Chapitre 40 : Une nouvelle aurore

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Abou Hourayra (Qu’Allah l’agrée) rapporte que le Prophète (que la prière et le salut d’Allah soient sur lui) a demandé à des gens : « Savez-vous ce qui est la médisance ? » Ils lui dirent : « Allah et son messager le savent mieux. » – « C’est dire de ton frère ce qui ne lui plaît pas. » On lui demanda : « Et si ce que je dis de lui était vrai ? » – « S’il est comme vous dites, vous avez commis une médisance à son égard. S’il n’est pas comme vous dites, vous l’avez calomnié. » (Rapporté par Muslim, Abu Daud et Tirmidhi)













Sur sa terrasse, une nuit de pleine lune, à admirer la splendeur du firmament! N'avez-vous pas la sensation du déjà lu?
Fatima laissa libre cours à ses larmes, il était temps de laisser libre cours à ses larmes. Même si cela ne va rien changer.

_ J'ai trop pleuré ces derniers jours! Ça suffit, il faut que cela cesse.

Elle essuya ses larmes, avant de rejoindre sa chambre. Telle fut sa surprise de voir Zeyna assisse nonchalamment sur son sofa,

_ Si t'es là pour me faire la leçon, laisse-moi te dire que mère t'a devancé, lança Fatima sur un ton désagréable.

_ Bonjour la mélancolie, t'es désagréable dis-donc ?

_ Écoute Zeyna, je ne suis pas d'humeur pour les reproches ou quoi que ce soit d'autres!

_ Je suis là en tant que ta meilleure amie, même si ça ne va pas m'empêcher de te dire les choses telles qu'elles doivent être dites.

_ Bonjour les réprimandes, je suis tout à toi!

Fatima commença à sortir toutes sortes de robes de son dressing, des chaussures et des sacs,

_ J'aimerai tout d'abord connaître le fond de cette histoire.

Fatima souffla dépiter, avant de commencer la narration de cette histoire, tout en essayant de choisir la marque parfaite.

Zeyna finit par s'assoir, surprise du comportement de son amie, et de ses décisions. Elle s'était carrément dépassée. En outre pour un homme comme Arona, est-ce donc si plaisant d'avoir un frère?

_ Ta relation avec ton frère à t'elle plus d'importance que ton mariage?

_ Si j'étais Rahim je répondrais.. la famille avant tout. Vois-tu malgré tout ce qu'il s'est passé maman ne m'a pas foutu dehors, pourtant elle s'est que mon mari m'a renvoyé du domicile conjugal. Sais-tu pourquoi ? Parce que malgré tout, je suis son sang, sa fille, sa famille!

_ Mais tu ne peux pas nier aimer Abdelaziz. Tu ne peux pas non plus nier avoir commis une erreur en lui cachant la vérité.

_ En effet, j'aime Abdelaziz, et effectivement j'ai commis peut-être cette erreur. Mais en décidant de prendre cette décision, secrètement, je croyais fermement que mon époux a suffisamment de confiance en moi pour ne jamais plus douter de moi, malgré mon futur silence.

_ Tu as surestimé la patience de Rahim, en le confrontant à cette situation, tu lui as rappelé le passé, et cette fois il en était la victime.

_ Qu'il ait pu de nouveau être confronter à son passé? Je le comprends, mais le victimiser, non! Il n'est pas victime de ruse, de tromperie ou encore de trahison. Il est juste un homme qui manque de confiance en lui, quand il s'agit de l'amour. Il ne fait pas confiance, même pas à moi.

_ Fatima toi même tu ne fais pas totalement confiance aux aures.

_ Rahim est au sommet du manque de confiance. Il blesse, aime crier, douter.

Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant