part 35

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Moi : - Stop arrête, tu me fais des guillis.

Nous sommes le lendemain, il est sept heures du matin. Effectivement, avec Payton après notre réconciliation, nous avons... Enfin, voilà, pourquoi je suis gêné de le dire ? Enfin bref moi qui avais promis de ne jamais le faire sous le même toit que mon père, c'est raté. Je me lève du lit et part prendre ma douche pendant que Moormeier se rendort comme une... Comment le dire sans être insolente ? Comme un paresseux sans aucune allure. Après ma douche, je le réveille, car je n'ai pas besoin d'un retard alors nous venons de revenir de vacances. Même si nous approchons dangereusement de la fin de l'année scolaire, je compte avoir un bulletin plus que correct, du moins je fais tout pour. Quand je le vois ouvrir les yeux, je souris et passe une main sur sa joue, il en profite pour prendre ma main et la tirer vers lui puis me faire tomber. Je me retrouve donc allonger sur lui à lui faire des papouilles pendant une bonne dizaine de minutes.

Payton : - Il faut que je me douche.
Moi : - Humm...
Payton : - Toute à l'heure, c'était moi qui ne voulais pas me lever, on dirait que les rôles se sont inversés.
Moi : - J'aime trop tes câlins.
Payton : - Je sais ça, mais c'est la vie.

Il se retourne ce qui me fait me tourner sur le côté d'un coup. Je râle quand je l'entends se moquer de moi derrière la porte de la salle de bain. Je descends alors préparer le petit-déjeuner pour me mettre un minimum de bonne humeur. Je sort alors des oranges et commence à les presser comme je peux. D'un coup, je sens des bras m'entourer et un poids se poser sur mon épaule. Je souris automatiquement en sentent ses lèvres se poser dans le creux de mon cou. Je rabats un petit peu pas tête, car ça me fait des guilis. Je mords un peu ma lèvre en essayant de me concentrer.

Payton : - Une femme à marier la petite.
Moi : - Arrête, je ne suis pas petite !
Payton : - Je t'imagine déjà dans ta petite cuisine à préparer notre repas pour le soir.
Moi : - Je ne suis pas la bonne à tout faire.
Payton : - Je t'appellerai ma petite femme.

Je m'arrête d'un coup mon activité pour me retourner et le regarder dans les yeux. Je prends une petite mèche de ses cheveux et l'enroule autour de mon doigt et lui sourit.

Moi : - Nous avons encore tout notre temps.
Payton : - T'es belle Roxanne.
Moi : - Arête de me dire tout ce qu'il te passe par la tête Payt, tu me gène.

Je baisse la tête et passe une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. De sa grande main Payton, pose le dos de son index sur mon menton ce qui me force à la regarder dans les yeux.

Payton : - J'essaye juste de te mettre la vérité en face, accepte la. Fait moi confiance.

Moi : - Je t'aime.

Les mots son sorties tout seules, comme une bombe à retardement. J'avais besoin de lui dire, de lui prouver que je lui fais confiance. Ma vue se brouille pour je ne sais quelle raison. De son côté, ses lèvres s'étirent et il pose son front contre la mienne avant de me susurrer les mots que j'attendais de sa part.

Payton : - Je t'aime, je t'aime Roxanne.

Il vient me prendre par les hanches pour me faire tourner dans les airs. La maison est remplie de nos rires incontrôlables. Il me rendait tellement heureuse s'il savait. Quand il me repose enfin à terre, son regard est plongé dans le mien. Ses yeux plein de paillettes et son nez plein de taches de rousseur m'en font voir de toutes les couleurs. J'avance ma tête puis pose mes lèvres sur les siennes, ses pulpeuses et douces lèvres. Sa présence est réconfortante et savoir qu'il m'aime me rend plus confiante, encore plus heureuse. Malgré notre petite dispute de la veille, je sais maintenant que ce n'est pas ça qui changera l'amour qu'il porte à mon égard. Je l'aime, je l'aime et je l'aime. C'est le garçon le plus important dans ma vie, après mon père bien sûr. Je pensais ne plus avoir personne, un moment d'égarement arrive à tout le monde sans que personne ne s'en rende compte. Mais lui me fait sentir aimer, réellement aimé. Quand nous détachons mes joues prennent une couleur plus rosé comme mes lèvres. Mon cœur est comblé et je le suis.

