Chapitre 66 : Sans elle

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Elle me regarde, elle est belle. Elle me sourit, elle me fait un clin d'œil. Je sais pas pourquoi mais j'avais l'impression de c'était trop beau, que je me la mérite. Je lui ai trop de mal. Pourtant elle vint à moi, sourire aux lèvres. Les bras sur mon cou.
Sa bouche contre la mienne, elle se mit à me galocher. Cette nouvelle facette de ma femme me plaît, elle me montre des points que je n'aurai jamais imaginé d'elle.

Sa main glissa jusque sur mon pantalon, je n'osais l'arrêter. J'en avais pas envie d'ailleurs. Je ne suis résolu à la laisser faire. Ses caresses ont eut raison de moi, je rejette la tête en arrière incapable de décrire la pluie de sensation qui déferlant en moi me pousser à murmurer des mots que même dans mes songes les plus fous, je n'aurais osé. 

_ Rentre tôt aujourd'hui.. si tu veux la suite.

Elle me laissa sur ma fin pour s'engouffrer dans la salle de bain. Je n'arrivais plus à bouger jusqu'à ce qu'elle me tire de nouveau pour me donner un bain. Je ne faisais que la regarder.

Je rejoins le bureau l'esprit ailleurs. J'ai juste envie d'avancer le temps. De faire qu'il soit déjà dix-neuf heure pour que je m'en aille. Mais malheureusement ont est en début de journée.

_ Où est Awa ?

Demandai-je à Malick.

_ Elle est souffrante, tu ne l'as pas ménagé.

_ Et c'est quoi cette chose sur son bureau ?

_ Une remplaçante temporaire.

_ Je ne veux de cette.. cette fille dans mon espace, qu'on trouve quelqu'un d'autre.

Je rejoins mon fauteuil la tête sur le point d'exploser. Cette fille sur le bureau m'a volé ma joie matinale. Son accoutrement machin truc on dirait une fille de joie. Ce que je déteste le plus c'est ce genre de femme, qui expose leurs corps. Samira faisait exactement la même chose. Une chose à cause de laquelle je n'acceptait qu'elle me touche.
Cette fille je ne sais pas d'où elle sort mais je ne l'aime pas du tout.

Je me concentre sur les dossiers dont je ne reconnais ni la tête, ni la queue. Il va falloir que Fatima me ménage un peu, sinon je risque de commettre une bourde un de ces jours.

_ Bonjour monsieur !

Une voix démesurément aigu. Mes tempes vont souffrir. Je ne lève même pas les yeux vers elle. Je sais d'avance que ça poitrine n'est pas couvert.

_ Monsieur...votre café.

Elle veut que je la regarde, mais j'en ai pas envie. Pas encore, ce matin a suffi. Elle fait tout dans l'excès. Si seulement je n'avais pas abusé de la bonté de Awa, cette... Je ne sais quoi, ne serait pas là.

_ Merci... Laissez moi seul, à présent.

Je l'entend soupirer. Déjà que je les déteste, si en plus elle veut se donner de l'importance, ça ne va pas le faire.
Mon faible c'est les cafés, je ne peux pas m'en passer. Et j'avoue que la remplaçante d'Awa sait y faire. Il n'y avait pas de savoir particulier mais c'était du café, assez bon.

Au bout d'une dizaine minutes, mon mal de tête recommença avec plus virulence. Je n'arrivais plus à tenir correctement le stylo.  Mes mains tremblaient. Mes pieds, je les sentais lourds.

_ Monsieur ?

Cette voix me semblait lointaine. Je ne savais pas quoi mais quelque chose m'empêcher de bouger. Ma nouvelle secrétaire par je sais quel magie était déjà devant moi, sourire aux lèvres. Dans mon bureau, à quelques centimètres de moi et sourire aux lèvres ? Oh la salope.

Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant