Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 32 :.. est brisé

Quelques mois plutôt

Au lendemain des prédictions de Mada.

_ Alors.. alors grand-mère, c'est quoi la suite de l'histoire?

S'impatientait encore Mahmoud.

_ Rappelle-moi donc où on s'étaient arrêtés?

_ Bon bah.. ils étaient enfin mariés!

_ Ah oui! Je me souviens. Je disais qu'il fini par faire d'elle sa femme. Et comme je l'ai dis l'histoire ne faisait que commencer. Le prince aimait sa princesse comme un fou. Il était un homme très jaloux. Et tout comme sa femme il n'aimait pas se répéter. Alors c'est durant leur premier jour ensemble qu'ils parlèrent de tous les maux qui peut-être à l'avenir viendraient semer le trouble dans leur ménage. Tous les villageois avaient conscience de l'amour incommensurable que le prince portait à sa femme. Il l'amenait même à la montagne avec lui.
Il était sûr d'une chose, sa femme était la meilleure chose qui lui soit arrivée.

_ C'est vraiment beau mame!

S'exclama une de ses petites filles.

_ Le calme avant le tempête. Un jour alors qu'il revenait de la montagne, seul, il croisa une vieille femme.

_ Que la paix du créateur soit sur toi jeune homme. Lui avait-elle dit. Et il répondit, qu'elle soit aussi avec toi! Il allait partir quand cette femme commença à lui parler d'un futur sombre, d'une douleur poignante.

Tous les enfants autour de la natte prirent peur, Mahmoud qui était si euphorique se retrouva terrifier.

_ Le jeune homme lui dis alors qu'il n'en croyait rien. Et qu'avec sa flûte et son épée, il tracera sa propre destinée grave à Allah azzawjal. La vieille femme répondit avec un sourire en lui disant par la suite, " On ne peut faire confiance à sa destinée, elle peut changer à tout moment face aux circonstances de la vie. Et on ne peut non plus faire confiance à l'histoire car elle peut changer. Aujourd'hui tu peux avoir le bonheur, la paix mais demain tu pourrais l'avoir perdu. "

_ Tout ce qui m'importe c'est l'amour qu'elle me porte, t'en qu'on s'aime mutuellement tout ira pour le mieux. Dit le prince sur de lui.
Qu'adviendra t'il de cette amour si elle disparaît. Renchérit elle.

_ Le temps qu'il clignote des yeux pour mieux saisir, elle avait déjà disparu. Ce soir là, le prince rentra chez lui, le cœur lourd.. mais sa princesse lui donna une nouvelle qui de part tout le bonheur qu'il apporte lui fit oublier les dire de la vieille dame, sa princesse attendait un enfant.

_ Moi j'ai toujours peur, murmura Mahmoud.

_ Le prince était au pied de la montagne entrain de jouer ses magnifiques notes, quand une petite fille se mit à hurler pour se faire entendre. Il pleuvait des cordes ce jours là. Et cette petite était venue lui informer que sa femme était sur le point d'accoucher. Il accourut en vitesse à leur case, et trouva la moitié du village. La sage femme ne voulait le laisser entrer. Il s'inquiéta car jamais il n'avait entendu sa princesse hurler de cette façon. Des heures durant il tourna en rond, jusqu'à ce que des cris se firent entendre, son bébé était là.
La sage femme vint à lui la mine déconfite, elle lui dit d'aller la voir.
Sa femme était là couchée, faible, leur fils sur la poitrine. Elle lui murmura, je doute de pouvoir t'accompagner plus loin sur le chemin de ta vie, par contre, je te laisse notre trésor, notre fils, nomme le Zoubaïr.
Je veux qu'il soit aussi fort que son père, apprend lui tout ce qu'il doit savoir sur sa maman.
Tu ne peux pas me faire ça, ma chère princesse. Pleurait il comme un enfant.
Je serais toujours là, fais-moi donc plaisir et joue pour moi, une dernière fois. Supplia t'elle.
Il se mit à jouer de toutes ces forces en espérant mourir avec elle. Il savait que si sa bien aimée meurt, se sera aussi la fin pour lui. Sous les notes de sa flûte, elle rendit l'âme.. son fils sur la poitrine, les larmes de son mari sur le visage.
Le prince se souvenu alors des dires de la vieille dame. Il n'avait plus goût à la vie, même pas pour voir leur enfant grandir, il était de nouveau détruit, car on lui avait arraché brutalement son coeur, sans le prévenir, en une nuit.