CHAPITRE 66

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AUGUSTINO

Je sortais de la salle de bain, une serviette autour de la taille. Elia était déjà en train de s'habiller près du lit. Je regardais son tanga noir moulé dans ses belles fesses et remontais mes yeux vers ses mains qui remontaient ses bretelles de son soutien-gorge sur ses épaules. Elle se tournait et je souriais, prenant une grande inspiration pour tenter de reprendre mes esprits.

- Quoi ? Me disait-elle en souriant.

Je m'approchais doucement d'elle avant de passer mes mains derrière son dos, baissant les yeux sur son ventre arrondi. C'est fou ce qu'il avait grossi depuis ces derniers jours.

- Je n'ai pas le droit de regarder ma future femme ?

Elle se mordait l'intérieur des joues pour se retenir de sourire d'avantage. Je la connaissais par cœur. Ça faisait bien quatre mois qu'on se connaissait, elle avait toujours cette petite part de gêne quand elle était avec moi, et j'adorais ça.

- Et, pourquoi tu me regardais ? Me disait-elle en passant ses deux mains dans le bas de mon dos.

- Parce que tu es agréable à regarder.

Elle fronçait les sourcils, surprise par ma réponse.

- Juste agréable ?

- S'il te plaît, arrête-toi là ou je vais être obligé de te prendre sur notre lit.

- Et c'est une mauvaise idée ?

Mon sexe réagissait immédiatement à sa provocation. Depuis qu'elle était enceinte, elle était souvent fatiguée, sauf quand il s'agissait de baiser. Comment je pourrais décliner ses attentes alors que j'en avais envie autant qu'elle ?

Je baissais la tête pour embrasser son cou avant de l'attirer un peu plus contre moi, près à commencer un deuxième round malgré le ménage qui m'attendait dans mon bureau.

C'était la sonnerie de mon téléphone qui me faisait relever la tête. J'aspirais ma lèvre inférieure entre mes lèvres avant de baisser les yeux sur Elia, qui soupirait bruyamment en me poussant vers le bureau au fond de la chambre pour que j'aille récupérer mon portable.

- J'avais faim, de toute façon. Je descends voir ma mère.

Elle me prenait le poignet pour me retenir avant de se mettre sur la pointe des pieds pour m'embrasser.

- Envoi moi un message si tu vas en ville. À tout à l'heure.

Elle disparaissait dans le dressing et je me dépêchais de saisir mon portable. C'était mon père.

- Oui.

- Augustin', je viens de croiser Gustavo.

- Où ça ? Et, qu'est-ce qu'il voulait ?

- Je l'ai croisé en ville. Ce n'était pas un hasard. Il sait que sa fille est arrivée chez nous ce matin.

Je me tournais pour m'appuyer contre le bureau. Elia n'était toujours pas ressorti.

- Comment il sait ?

- Il n'a pas voulu me le dire. Donc, soit il nous fait suivre, soit Marina a encore des contacts avec eux.

- Non, impossible.

- Oui, je ne crois pas non plus. Il doit nous faire suivre, et à mon avis, il va chercher à prendre contact avec sa fille, uniquement pour se rapprocher de nous ensuite. Tu sais ce que ça veut dire...

Je baissais la tête avant de soupirer.

- Je savais que son arrivée allait poser problème à ce niveau-là. Tout est trop calme depuis un moment.

MONSIEUR GÓMEZ (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant