Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 49 : Balèzes

Au cœur d'une union trois éléments sont irremplaçables à savoir communication, respect et confiance.
Chacun de ces mots joue un rôle qui lui est est propre. Et en aucun cas nous ne pouvons les éloigner car il maintiennent une relation vivante.

Quand on aime quelqu'un il faut communiquer avec, lui vouer beaucoup de respect et par dessus tout une confiance pas aveugle certe mais complète. La confiance n'exclu pas le contrôle, Dit-on

Jamais un vol ne lui avait paru aussi long. Tapotant son pied contre le sol, Rahim brûlait d'impatience.

De son côté, de toute les visites qu'elle reçu, Fatima refusa de parler à sa tante. En même temps elle lui a rien fait, mais elle ne peut s'en empêcher. Elle sait juste qu'elle lui en veut d'être de nouveau aux côtés de cet homme. Le simple fait de penser qu'elle fait parti des éléments qui ont déclenché cette situation, la dégoûte. Mais en aucun cas, son implication n'est en rapport avec sa tante. Cette dernière à prit sa propre décision, concernant ce trouble fête. Elle lui a pardonné de son plein grés.
Elle tourna la tête de l'autre côté pour ne pas avoir à lui parler. Rukya compris et sans faire de bruit elle se retira.

Peut être tout le monde peut comprendre, sauf elle. Elle ne supporte pas cet homme, il lui fait peur et la dégoûte.
À présent elle n'attendait plus que Rahim, qui dans quelques minutes sera là. Elle tourna la chaîne à son cou, nostalgique. Quand on est seul, on pense. Et les siennes n'étaient portées que sur une seule personne, son époux.
Quand la porte s'ouvrit, elle pensa qu'il était enfin là. Mais en réalité c'est Arona qui avait ouvert cet porte. En voyant sa sœur dans cet état, son cœur se serra. Il se retenu de courir vers elle pour ne pas la brusquer.

_ Rone ?

Sortit elle de surprise, elle ne s'attendait pas à le voir.

_ Comment tu vas grande sœur ?

Il vint près d'elle, et pris sa main dans la sienne,

_ Ça peut aller, que fais-tu ici?

En réalité Fatima s'inquiétait, d'un moment à l'autre, son époux allait franchir cette porte, et elle savait comment il risque de réagir.

_ C'est évident non! Je me suis fais un sang d'encre pour toi. Quand le vieux m'a informé je n'ai pu m'empêcher de venir te voir. J'ai eu si peur.

_ Ne te torture pas de la sorte. Ta grande sœur est toujours là tu sais. Et tant que mon heure ne sera pas arrivé je serais à tes côtés.

_ Je t'aime tant grande sœur, te savoir en danger me fait peur, au point d'en devenir fou. Je t'en pris, fais plus attention à l'avenir.

_ Ey regarde moi!... Je ne peux savoir ce qui m'est destinée pour les jours à venir mais même morte je resterai à tes côtés pour veiller sur toi.

Il posa ses lèvres sur front, au bord des larmes.

_ Je te préfère vivante!

Essuya t'il rapidement ses larmes.

_ On te préfère vivante en effet.

Se fit entendre la voix de Rahim.

_ Abdelaziz. Murmure-t-elle.

Sur ses gardes Arona reprit une expression glaciale. Il ne voulait en aucun cas que cet homme le prenne pour un faible.

Sans se soucier de Arona, Rahim fit la bise à son épouse. Il passa cinq minutes à poser d'innombrables questions auxquelles les réponses étaient toujours bonnes. En entrant ici, il ne s'attendait pas à une telle scène, heureusement il ne ressentit pas de la jalousie. Il se vit là, avec Salima dans la même situation. Il est son époux, alors il n'y a plus de quoi se fâcher. Arona Kane est juste le frère de sa femme. Pas plus ni moins, juste le frère.