Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 55 : Xél ak Xol

Dans la nuit noire, un puissant orage régnait. Zeyna souffla. Une chance que ce soit bien après sa réception.
Toujours couverte d'un pagne traditionnelle, elle tendit le bras, une fois sur le balcon, pour accueillir l'eau. Elle était fraîche, et surtout limpide. Puisse mon mariage être comme toi. Pria t'elle intérieurement.
Comme s'il n'avait pas rêvé de ce moment depuis qu'il la connait, Hakim était assit sur un coin de la pièce. Entrain de réfléchir au futur. Il regardait sa femme, qui pour une fois, semblait aussi préoccuper que lui. Comme si ces pieds étaient lourdes il restait assis sur le tapis de prière, alors que Zeyna l'avait quitté depuis bien longtemps.
Ce n'est qu'une fois seule, qu'on se rend vraiment compte que le réalité commence.
Comme lui avait indiqué son frère, il accomplit tous les rituels dans les normes.

Hakim se leva enfin, et d'un mouvement précis des jambes se rapprocha d'elle. Il passa ses mains sur sa taille ce qui la surpris.

_ Qui a t'il ? Tu me sembles différent.

_ Ce n'est rien, juste le sentiment d'avoir franchi une étape importante de ma vie.

Elle souria, nerveuse.

_ À chaque fois que je réveillerai, je veux te faire face Zeyna..confia t'il. À chaque fois que je me réveillerai je veux te regarder en premier. Je sais que le futur est impossible à prédire, il est du domaine du créateur. Mais je te confis toutes mes nuits, car mon cœur t'appartient. Et de ce faite ma vie aussi.

_ Je te connais bien Hakimul, et je sens ton changement me frapper sans que je ne puisse répliquer. Mais sache que tu as aussi mon cœur entre tes mains. Tu peux en faire ce que tu veux, sans me blesser.

Il lui embrassa le cou, la joue alors que le vent fouettait leurs visages sans égard. Il passa avec délicatesse sa main le long de sa poitrine. Il s'arrêta pour mieux recommencer, Zeyna en perdit son souffle.

Un baiser échangeait sur un rythme infernal, puis s'adoucit par la suite. Pour laisser place au véritable objectif de ces préliminaires.
Le voir au bord de l'extase lui donna des sueurs froides.
Il se fit violence pour répéter mot pour mot, l'enseignement de son frère.

_ Bismillah. Ô Seigneur ! Éloigne de nous le diable et éloigne le de enfant que tu pourrais nous octroyer.

Malgré toute la douceur avec laquelle il s'y prenait pour la posséder, elle ne pu s'empêcher de crier.
Elle ne se retenu de le griffer [...]

Le soleil commençait à se lever, illuminant toutes les chambres à sa porter. Il ne réveilla personne malheureusement. Personne n'avait dormi, si ce n'est Salima qui ronflait toujours.

_ Bien dormi ?

Taquinait Fatima son époux.

_ Qui a dormi ? Quelq'un a dormi dans cette villa ? Elle crie, elle crie, comment on peut dormir.

_ Calme toi Abdelaziz.

Elle ne pu s'empêcher de sourire, pas face à la tête de malheureux qu'il faisait.

_ Trois étages, il y'a trois étages dans cette maison. Mais ça ne nous a pas empêché d'entendre sa voix aigu toute la nuit.

_ Rohh. C'est bon aussi, qui te dis que c'était une petit de plaisir.

_ Au début oui c'est l'était parce qu'on l'entendait pas !

Il fila sous la douche. Réveillé de mauvais poil un Lundi matin, galère ! Murmure-t-il.

Fatima secoua de la tête avant de lui sortir un ensemble de costume bleue nuit. Elle changea les draps. Réveillée depuis très tôt, elle avait déjà pris un bain, habillée et préparée le bureau. Mais avant ça... Pensa t'elle à son amie. Il n'y avait pas de quoi rire.