel age ta cousine ?
Riley : - Douze ans.
Moi : - Riley t'abuse de ouf la.

Nous marchons alors toutes les deux dans les couloirs quand nos amis apparaisse du couloir opposé. Sans grande surprise Riley court dans les bras de son copain pendant que moi, je continue de marcher à la même allure vers eux. Quand Payton me voit un petit sourire se dessine sur ses lèvres pendant que moi, je perds le mien. Il s'approche de moi et commence à avancer son visage vers moi. Je tourne la tête légèrement et part dire bonjour à mes amis. Je sens son regard posé sur le mien, un regard plein d'incompréhension. Si seulement nous avions su que ce n'était qu'un léger problème, face à ceux qui nous attende. Nous partons alors en cours, je ne prends pas la peine de lancer un regard à mon petit ami qui m'a ignoré pendant deux semaines.

***

Payton : - Tu va m'expliquer pourquoi tu m'ignores depuis ce matin.

Nous sommes désormais la fin des cours, monsieur à décider de me prendre de force par le bras pour pouvoir enfin me parler dans un coin du lycée.

Moi : - Lâche moi, tu me fais mal.

Sa poigne se dessert automatiquement à ma demande, mais il ne baisse pas le regard, prêt à tout entendre.

Moi : - C'est plutôt à moi de te demander pourquoi tu m'as ignoré, et laissé sans nouvelles toutes les vacances. Moi qui avais plein de plans chouette avec toi.
Payton : - Je te l'es dit, avec mon père ça ne va pas trop.
Moi : - Et ça t'a empêcher de m'envoyer un message peut-être ?
Payton : - je n'allais pas bien, je n'avais pas la tête à ça.
Moi : - Donc tu allais tellement mal que tu préférais aller à des soirées avec plein de filles que de parler avec moi, tu me prends pour une conne-là.
Payton : - J'avais besoin de m'amuser.
Moi : - Mais-
Payton : - Sans toi.
Moi : - Sans moi ? Sans moi, bordel ? Parce que je suis étouffante ?
Payton : - Ouais, regarde, tu me tapes une crise juste parce qu'on ces pas vus pendant les vacances. Horrible, dis il avec ironie.
Moi : - Connard.

Je me retourne avant de prendre mon sac et de partir dans la direction opposée, je n'ai définitivement pas de chance. Je n'ai personne pour me ramener et j'ai quand même beaucoup de chemin à faire sous ce cagnard. Je commence alors à marcher dans les rues jusqu'à ce qu'une voiture jaune commence à ralentir, par réflexe, j'accélère le pas. Je finis par m'arrêter quand quelqu'un m'appelle, je tourne alors la tête et remarque Vinnie se tient dans cette fameuse voiture jaune. Je le regarde en haussant les sourcils avant qu'il ne me fasse un geste pour que je monte dans sa voiture. J'accepte rapidement, croyez moi ou non, c'était une question de vis ou de mort. J'allais littéralement mourir de chaud-noter l'ironie-. Quand j'ouvre la portière, j'ai l'impression de revivre, l'air frais me transperce de l'intérieur. Je m'installe alors dans le siège quand Vinnie me tend une bouteille d'eau. Je la regarde en fronçant les sourcils puis je finis par demander.