Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 18 : Des prédictions

Les époques son différentes, et de toute évidence des mentalités aussi. Mais peu importe, l'expérience fait la différence. Ou peut-être pas!
Elle a beau y aller fort, Mariama ne veut que le bien de sa famille. Elle est entrain de tout mettre en oeuvre pour que son petit fils, ait la paix dans son ménage. Et elle ne ménagera aucun effort pour y arriver.

Même si elle ne l'a peut-être pas assez montrer. Elle est très heureuse de devenir arrière grand-mère. C'est là chance une énorme. Combien n'en ont pas la chance? Alors elle ne peut que remercier.

Et d'ailleurs elle était sur le point de sortir, pour protéger le ménage de son petit. En ce réveillant ce matin, elle a pris la ferme décision de demander de l'aide à cette femme. Même si elle sait d'avance qu'elle va refuser dans un premier temps d'accepter ce qu'elle risque de lui donner.
Elle allait prendre le risque d'être prise pour une folle.

Pour plus de discrétion elle a préféré prendre un taxi. Consciente que la sécurité va tout rapporter à Badara sur le trajet qu'elle aurait pris. Elle ne veut pas de problème avant même d'avoir mener à bien sa mission.

Au bout d'une heure elle était déjà arrivée, devant la baraque de son amie. Son amie? En voilà une appellation qui avec le temps avait peut-être perdu tout son sens. Mada, s'est toujours suffit d'elle même. Dotée de don, elle arrive à voir l'avenir. Et comme elle aime si bien le dire. Libre à chacun de croire ce qu'il veut. Elle n'aime pas d'ailleurs se référer à ses pouvoirs, car se dit-elle, je n'ai pas le droit de dire ce qui sera. Et même si elle se décide à le faire, son message reste coder. Mais possible à comprendre.

Mariama regardait son amie, qui assise au milieu d'une natte, entourée de ses petits enfants, elle leur racontait une histoire de grand-mère. Les enfants étaient comme hypnotisés.

_ Le prince était détenteur de la flûte légendaire, avait elle entendu. Il était beau, grand, fort, et de surcroît guerrier impitoyable. Mais cela ne s'arrête pas là. La flûte l'accompagnait partout. Seulement il ne jouait qu'en présence de sa princesse!

_ C'est ça qu'on appel l'amour Mame?

_ Oui! Dans tout le village, il n'aimait et ne jouait que pour sa princesse. Les femmes les plus belles ont essayé mais rien. Il aimait tellement la présence de la princesse, qu'il fini par l'épouser. Mais l'histoire ne s'arrête pas là...

_ On veut la suite Mame!

S'impatiente son plus jeune petit fils.

_ Mahmoud, la suite de l'histoire c'est pour demain, et seulement après la prière d'Asr.

Un peu déçu, ils se levèrent tous hâte d'être à demain.

C'était un pratique qui avait pratiquement disparu, et Mada se faisait un plaisir d'apprendre à ses petits, enfin, des rappels importants à travers l'histoire. À sa manière. Parce que quiconque aura rater ne ce reste qu'une seule prière, ne sera pas présent à cette natte, pour la suite de ce conte épique.

_ As-Salâm alaykoum, Mariama.

Mariama qui jusque là, était fascinée par cette histoire, revient alors à ses esprits.

_ Aleykum salam, ma vieille amie.

_ Tu trouves que je suis vieille?

Souriait elle en l'invita à prendre place.

_ C'est là une façon de parler.

_ Oh oui, je sais, je le sais bien!

Le visage de Mariama ne lui disait rien qui vaille. Mais elle savait déjà. Elle savait qu'elle allait venir, qu'elle allait lui parler de la femme son petit fils. Qu'elle voulait savoir de quoi le futur est fait. Mais que peut elle lui répondre. Le futur n'est pas figée, et il peut changer, quand le tout puissant le décidé. Alors elle va encore essayer de trouver le bon pas.