Après cet épisode assez gênant, l'ambiance s'est bien détendue. Les deux premières manches ont eu lieu et les résultats pour l'équipe ne sont pas vraiment au rendez-vous. La France reste néanmoins quatrième mais avec un score lourd qui ne laisse pas vraiment présager un podium par équipe. En effet, à moins que les autres fassent de grosses erreures, les chances de médailles s'envolent. Il reste la finale, mais l'esprit du cavalier à mes côtés est déjà tourné vers la deuxième manche individuelle et sa finale puisqu'il a une chance de médaille seul.
- Alors comme ça tu finis dans les bras du fils d'Angelica et Lubin.
- Dégage de là Eliot, marmonais-je tout en prenant une photo.
- Ne sois pas sur la défensive comme ça. Je suis content pour toi.
- Tant mieux pour toi. Maintenant bouge, j'ai du travail.
Il sourit et séloigne de la barrière. Ce petit sourire à le don de m'énerver, j'ai l'impression qu'il se fout de ma gueule. Je secoue la tête et reprend mon travail. J'apperçois enfin mon copain entrer sur la carrière de détente. Il est le premier français à s'élencer. Il se doit de faire le meilleur parcours possible pour motiver le reste de l'équipe.
Le visage fermé, il est bien concentré. Lubin ne tarde pas à le rejoindre au milieu de la carrière. Enfin ça c'était avant que je le vois discuter avec son fils et qu'il échange sa place avec Angelica. Assez étrange mais bon, j'irai chercher pourquoi plus tard.
J'en profite pour prendre des photos d'ambiance et des moments plus intimes de la team France. Un jolie cliché me tend les bras mais au moment de la prendre : une image grise apparait. On vient clairement de passer devant moi à cheval et donc de gâcher ma photo. Je peste dans mon coin et repère qui est à l'origine de ce loupé. Un cavalier belge si j'en crois le tapis. Je me demande s'il n'était pas déjà dans l'équipe belge en Junior voire même à poney.
Je supprime ce raté et trie les autres photos en attandant le début de l'épreuve. Je pars ensuite rejoindre Antoine sur le bord de piste et commence à faire mes réglages. Je stoppe tout lorsque le premier cavalier entre en piste. Les parocurs s'enchaînent rapidement et le denrier cavalier vient à passer. Ils ont tous fait sans faute jusque là, lui aussi se doit de la faire, car même si son score ne contera pas pour l'équipe, il faut finir cette manche sur une bonne note pour préparer celles individuelles.
A la fin de la remise des prix, je sors de la piste en même temps que les cavaliers. L'équipe de France a réussi à se hisser sur la seconde marche du podium. J'ai passé l'après-midi sous tension et je peux enfin me relâcher. C'est fait.
Je me souviens encore d'il y a une heure, lorsque le classement a été confirmé. Angelica a fondu en larmes dans mes bras, murmurant que son fils était le meilleur, qu'ils avaient de la chance de l'avoir, qu'elle était contente que je sois là pour le booster et le soutenir, qu'elle était fière de lui. Ce dernier est venun me voir, enfin vers moi, avant d'être alpagué par du monde, ce qui fait que je n'ai toujours pas eu l'occasion de lui parler. On s'est lancé des regards de loin, des sourires aussi, mais rien de plus.
Je me pose un peu à l'écart pour rapidement trier, retoucher et envoyer mes photos. Je suis dans les temps et je ne risque pas de prednre du retard car je n'ia presque pas de retouceh à faire dessus tellement la luminosité était bonne.
- Excuse-moi ?
Je relève la tête de mon ordi et réajuste mes lunettes avec mon index. Je pose mon regard sur la personne face à moi et constate que c'est le belge de tout à l'heure ?
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Sous l'objectif
Novela JuvenilEt si on avait plus de lien qu'on ne le pensait ? Et si on en jouait ? Et si...