「 ʟᴇ ᴛʀᴏɪꜱɪᴇ̀ᴍᴇ ᴇᴛ ʟᴇ ᴅᴇʀɴɪᴇʀ 」

Chapitre 43 - 20231231

[06/12/2021]

Bonjour bonjour !

Après mûre réflexion, j'ai décidé de poster aujourd'hui afin de ne pas me prendre la tête et me mettre la pression mercredi, étant donné que je ne serai pas chez moi et que le netbook que j'emporterai rame à mort dès que je le sors du mode avion XD

On va dire que ça me fera une mini semaine de vacances.

Le chapitre 44 sera publié la semaine prochaine, mercredi, comme toujours. Ça m'embête un peu d'ailleurs étant donné qu'il est la suite directe du chapitre d'aujourd'hui, mais je n'ai pas le choix :(

J'espère qu'il vous plaira, et que l'attente jusqu'au prochain ne vous semblera pas trop longue.

Bonne Léocture ! ♥

~~+~~

Je commençai à taper du pied, impatient, quand enfin ça avança un peu. Je fis donc deux pas, puis recommençai à taper du pied. Nous étions le trente-et-un décembre, c'était le réveillon du Jour de l'An, et comme bien souvent quand on organisait quelque chose, on se rendait compte au dernier moment qu'il nous manquait des ingrédients. Ça faisait donc près de dix minutes que je faisais la queue à la caisse pour payer mes putains de citrons verts, ma bouteille de cointreau, mon sirop de sucre de canne et deux paquets de petits toasts de pain de mie. La moitié des caisses en libre-service était en panne, et la moitié restante avait une queue de dix mètres avec des gens ayant bien plus que dix articles. Je n'aurais pas été plus gagnant. Pourquoi fallait-il que tout le monde oublie quelque chose et se pointe à cette heure-là ? Parce que c'était généralement l'heure où on commençait les derniers préparatifs ?

Je serrai les dents. Question rhétorique, tout le monde devait penser la même chose de tout le monde. Foutu réveillon. Je sentis alors mon téléphone vibrer dans ma poche. Je l'en sortis et lus le message que je venais de recevoir d'Alexis et qui me demandait si j'y étais toujours. Je lui répondis donc rapidement que oui, qu'il y avait du monde et que je faisais au mieux. J'arrêtai enfin de taper du pied, rangeai mon téléphone et avançai de quelques pas, puis soupirai fortement. Ça allait bientôt être à moi. Bientôt.

Quelques minutes plus tard, je passai enfin et m'enfuis après avoir payé. ENFIN. Ce n'était pas trop tôt. Je m'empressai de rentrer à l'appartement, le pas rapide, tout en faisant attention à ne pas éclater mon sac de courses dans quelqu'un ou dans un poteau ou une poubelle, et après quelques minutes de marche, je tapai le code de la porte d'entrée, puis la poussai. Je me ruai vers l'ascenseur, appuyai sur le bouton, et par chance, les portes s'ouvrirent immédiatement. Je lui indiquai donc le numéro de l'étage, et une fois sorti de la cage de métal, je courus jusqu'à la deuxième porte sur la droite. J'appuyai sur la poignée et elle s'ouvrit tout de suite.

« C'est bon, je suis là ! m'écriai-je.

– Y avait autant de monde que ça ?

– T'as pas idée. »

Je retirai mes chaussures à la va-vite et me ruai vers la cuisine.

« Tiens, dis-je en posant le sac près de l'évier.