Damaléne fatéwone wakh bonne année😂😂😂 du coup voilà! Bonne année à tous, mes meilleurs vœux, je vous aime 😚😚😚😚😚
P.d.v. de Mously
Je les regardais, depuis la fenêtre qui donne sur sa chambre, le cœur en miette.
J'ignore ce qu'elles se disent mais il est clair que ma fille est en train de se confier à elle.
Quand je suis entrée, elle a fait comme si de rien n'était. Elle semblait certes distante et calme mais j'en avais déduis que c'était dû au fait qu'elle venait de se réveiller d'un long sommeil et là, quand elle est avec Djamila, je la vois évacuer, pleurer et je me demande de là où je suis ce qu'il se passe. Qu'est ce qu'elle peut raconter à cette femme qu'elle ne peut me raconter à moi?
Djamila!
Je déteste cette femme, et je ne sais pas pourquoi je ne peux croire en sa bonne foi. Je ne peux, comme tout le monde croire en cette amour immense qu'elle prône pour mes enfants, et peut être est ce juste parce que je suis jalouse d'elle.
Peut être est-ce juste parce que je l'envie car elle a eu ce que j'ai toujours souhaité et que jamais je n'aurai: elle a eu à être présente pour eux, quand ils ont le plus eu besoin d'elle, elle m'a remplacée.
Je regarde Souadou pleurer dans ses bras, avec elle et là, je n'en pouvais plus, j'étais bien trop curieuse, j'avais envie, j'avais besoin surtout de savoir ce qui tracasse ma fille de la sorte et qui peut pousser cette femme à fondre en larmes avec elle.
Sans plus hésiter, je me suis dirigée vers la porte que j'ai ouverte pour me mettre au seuil et les regarder pendant un long moment.
-Qu'est ce qu'il se passe?
Avais-je fini par demander quand Djamila s'est défait d'elle pour se mettre debout et me faire face.
Je vois Souadou baisser le regard tout en secouant la tête et Djamila répondre à sa place:
-Rien! Elle...
- Je ne t'ai rien demandé, je parlais à ma fille.
- Je vais tout de même te répondre que ta fille me disait qu'elle a compris, contrairement à toi que je n'ai pas fait exprès de la pousser.
Aussitôt j'ai haussé un sourcil tout en m'approchant, pas, non mais vraiment pas du tout convaincu par ce qu'elle a dit.
-Et pourquoi as-tu besoin de pleurer pour ça?
- Je...
-Djamila, encore une fois, je parle à ma fille!
Lui criai-je malgré moi, les yeux grands ouverts.
- Maman...
-Non, Souadou non! Je veux que cette femme, comprenne dès à présent que je ne supportai et n'accepterai pas qu'elle s'immisce entre vous et moi, qu'elle ne se mêles plus de mes discussions avec MES enfants!
Ai-je repris, énervée. Oui, elle m'énerve. Elle m'énerve parce qu'elle se prend pour leur génitrice et ça me blesse au plus profond de mon être de savoir, de voir qu'elle occupe ma place dans la vie de mes enfants. Je ne la supporte déjà pas alors qu'elle n'en rajoute pas.
-Comme tu voudras, toutefois, il faudra que tu te fasses à l'idée que malgré tout, des liens forts se sont tissés entre nous, des liens que tu ne pourras jamais au plus grand jamais briser même si c'est toi qui les a mis au monde, car je les aime tout autant, voire même plus que toi.
Alors que je respire très fort pour me calmer, je la vois se tourner vers ma fille à qui elle murmure quelque chose à l'oreille avant de longuement l'embrasser sur la tête et me dépasser pour sortir.
