Au cœur d'une union (Quand le passé refait surface)

Chapitre 56 : Dans le temps.

Un voyage dans le temps, oui, faisons un très long voyage dans le temps. Au temps où Muhammad Fall était encore dans le ventre de sa mère.
Celle qui le porté dans son sein était bourrée ce soir là, comme à son habitude. Avec le temps elle était devenue amer surtout depuis qu'elle l'a dans le ventre. Et à la moindre occasion elle cherche à se débarrasser de lui. Car depuis qu'elle sait pour son existence, son boulot ne va plus comme elle le voudrais. Comment peut-on désirer une femme enceinte. Elle était obligée de se référer à la chance et ce soir rien ne marche.

Afsatou était une fille joie, elle vendait son corps au premier venu, en échange de quelques billets. Mais huit mois plutôt elle a su qu'elle attendait un enfant. Ceci mit son moral à terre. Comment pouvez t'elle se réjouir ? Sans mari ni famille, elle se retrouve aussi ne pas connaître l'identité du père de son enfant.
Elle habitait certe dans un quartier huppé mais ne le payer pas à ses frais. Ce sont eux qui s'en charge même si les choses se sont compliqués avec sa grossesse. Je ne peux pas payer pour rien ! Entendait elle le plus souvent. Elle dû se résoudre à supplier parfois, et les connaissant depuis très longtemps il finissait par accepter suite à des menaces.

Elle ne cherchait même plus à savoir qui est le père de son enfant. Aucun de ces hommes n'accepteraient un telle fardeau. Elle en était convaincu.

_ Un fardeau ! Un putain de fardeau !

Elle brisa le verre en le balançant à mis le sol.

_ Dépêche toi de sortir, que je fasses de ta vie entière ce que tu as fais de la mienne en neuf mois.

Une semaine plus tard elle donna naissance à un fils, elle fallit y laisser la vie. Boire, fumer et se droguer sont les premières activités chez elle. Cet enfant était seulement là grâce à Dieu, il en voulait ainsi.
Malgré l'insistance du Docteur, elle refusa de toucher son bébé. Elle refusa de l'allaiter. Le Docteur cru rêver, une femme qui rejette sa descendance. C'était une première.

_ Je vous en prie mademoiselle, prenait le. Il ne cesse de pleurer, il a faim.

_ Il n'a qu'à mourrir de faim !

La froideur de cette femme lui fit peur. Il s'inquiétait pour l'avenir de cet enfant. Le pire dans cet histoire c'est que il était responsable de ce dont il n'était pas responsable. Il le nourrissait, il le déclara.
Suite aux complications durant l'accouchement, Afsatou dû rester encore deux semaines à l'hôpital.

_ Maintenant Cela suffit !

Il avait hurlé, pour une fois il hurlait de colère.

_ Je n'ai jamais vu une femme aussi froide et sans cœur. Comment pouvez vous agir de la sorte contre un pauvre enfant qui n'a rien fait !

_ Il n'a rien fait ? Vous n'en savez rien. Neuf mois, je n'ai rien demandé moi. Il a pointé le bout de son nez alors qu'il assume.

_ Si vous n'aviez pas écarté les cuisses il n'aurait pas pointé le bout de son nez !

_ Je ne vous permets pas ! Vous ne savez rien.

Oui en effet, il ne savait rien. Mais son comportement est dégueulasse.

Le docteur était terrifié. Il commençait sérieusement à s'inquiéter pour l'avenir de cet femme. Cette femme n'avait même pas regarder son fils depuis sa naissance. Pas une seule fois il ne l'avait regardé

Dépassé il alla voir l'imam de son quartier pour lui faire part de la situation. Ce dernier se déplaça alors pour venir parler à Afsatou, mais rien de ce qu'il pu dire, ne la toucha. On aurait dit que son cœur lui avait été arraché.

l'Imâm prit alors la décision de donner un nom à cet enfant.

_ Muhammad.

Prononça t'il au cœur de son oreille.