Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 50 : Je suis comme ça.

Quand ils furent de nouveau dans la pièce Arona dit au revoir à sa sœur. Il se sentait de trop. Et très claire était leur envie de se retrouver. Il fallait qu'il les laisse pour le moment, pour qu'ils puissent se parler.

Les déductions d'Arona n'était pas fausses. Mr et Mme avaient besoin de parler, de beaucoup de choses. Mais il semblait que ce ne soit pas le moment propice. Fatima tombait de sommeil alors que de son côté Rahim était fatigué. Ce n'est pas évident d'avoir accumuler autant de choses. À un certain moment c'est le corps qui se révolte. Toute cette série de réunions l'avait épuisé. Il déposa un baiser sur le front de sa femme avant de sortir pour rejoindre sa voiture. Avant de rentrer chez lui, il avait autre chose à faire. Sous pression suite à ses ordres, le chauffeur appuya sur l'accélérateur.
Rahim passa un appel vite fait, avant de se reconcentrer sur les papiers à ses mains. Apparemment sa femme à au moins deux mois de rééducation.
Cette fois il était hors de question pour lui d'engager qui que ce soit pour prendre soin d'elle. Il en est hors, il allait lui même s'en charger.

Quand le chauffeur lui fit signe qu'ils étaient arrivés, il leva les yeux sur le devanture de l'hôtel, Radisson.
Il ouvrit la portière sans attendre, trop de chose à faire aujourd'hui. Celui qu'il avait fait appelé était déjà là, sur une table au balcon de sa suite.

_ Bonjour mon oncle, prit il place.

_ Bonjour, Abdelaziz as-tu conscience que je suis un homme extrêmement occupé.

_ Autant que moi! Et tu sais aussi que je t'appelle ici seulement si j'ai besoin de compte rendu d'urgence.

_ Je sais, mais en faisant de la sorte j'ai impression que tu doutes à chaque fois de moi.

_ Crois moi oncle Abdallah, si je doutais de tes capacités et de ta personne alors jamais je ne t'aurais confié la présidence de entreprise de grand-père.

_ Pourtant tu me surveilles comme si je suis un escroc ou même un voleur.

_ Je te dis que c'est pas le cas! Laisse un peu ta colère de côté, et parlons affaire.

_ Bien, pour les affaires il n'y a aucun soucis à se faire. Tout ce passe bien?

_ Seulement bien?

_ Que veux-tu que je te dise. Je deviens vieux. Il faut que les vraies héritières reprennent leur dû.

_ Pour cela ne t'en fais pas, Salima va bientôt finir son stage, ce sera une as de la finance.

_ Quant-à Sadiya elle fera une excellente DG. Je sais que ce duo va nous surprendre.

_ Peut-être. N'oublions pas que ce sont de jeunes femmes, elles manquent d'expériences. Je ne veux pas qu'elles ruinent tout ce qu'on a construit pour elles. Je ne sais toujours pas pourquoi grand père à voulu que ce soient elles qui prennent en charge l'avenir de tout son héritage.

_ Comme si toi, moi, Hakim ou Malick le pouvons. Nous sommes bien trop occupés. De plus les domaines sont différents. Mode, industrie et Finance. Vraiment dans cette famille tout le monde n'en fais qu'à sa tête.

Abdallah Maël Camara, est l'époux de Adama Fall, le père de Sadiya. Depuis le début, Hakim laisse croire que son frère est milliardaire, et bien c'est pas pour rien. De son vivant, Abdelalim Samsou était un grand homme d'affaire, un as de la finance. Il investissait sur tout projet qui lui semblait tenir la route et ne l'a pas regretté. Durant sa vie entière, il n'a fait que étudier sa descendance, il en a alors conclu que, les femmes de la génération suivante seront digne de son héritage. Dès leur plus jeune âge, il vit en ces petites filles de digne femme d'affaires. Mariama la petite, Salima et Sadiya étaient ses héritières, elles n'en avaient aucun idée.
En ce qui concerne les fils de cette famille, il vu en Rahim une détermination à tout épreuve. Il eut d'ailleurs l'excellente idée de lui laisser la direction de l'entreprise, et de lui donner le pouvoir de décider si elles sont à la hauteur pour lui succéder. Avec le temps, Rahim développa sa propre affaire, il n'eut d'autres choix que de laisser la direction de Ndiaye and co, à son oncle Maël. Cette entreprise familiale sera très bientôt entre les mains de trois jeunes femmes pleines de vie. En ce qui concerne le reste de la fortune de Samsou, il fut le théâtre d'une déchirante histoire, celle que nous connaissons aujourd'hui.