P.d.v. de Souadou
Jules a appelé pour demander si jallais passer la nuit chez mon père ou pas histoire qu'il sache quand il passera me prendre mais je lui ai répondu que j'étais déjà rentrée chose qui l'a intriguée mais bien-sûr il n'a rien dit au téléphone.
En fait j'ai soufflé de soulagement quand je me suis rendue compte qu'il n'y avais personne quand je suis arrivée chez eux.
Tout ce que j'ai fais c'est prendre une douche et m'allonger.
Je n'ai pas préparé mes affaires comme me l'a suggéré ma mère car j'ai la tête sur les épaules et sait que la situation est bien plus délicate que ce qu'elle peut penser à point de se dire que je pourrai quitter cette maison aujourd'hui même. Elle ne connaît pas mon beau-père alors bien que je sois désolée d'apprendre qu'elle ne pourra pas m'aider, je suis tout de même heureuse de la retrouver. Je suis restée bien des heures à repenser à elle. J'en avais presque oublié mon affront avec Djamila.
Parlant d'elle,sa sœur n'a pas tardé à me trouver dans la chambre où elle s'est d'abord inquiété de me trouver au lit.
-Rassures-moi, tu n'as rien?
M'a t-elle demandé à l'encadrement de la porte.
-Non,je me reposais juste!
-Ha! C'est bien alors j'ai cru que t'avais mal quelque part, d'ailleurs je pensais que tu allais rester un peu plus longtemps chez tes parents.
-Non je suis rentrée.
Ai-je juste dis.
Elle referme alors la porte pour venir devant moi ce qui m'a fait intérieurement soufflé d'exaspération car je déteste discuter avec elle et aujourd'hui encore plus.
Elle me demande d'une mine légèrement inquiète:
-Dis, tu as parlé à Djamila à propos de la grossesse khana?
-YAW KHANA MEUNOMA DIMBALI AK WAKHI GROSSESSE? (TU NE PEUX PAS ME FOUTRE LA PAIX AVEC CETTE HISTOIRE DE GROSSESSE?)
Lui crai-je hors de moi.
J'ai aussitôt regretté de m'être emporter de la sortes surtout à la vue de l'expression surprise qu'elle m'a présentée.
Ce n'est pas moi je sais. Je la deteste certes mais je n'aime pas lui manquer de respect.
Cette histoire me fait sortir de mes gonds et elle ne semble pas s'en rendre compte.
Oui je déteste qu'on m'en parle parce qu'au fond de moi tout ça me fait peur.
Pour ne pas lui laisser l'occasion d'en rajouter au risque que je fasse quelque chose d'autre que je puisse regretter,je me lève en trombe pour m'enfermer dans la salle de bain; là bas au moins je pourrai respirer en paix.
J'en suis ressortie quelques minutes plus tard quand le claquement de la porte m'a fais réaliser qu'elle est partie.
J'ai laissé échapper quelques larmes mais ai vite fait de les refouler. Je dois être forte et confiante comme l'est ma mère. C'est sur cette pensée que je me suis endormie.
A mon réveil, j'ai trouvé Jules qui mettais un de ses tee-shirt basic avec son jogging: sa tenue de maison ce qui veut dire qu'il revenait du travail et qu'il se faisait sûrement tard.
-Bonjour ou bonsoir?
Lui demandai-je pour savoir l'heure, les yeux mi-ouvert ce qui le fait se tourner vers moi.
Il vient à la seconde se mettre à mon chevet.
-Bonsoir. Donc t'as dormi autant? Tu es malade...
-Non! J'étais juste fatiguée!
-J'espérais que tu profiterai de cette petite escapade pour fuir un peu plus cet enfer.
