Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 52 : Joueuse

Profiter chaque seconde possible est une chose très importante. Qu'il s'applique à la vie en général ou à la vie de couple en particulier.
Ces derniers temps, Rahim fait preuve d'une patience incontestable. En réalité il ne tenait plus en place, pas après les paroles de sa femme. Il ne l'a pas connu salace en tout cas. Pas au point de le faire transpirer toute une réunion.
Il a repris son épouse il y'a deux semaines., et voilà que se matin elle lui sort une série de phrase, quelque peu.. il ne su quelles mots utilisés. Il faut aussi dire, que ce petit jeu à trop duré. Parce que sa jambe n'était pas totalement guérie il n'osait la touche.

_ Vois-tu, je ne veux pas que tu fasses beaucoup d'effort aujourd'hui, je veux que tu préserves tes forces.

_ Ah oui pourquoi ?

_ Parce que ce soir mon chéri, bataille aura lieu.

_ Une bataille mais pour qu'elle raison? Entre qui et qui d'abord ?

Elle souria, mais Rahim ne se rendait toujours pas compte de où elle voulait en venir. En vérité cela ne lui a jamais traverser l'esprit que sa femme ait des pensées tordus à ce point.

_ Bataille entre virilité pure et soif féminine.

À partir de ce moment là il commença à comprendre.

_ Ça ne te manque pas de briser des perle des reins, de déchirer un ensemble de lingeries super chère.

Il se mit à suer, mais cela n'était rien face au regard qu'elle avait sur lui, surtout que ses yeux se baladaient sur tout son corps. Elle le regardait avec une telle envie dans les yeux, que Rahim en fut stupéfait.
Mais ça ce n'était pas le pire, le pire c'est qu'il venait de sortir de la salle de bain, le pire c'est qu'il était en serviette.

_ Ces biceps, ce torse nu, ces tablettes de chocolat, hum tu sais..on peut anticiper.

_ Fatima est-ce que ça va ?

Demande t'il malgré lui, il ne s'attendait pas à un tel changement. Au point de croire qu'on a changé sa femme.

_ Comment ça ? Leva t'elle un sourcil. L'idée ne te plaît pas ?

_ Si.. bien-sûr que si c'est juste que en temps normal, tu n'aurais jamais parlé comme ça.

_ Les gens changent, et puis je n'ai dis que mon envie.

Elle se mit sur la pointe des pieds pour lui chuchoter à l'oreille [...]... À présent Rahim ne sait même plus comment il a quitté sa chambre ce matin, pour venir au boulot. Madame qui avait débité toutes ces phrases partie au bureau comme si de rien n'était. Laissant Rahim dans un tête inexplicable. Il ne pouvait comprendre, il n'y arrivait. Jusque là elle s'est montrée pudique, même si quelques fois elle l'avait provoqué. Seulement cette fois, elle a carrément élevé le niveau du degré de sa provocation. Il en avait des sueurs froides. Non de ne pouvoir être à la hauteur, mais juste l'instinct de se déchaîner ce soir. Elle a réveillé le Rahim assoiffé dès le réveil et l'a poussé à préparer avec munition la traque de sa proie, et surtout le laisser le temps d'imaginer la meilleure manière de la dévorer, surtout avec la faim et la soif qu'il traîne.

_ Monsieur ? Est-ce que vous allez bien ?

Demanda Awa, en lui tendant un mouchoir.

_ Comment ça si je vais bien ? Et puis, pourquoi tu me tends un mouchoir d'abord ?

_ Je.. vous transpirez, pourtant le climatiseur est allumé.

Rahim croyait que ce n'était pas visible, mais apparemment tous les yeux dans cette salle convergeaient vers lui. Pire encore, les papiers devant lui, étaient mouillés. Mince alors! C'est dérisoire.