「 ʟᴇ ᴛʀᴏɪꜱɪᴇ̀ᴍᴇ ᴇᴛ ʟᴇ ᴅᴇʀɴɪᴇʀ 」

Chapitre 40 - 20230708

[17/11/2021]

Bonsoir bonsoir !

J'espère que vous allez bien !

J'ai bouclé le premier arc cette nuit, il se terminera sur le chapitre 55, qui sera normalement posté le 2 mars, si je peux maintenir mon rythme de publication !

Autrement, dernier chapitre de la troisième partie, ce soir ! J'avais hâte de vous le poster !

J'ai passé plus de temps que prévu sur la correction parce que j'ai fait pas mal d'ajustements. J'espère que ça ne cassera pas la fluidité du chapitre ; je me suis relue, mais au bout d'un moment, je ne vois plus rien et mon cerveau ne peut plus analyser et remarquer les incohérences x')

À votre avis, de quelle couleur sera la partie IV, qui commencera la semaine prochaine ? 🙃

Je vous laisse réfléchir. En attendant, j'espère que ce chapitre vous plaira.

Bonne Léocture ! ♥

~~+~~

Je retournai mon téléphone une fois de plus en soupirant. Toujours aucun message.

On était début juillet ; j'avais terminé mon année et je l'avais validée avec une bonne moyenne générale, et donc validé ma licence du même coup, mais à côté de ça, ça avait été assez bancal. Pendant de longs mois, je m'étais pris la tête, une voix me disant encore et encore que je devrais arrêter de coucher à droite et à gauche, et ensuite, lorsque j'avais réussi à me défaire de cette voix, c'était la peur que tout recommence qui m'avait hanté. La peur de m'attacher, d'être blessé et de blesser. Ça me pesait, j'en avais honte à des moments, mais l'arrivée de l'été et de son soleil m'avait aidé à passer à autre chose.

Je fréquentais un mec depuis un mois mais il était encore plus difficile à voir qu'un opticien. Rien de sérieux de mon côté, lui non plus. On sortait parfois ensemble faire des trucs la journée, parfois le soir. Nous ne discutions pas beaucoup. Sans se mentir, on se voyait surtout pour coucher ensemble à la fin de la journée. C'était tout, et ça m'allait très bien. Moins je le connaissais, moins je risquais de m'attacher. C'était un plan cul régulier amélioré.

Mais pour une fois que je ne travaillais pas le dimanche matin, on aurait pu passer la soirée ensemble. Il abusait. Il n'avait « jamais le temps » quand moi je voulais sortir. En revanche, quand lui il était décidé, y avait aucun souci. Ça me rappelait quelqu'un. Est-ce que, malgré moi, je me complaisais dans ce genre de situation, avec ce genre de personne ? Enfin bref, tant pis. J'étais bien décidé à sortir m'amuser. De toute façon, j'avais besoin de sortir et de voir du monde, de faire des rencontres, de me vider la tête. Tant pis s'il n'était pas avec moi, je m'en fichais, je n'avais pas besoin qu'il m'accompagne.

Je m'emparai une nouvelle fois de mon téléphone, allumai l'écran pour regarder l'heure, puis me redressai. Je ne faisais qu'attendre une réponse qui n'arriverait très probablement pas depuis que j'étais rentré à dix-neuf heures et ça me rendait dingue. Je quittai mon bureau, me déshabillai puis me changeai de la tête aux pieds. Ce soir, j'allais faire la fête.