Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 51 : Rééducation.

Si Fatima trouvait deux semaines à l'hôpital de trop, deux mois de rééducation la fit suer de colère. Cloîtrée sur un fauteuil roulant elle ne pouvait rien faire toute seule. Et cela la rend fortement triste, elle n'aime pas ce tournant tournant de sa vie.
Si cette situation lui permet de faire quelque chose, c'est de dessiner. Elle passe des heures a essayé de dessiner le motif parfait pour son amie. Elle passe des minutes aussi à gommer et recommencer. Même si de temps à autre elle regarde ses mails, ou encore parle par appel vidéo à sa secrétaire. Heureusement que ces derniers temps, monsieur Cissé ne force rien, il comprend la situation.

Elle fit beaucoup d'effort pour de lever, et aller au toilette. À son retour elle vit Amine penché sur ses croquis.

_ Je les trouve très jolis. Dit il sans levé les yeux.

_ Ah oui, tu sembles t'y connaître en dessin.

_ Pas vraiment, je n'ai jamais vu de tel modèle. Je ne sais pas trop, mais c'est différent de tout ce que j'ai déjà vu dans la rue.

_ Dans le bon ou mauvais sens ?

_ Je ne sais pas trop, mais ils sont très jolis.

Fatima continua alors sur cette lancée. Peut-être que écouter les propos d'un enfant inexpérimenté c'est dérisoire mais elle n'y voit aucun inconvénients. D'autant plus qu'il les trouve jolie, rare sont les fois où elle a entendu Amine complimenter quelque chose.

Laissant sa mère seule, Amine couru jusqu'au balcon de sa chambre, pour admirer la pluie. Il n'a jamais vraiment eut la chance de bien regarder ce genre de spectacle. Il pensa que pendant que lui s'émerveillait devant ce spectacle, d'autres eux, dorment sur l'eau. Ce n'est pas tout le bonne qui a chance de parler de beau temps. Un jeune garçon très réservé c'est ce qu'il est. Très rare sont les fois où il se permet de parler d'un sujet quelconque. Il ne parle guère de ce qui ne le regarde pas.  Aujourd'hui la maison est très calme, vu que Aïssatou est allée chez Rukya pour l'aider avec les préparatifs. Quant-à Amdy, on peut dire qu'il a fait de la mosquée sa seconde demeure.
En entendant la sonnette de la maison, Amine couru en bas, et sous l'approbation de sa mère, demanda l'identité de la personne derrière la porte. Il lui suffit d'entendre sa voix pour savoir qu'il s'agissait de Rahim..

_ Bonsoir..papa !

Amine avait toujours un petit blocage par rapport à Rahim. Il n'est pas aussi ouvert que sa maman. Et cela ne le mettait pas en confiance avec lui.
Au vu des yeux avec lesquels le petit le regarder Rahim le souleva dans ses bras.

_ Comment tu vas bonhomme ?

_ Je vais bien, dit-il une pointe de peur dans la voix.

Il ne savait comment prendre cette marque d'affection. Il ne savait pas que Rahim pouvait faire ça..enfin avec lui!

_ Qu'est-ce qu'il y'a? Tu n'es pas en confiance avec toi ?

_ Non c'est pas ça! Juste..juste que tu es vraiment...

Il ne su qu'elle mot utilisé.

_ Imposant?

_ Qu'es-ce que ça signifie?

_...

Il hocha alors de la tête. Pourtant avant il n'était pas autant en manque de confiance avec lui. Peut-être est-ce parce que maintenant il a le pouvoir de le recadrer.
Une fois sur le salon, Rahim déposa un baiser sur le front de sa femme, tout en regardant ses croquis.

_ Coquette ! Bonsoir sevgilim.

_ Bonsoir sevgili kocam. En effet, c'est coquette. Mais tu connais Zeyna.