Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 7 : Des remarques intéressantes

Comment se relever d'une enfance difficile?

Il existe sûrement une multitude de réponses à cette question pour certains. Plus précisément ceux qui ne l'ont pas vécu. Mais ce qui sont passés par là savent qu'il est impossible d'oublier. Cet étrange sentiment au cœur, comme une boule. Et à chaque fois que tu poses ta main prêt de ton cœur, les souvenirs se succèdent. Ils ne te laissent pas respirer une seule seconde, tu as l'impression de suffoquer.

Ce qui ont un fort caractère finissent plus blessé. Non seulement il ont du mal avec leur propre personnalité qui parfois n'est guère compris, en plus d'un vécu terrible.

Même si ils n'arrivent jamais à oublier, ils ont parfois la chance d'échapper à un sombre destin, grace à l'amour. Pour d'autres c'est le travail, mais cela c'est plutôt noyer sa douleur.

Rahim fait parti de la première catégorie, l'amour de sa femme l'a sauvé, de la solitude. De l'amertume, la haine, l'indifférence, l'insensibilité et bien d'autres états plus affreux les uns que les autres.
Et même malgré cette main tendu, ce regard ténébreux était comme gravé à jamais. Cette autorité, son impassibilité face à certaine situation. Comme celle qui devait lui arracher le sommeil. Mais il n'en fit pas cas, au contraire il remue ciel et terre pour éviter le pire.

Il n'est pas doué quand il s'agit d'exprimer ses sentiments, ou parler de son angoisse. Il préfère taire ce qui le tracasse.

Il pensait à beaucoup de choses, es-ce là son destin? En tout cas il ne se plaignait pas. Au contraire il était prêt à tout pour l'affronter, et n'hésitera pas à donner tout pour protéger celle qui est chère à son cœur. Et peu importe le résultante. Ce sera soit sa destruction ou son accès au bonheur pur.

Une heure plutôt il avait prié, et il n'arrivait pas à fermer les yeux. Il la regardait dormir, se rappelant de tout ce qu'elle a vécu à cause de lui, et maintenant ça. Ce visage serein qu'elle avait lui redonnait de l'espoir. L'odeur de sa douce peau, lui titille les narines.
Dans l'optique d'une connexion parfaite il posa sa tête sur sa poitrine, tel un enfant en quête de chaleur. De sa main elle lui caressait la tête, avant d'y déposer un baiser.

Il releva les yeux les encrant ainsi dans les siens, elle lui souria.
Il en avait vu des merveilles mais rien ne vaut son sourire. Ce sourire sincère, qui a le don de lui rendre sa sérénité.

Il ne put s'empêcher de poser des lèvres sur les siennes, un message. Qui en ce moment là elle n'arrivait à comprendre. Elle savait juste que ce n'était pas un simple baiser. Elle connaissait assez Rahim pour savoir que c'était sa manière à lui de lui montrer. De lui montrer bien des choses qu'il n'arrivait à dire.
À un certain moment leurs vêtements n'avaient plus de place sur ce lit, elle enfouie alors sa tête sur le cou de époux. La puissance avec laquelle il la prenait, la donna des frissons à l'avance.
Deux corps, un cœur, de la passion, de l'amour, un mélange d'une multitude de sentiments. Non ce n'était pas la première fois mais ça en avait tout l'air. Leurs envies de ne former plus qu'un était très fort. Il n'hésitait pas une seule seconde à la toucher, la faire gémir. Oui, il voulait entendre sa voix et cela tout le temps. La mener dans un océan de plaisir, au point de sentir ses doigts creuser sa chaire.
Marquer sa peau sensible à son touché, lui seul. La torturer jusqu'à l'étendre lui faire part de ses désirs les plus profondes.
Son corps expressif, parlait à sa place, elle le voulait. Elle voulait lui dire, mais n'osait.

_ S'il te plaît!

_ S'il te plaît quoi?

Il sillonnait le corps de sa femme tout doucement, sans jamais se précipiter.

_ Hazame el amor.

Murmure-t-elle en sentant ses lèvres chaudes sur sa poitrine.
Cette sensation elle n'arrive jamais à le décrire, elle était puissante. La poussée à dire et faire des choses dont elle se sentait incapable. Il faisait toujours en sorte de la sortir de ce profond silence qui en réalité était très bavard. Ses yeux parlaient toujours à sa place.
Ainsi assis, il recouvrait son corps entier de part sa corpulence, leurs chaleurs mêlés, leurs corps unis. Il voulait que le temps s'arrête à jamais, que ce moment soit figé à jamais dans le temps et dans l'espace. À ce moment là, il voyait dans ses magnifiques yeux l'envie de le sentir encore et encore. Elle ne lui cachait pas ses envies. Ce vent presque glacial ne pouvait rien face à la chaleur qui émanait de leurs corps liés. Les yeux de la jeune femme reflétait l'océan de sensations dans laquelle il le noyait. Ses puissantes mains sur sa peau fragile, en une seconde on pourrai penser qu'il allait la briser. Au porte de la jouissance il lui arracha un baiser vorace complétant la moitié de son message. La chaleur n'avait pas baisé au contraire, ils restaient ainsi sans bouger, encore liés. Tremblante de la tête au pied, elle ne cessait de le regarder. Il était plus doué quand il s'agit de parler sans parler. En d'autres termes parler avec des actes.