Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 46 : La distance

Un seul être vous manque et le monde est dépeuplé, disait le poète. Je me répète, j'en suis consciente. Mais le fait d'avoir la nostalgie de quelqu'un, peut être partage de deux façons différentes. Quand on est séparé de quelqu'un à cause d'un litige, alors qu'on est pas prêt à l'accepter alors elle nous manque, mais on ne le reconnait pas. D'autre part, on peut-être séparer de quelqu'un pour une raison autres que dispute, là on a sa nostalgie, on la veut prêt de nous. Et cela sans jamais ressentir du regret ou de la fierté. On veut être au côté de cette personne, peu importe la distance.

La table de réunion était ronde, et tout au tour des hommes en costumes sur mesure, ordinateurs devant les yeux et une bouteille d'eau minérale. Ils tous concentré sur la présentation d'un jeune homme, dont Rahim ignorait tout. Même le sujet de cette présentation lui était inconnu. Certe il avait les yeux rivés sur lui, mais tout son esprit était convergé sur sa femme. Sur ce qu'elle était potentiellement entrain de faire. Bon sang, cette réunion était si importante, mais il n'en écouté rien. Lui qui avait fait un si long voyage, semblait désintéresser.

Awa, sa secrétaire, était loin d'être distraite. Et le comportement son patron ne la laisser pas indifférent. Ainsi depuis le début, il avait actionné son magnétophone. Elle pouvait deviner l'objet de sa distraction. Une seule femme à un pouvoir hypnotique sur son boss. Et les voir aussi proche l'autre jour, l'avait fait rêvé. Elle les envié, très rarement elle avait vu un couple ainsi, de honte à un certain moment, elle baissa les yeux, devant leur échange alléchante.
Elle se dépêcha de retrouver ses esprit, en aucun cas, elle ne devait manquer le plus important de cet réunion.

Au bout de quelques heures, Abdelaziz se rendit vraiment compte qu'il n'avait rien écouter depuis le début. À présent, il ne savait comment noter sa présentation.

_ Ce projet est-il à votre goût, monsieur ?

_ Il me semble avoir le besoin de l'étudier en personne, en profondeur! Dit il avec assurance.

_ Comme vous désirez.

Il quitta enfin cette salle qu'il trouvait infernale. Awa se mit à courir presque, elle ne savait pas qu'il était si pressé.

_ J'espère pour toi Awa que tu as noté tout ce qui a été dites dans cette salle.

_ J'ai fais mieux que ça, monsieur! Lui présenta t'elle l'enregistrement.

_ Bien pensé, vas-y plus vite tu veux! Lance t'il au chauffeur.

Au vingt-et-unième étage d'un hôtel cinq étoiles, il résidait, seul. Sa secrétaire et son chauffeur au vingtième. Rahim se sentait si seul, personne avec qui il pouvait parler si ce n'est de travail. En vérité il ne voulait parler avec personne. La seule qui le comprenait était si loin tellement loin qu'il oubliait qu'il a un téléphone portable.
Il voulait à tout prix entendre sa voix, il l'appela.
À peine quelques seconde, qu'elle décrocha, elle ne disait rien. À croire qu'ils n'avaient pas envie de se parler.

_ Ça s'est bien passé? Demande t'elle directement, tellement elle le sentait à bout de nerfs.

_ Non!

_ Pourquoi?

_ Parce qu'une certaine madame Fall n'a cessé de venir s'interférer dans mes pensées.

_ Qui donc est cette femme, elle te perturbe tant que ça?

_ Tu n'as pas idée, le pire dans cette situation c'est que j'adore penser à elle. Cela me fait quelque chose de bien.

_ Si cela continue, en plus d'avoir ton cœur, elle aura ta vie entre les mains. Souria t'elle malicieusement.

_ Je pense que c'est déjà arrivé, elle est ma vie..et comme tel est le cas, s'il venait à lui arriver quelque chose de mal, j'en mourrais. Comment tu vas sevgilim? Demanda Rahim, en se posant sur le lit.