Payton : - Redis le.

Moi : - De quoi ?

Payton : - S'il te plaît.

Il sait très bien que je suis gêné de dire ces deux mots. Pourquoi être gêné de le dire alors qu'on le pense réellement ? Je n'ai jamais ri dit de tel en parlant de l'amour, le vrai.

Moi : - Je t'aime, dis-je en chuchotant.

Payton : - Encore.

Moi : - Je t'aime, dis-je cette fois une peu plus forte en le regardant dans les yeux.

Payton : - Encore.

Moi : - Je t'aime.

Après l'avoir dit pour la quatrième fois de la journée, je ne lui laisse pas le temps de parler que je l'embrasse avec fougue. Il me suit alors mon geste et continue le mouvement. Il me suit alors mon geste et continue le mouvement. Il est heureux, je suis heureuse.
Nous venons d'arriver au lycée, je descends de sa voiture et prends mon sac. Lorsqu'il arrive vers moi, il me prend la main et me souris. Aujourd'hui, nous sommes arrivés juste à temps pour les cours, quelques minutes plus tard nous serions arriver en retard. Je m'installe alors en classe et commence à écouter le cours de mathématiques. Le temps passe relativement, vite que nous nous retrouvions déjà dans la cantine à se raconter nos fameuses vacances.

Riley : - Et avec mon petit cousin on a poussé notre grand cousin dans le lac chelou.
Vinnie : - Décidément, c'est pas de tout repos les vacances avec toi.
Jaden : - Avec toi non plus Vinnie.
Josh : - Oh et toi Roxanne, tu as fait quoi pendant les vacances.
Moi : - Tu sais, je me suis reposé.
Payton : - Bon sinon vous vous souvenez quand les flics sont arrivés à la soirée chez Blake, c'était chaud pour nous.

Je remercie Payton du regard pour m'avoir directement sorti de cette situation gênante. Il me sourit et pose sa main sur ma cuisse et la caresse de son pouce. Je me détends immédiatement et écoute la discussion des garçons.

Jaden : - Un peu plus et il appelait du renfort, franchement entre nous, j'ai flippé de ouf.
Vinnie : - Mauviette.
Moi : - Je suis sûre que tu t'es fait pipi dessus tellement ta flipper Vinnie.
Vinnie : - N'importe quoi ! Moi avoir peur de petit flic.
Moi : - Oui
Vinnie : - Non
Moi : - Si
Vinnie : - Non
Moi : - Flippette.
Vinnie : - Connasse.
Bryce : - On m'explique où ?
Moi : - Que Vinnie est une fifille qui a peur de tout ?
Riley : - Je pense qu'il parlait de vous deux ? Ça va mieux !
Vinnie : - Ouais ça va, sans rancune.
Moi : - Sans rancune.
Payton : - Cool.

La fin du repas se passe dans la joie et la bonne humeur, passons le moment ou mon plateau, c'est retrouver inondée à cause des blagues de Bryce. Nous voilâmes au prochain cours, je m'installe à côté de mon amoureux et sort mes affaires. Le professeur commence son cours alors qu'après quelques minutes, on toque à la porte. Si on m'avait dit que cette entrée pouvait changer un grand nombre de choses dans ma vie. Je n'aurais jamais douté de ce qui allait se passer pendant la fin d'année scolaire.

Bonne nuit <3

𝐒𝐄𝐗𝐲- 𝐏𝐚𝐲𝐭𝐨𝐧 𝐌𝐨𝐨𝐫𝐦𝐞𝐢𝐞𝐫Où les histoires vivent. Découvrez maintenant