Une très très longue absence, je sais, et j'en suis désolée encore une fois tout comme je m'excuse d'avoir inquiété certains je vais très bien alhamdoulillah.
Je tiens aussi à m'excuser pour les messages et commentaires non répondus.Bref, voici la suite, bonne lecture
P.d.v. de Kader
J'étais installé dans le salon et avais ce sentiment affreux d'être un étranger dans ma propre maison.
Allez savoir si c'est parce que ma mère ne m'adresse plus la parole ou parce que suite à ça, j'ai été contraint de m'installer définitivement dans mon appart.
Quoiqu'il en soit, je me sentais mal même si la fierté m'empêchait d'exprimer ce sentiment et me poussait à tout faire pour garder cette colère qui m'amène dans cette maison aujourd'hui afin de pouvoir discuter convenablement avec elle.
Chose qui ne s'annonce déjà pas facile vu qu'elle n'a même pas daigné me jeter un regard depuis mon arrivée, se contentant de faire le thé tout en regardant son émission télé au moment où papa lui essayait tant bien que mal de diluer la tension en me faisant la conversation...
On avait passé près d'une dizaine de minutes à parler de tout et de rien alors qu'on lançait tout les deux des regards furtifs à la maîtresse de maison qui faisait limite comme si j'étais absent...pff!
J'ai alors profité du moment où papa m'a demandé:
- Et le boulot? Ça avance?
Pour saisir par là l'occasion d'aborder le sujet pour lequel j'étais venu en me raclant la gorge pour répondre:
- Euh...oui ça va et à ce propos, maman...
Commençai-je par interpeler ma génitrice sans réponse de sa part.
Je soupire alors brièvement pour reprendre:- Maman!
Elle me sert enfin un regard quoiqu'il était à la fois las et colérique en guise de réponse.
Ok!
Sans trop m'y attarder, j'enchaine:
-Tonton Waly est passé au bureau ce matin et m'a fait part de leur volonté de contester le testament de papa, et à ce qu'il paraît, l'idée vient de toi...
-Oui, lanla wone? (Et alors?)
Me coupe t-elle avant même que je ne termine de lui demander si c'était avéré.
Sur le coup, je suis restée muet de surprise car pour dire vrai; je ne croyais pas à cent pourcent aux paroles de ce vieux charognard et espérais que ma mère le contredise.
J'ai fini par arquer un sourcil lançant un regard à papa qui semblait ne pas être au courant: chose qui me rassure d'une part quoique sur le moment, Je fus également gagné par la colère qui me poussa à lâcher un petit rire en secouant la tête sous le regard indifférent de ma mère.
- Je peux savoir ce qu'il se passe Oumy?
Demande mon père sûrement conscient de ce que je dois ressentir en ce moment bien vrai qu'il a toujours préféré ne pas se mêler de nos histoires, surtout quand ça concerne mon véritable père dont on parle de l'héritage qu'il m'a laissé.