Chapitre 60 : Elle est mienne.

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                  Abdelaziz

Dama fébar ! ( Je suis malade ! ). Je le jure si cette situation continue je vais y rester. Salima va perdre un frère, de même que Hakim, grand-mère son petit fils. Et Fatima... Fatima perdra son époux. Je ne dramatise pas. Cette femme, mon épouse m'a habitué à une certaine chose. Et ne pas y avoir accès pendant un mois et demi, me laisse dans un état de besoin détestable. Je la désire, mais elle m'est comme inaccessible. Comment dire...je.. enfaite..bordel ! Je ne sais pas ce qui me prend de parler de la sorte, mais c'est la réalité... Abdelaziz Rahim Fall, a une faiblesse, c'est définitive.. Elle s'appelle Khadidjatou Fatima Sarr... Fall dans toute sa splendeur.

Si je suis dans un tel état de détresse c'est à cause de Muhammad Fall. Merde ! Les gros mots Rahim. Calme toi. Qu'est-ce que je disais d'abord ? Ah oui, le besoin de sentir ma femme ! Quand je dis la sentir, cela va au-delà de sa présence.

Ne vous méprenez pas, ce n'est pas que j'ai peur de ma femme, mais femme quand elle se fâche, c'est fini. Et depuis lors, elle a une dent contre moi, elle me parle à peine. Ce mec a semé la discorde dans mon couple.

Pour dire vrai, je n'ose même plus l'embrasser, c'est bête. Je sais. Mais moi seul sais ce que cela fait de se réveiller au côté de cette femme farouche, belle, délicieuse sans pouvoir la toucher. Pourtant elle ne m'a rien montré qui montre qu'elle ne veut pas de moi, mais son visage mon Dieu. Elle me regarde mal parfois, très mal.

Je reviens à peine du bureau, très tôt aujourd'hui, mais décidé de ne pas descendre, déma fippou. Vivre avec cet être d'une magnificence à couper le souffle sans pouvoir la toucher.
Le problème aujourd'hui c'est que j'en suis malade, j'ai d'atroces maux de ventre, sans rien dire. J'arrivais à peine à tenir debout lors de la prière de Fadjr, encore moins aux réunions de cet après midi.

Sous mes yeux, elle entra dans la pièce, me lançant un bonsoir auquel je ne répondis pas, dama mér.

Je voyais bien qu'elle s'inquiétait, mais ne fit pas un pas vers moi, galère.
Elle prit une longue douche, trente minutes durant lesquelles j'étais en rogne. Il n'y a que Fatima pour paraître détacher alors qu'elle meurt d'envie de savoir ce que j'ai.
Sous mes yeux, le corps recouvert par une petite serviette, les jambes rayonnant, sa poitrine nom de Dieu.

_ Qu'es-ce que tu as Abdelaziz ?

Et c'est maintenant que madame daigne demander. Elle est devant l'immense miroir entrain de faire je ne sais quoi de ses cheveux.

_ Rien !

J'agis comme un enfant, mais sérieux je suis fatigué, non ! Je suis en manque. Voilà c'est la bonne phrase. Je la regarde de dos, ce derrière. Y'a pas de mal, c'est ma femme. Je fantasme sur ma femme, décidément l'abstinence donne encore plus de goût à la chose.
Elle me fit face, m'offrant une vue phénoménale sur sa poitrine.

J'ai la tête posée sur deux oreillers. La main derrière la nuque, les yeux étincelants. Les jambes nonchalamments étalés sur le lit, le visage déformé de mal être. Dis comme ça c'est marrant.

Cette femme est une as de la torture, de la provocation. Comme si ma situation n'est pas assez alarmante elle posa ses mains sur mon torse, sa bouche à quelques centimètres de la mienne.

_ Qu'est-ce que tu as mon Abdelaziz ?

_ C'est maintenant que tu te soucis de ça ?

_ C'est maintenant que tu tires la tronche ?

_ Non, cela fait un bail, mais ton visage était trop fermé même pour moi.

_ Je suis irritée ces derniers temps mais je ne vois pas le rapport avec ta maladie.

Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant